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Ça donne quoi d’avoir « MBA » ou « M. Sc. » dans sa signature courriel?

Chose certaine, c’est loin d’être juste une fioriture.

Par
Catherine Foisy
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URBANIA et la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval (FSA ULaval) s’unissent pour plonger dans l’univers (presque) infini des maîtrises en administration et répondre à la question : pour quoi faire?

« Après mon bac en admin, je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. Aujourd’hui, c’est pas mal plus clair », explique Raphaël. Le principal intéressé raconte que son MBA en stratégie et innovation lui a permis d’en apprendre davantage sur le commerce en ligne, de voyager, de continuer de s’impliquer dans différentes associations et compétitions universitaires, et même de se découvrir en tant que jeune professionnel.

Il importe de le souligner : l’offre de programmes de deuxième cycle en sciences de l’administration de FSA ULaval est plurielle. Certaines maîtrises comprennent la rédaction d’un mémoire, d’autres non. La plupart peuvent se faire à temps plein ou à temps partiel. Certaines comportent une concentration en gestion, en développement organisationnel, en comptabilité, en marketing numérique ou même en responsabilité sociale d’entreprise. Il est même possible de suivre quelques cours, ou même l’ensemble de son cursus, en anglais, question de se familiariser avec le vocabulaire des affaires dans cette langue. Vous l’aurez compris : les possibilités sont infinies.

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À la découverte du monde

Raphaël vient tout juste de terminer une session à l’étranger, plus précisément à la Jönköping University (qu’on prononce « young shopping », pour les curieux.euses), en Suède. Il ne lui reste plus qu’à rédiger son essai sur les facteurs de succès des stratégies en commerce électronique.

« Quand j’ai terminé mon bac, j’étais convaincu que j’avais raté ma chance de voyager dans le cadre de mes études », raconte-t-il. Il a été le premier à se réjouir des différentes ententes que FSA ULaval a conclues avec des universités dans plus de 40 pays. C’est d’ailleurs l’une des forces des programmes de la Faculté, auxquels on peut ajouter un volet international qui permet de faire une ou deux sessions à l’étranger, un court séjour d’une à huit semaines, une mission commerciale ou encore d’obtenir un double diplôme.

Laurie, qui vient tout juste de terminer sa maîtrise en sciences de l’administration (M. Sc.) – développement des personnes et des organisations, a pour sa part eu la chance de partir pour un court séjour d’un mois à Budapest l’été dernier.

Un pied dans le milieu et l’autre… à l’école

Parmi les personnes qui s’inscrivent à des études de deuxième cycle, nombreuses sont celles qui sont déjà sur le marché du travail et ont d’importantes responsabilités d’adulte. C’est le cas de Laurie, qui assume la gestion d’un commerce dont elle est copropriétaire depuis 10 ans. « J’ai mis les pieds pour la première fois dans une université à 25 ans. J’y allais pour faire un certificat. Sept ans plus tard, je termine ma maîtrise », raconte-t-elle. Jamais elle n’avait pensé qu’elle obtiendrait un jour un diplôme de maîtrise. Le fait qu’elle ait pu poursuivre ses études à temps partiel y est certainement pour beaucoup.

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Laurie le dit elle-même, avant d’entrer à l’université, son parcours scolaire n’avait rien d’exceptionnel. Elle s’est inscrite au certificat en marketing en 2015 avant de le transformer en bac par cumul. Puis, grâce à ses excellentes notes, elle a eu la possibilité de se faire créditer des cours de maîtrise à même son bac et d’accélérer son passage à la M. Sc. « Je me suis dit : c’est quoi, faire un ou deux ans de plus quand tu en as déjà fait cinq? Let’s go, on y va! », raconte-t-elle.

Laurie et Raphaël ont tous deux fait leur maîtrise à temps partiel et en suivant beaucoup de cours à distance, ce qui leur a permis d’organiser leurs horaires respectifs de manière à pouvoir travailler et étudier.

« Ce que j’ai particulièrement aimé de mon programme, c’est le mélange de cours en présentiel et de cours à distance qu’on peut suivre à son rythme », explique Raphaël. Il ajoute que c’est d’ailleurs grâce à cette formule plurielle qu’il a pu faire son MBA tout en travaillant à plein temps. Autrement, il n’y serait jamais arrivé.

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Passer de généraliste à spécialiste

Au moment de terminer son baccalauréat, Raphaël ne savait pas encore ce qu’il souhaitait faire sur le marché professionnel. Laurie, qui baignait depuis longtemps dans le milieu du travail, s’est vite rendu compte que son développement au sein de son entreprise était limité.

Le premier, grâce au MBA, s’est spécialisé en stratégie numérique. La seconde, en développement organisationnel avec une M. Sc. Ces spécialités complètement différentes se retrouvent pourtant toutes les deux dans l’offre diversifiée de FSA ULaval. Aujourd’hui, Raphaël et Laurie, (presque) maîtres, sont unanimes : leur maîtrise respective leur a permis d’approfondir un champ d’intérêt vu en surface lors de leur baccalauréat. « Au bac, on m’a appris à faire de la comptabilité et du marketing. À la maîtrise, on m’a appris à gérer des services de comptabilité et de marketing », explique Raphaël, qui a bien hâte de pouvoir afficher après son nom les lettres « MBA », qui, selon lui, renforceront sa crédibilité.

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Laurie décrit de son côté sa maîtrise en administration comme une « carte de liberté » qui lui offre de nombreuses possibilités. Elle souligne d’ailleurs la rigueur que lui ont inculquée ses études. « D’un point de vue personnel, ma maîtrise m’a donné énormément de confiance en moi. Et beaucoup de fierté », conclut-elle.

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Cet article vous a donné le goût de retourner sur les bancs d’école, question de faire une maîtrise à votre tour? Rendez-vous sur le site de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval pour découvrir les nombreuses maîtrises en administration pour lesquelles vous pouvez déposer une demande d’admission pour l’hiver 2024.