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Avoir confiance en soi au travail, c’est payant

Yes you can.

Par
Sonia Kwemi
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J’adore parler de la corrélation entre la confiance en soi et le succès. Particulièrement dans la carrière. Parce que oui, croire en ses habiletés est un accélérateur de succès. Si vous n’êtes pas convaincu qu’il est temps de changer les «je ne crois pas être suffisamment bon» par des éléments positifs, je suis certaine que cet article vous fera faire un 180 degrés.

More money

Lorsqu’on a confiance en ses compétences, on a davantage tendance à vouloir négocier son salaire à l’embauche et à demander une augmentation en cours de parcours.

Je vous entends me dire: «non, mais attends Sonia, le salaire et les augmentations sont en lien avec les compétences, le parcours et le rendement, non?»

Oui, mais pas seulement.

Si les gestionnaires du milieu dans lequel vous naviguez ont la quasi-certitude que vous apporterez de la valeur, ils sortiront le chèque sans trop hésiter.

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Il y a une double réalité. D’abord, parce que si vous êtes timide vous ne demanderez peut-être pas ce que vous souhaitez, ou pire encore, ce que vous valez (fort à parier que vous ne connaissez peut-être pas votre juste valeur, d’ailleurs).

Ensuite, parce que dans le monde du travail, l’autopromotion joue énormément. Je ne parle pas ici de se vanter, mais plutôt de vendre des projets que vous avez menés de front, de faire la promotion de programmes mis en place et de mettre de l’avant les retombées positives d’un mandat. Tout ceci a un gros impact sur la perception que l’on aura de vous et de vos habiletés à reproduire d’autres succès. Dans cette optique, si les gestionnaires du milieu dans lequel vous naviguez ont la quasi-certitude que vous apporterez de la valeur, ils sortiront le chèque sans trop hésiter.

Fermez les yeux et sautez!

Est-ce qu’on vous a déjà proposé de travailler sur un projet vraiment intéressant et challengeant, mais vous avez refusé par peur de ne pas être en mesure d’y arriver?

Moi oui!

Si votre organisation vous propose un projet qui est dans vos champs d’intérêt, A-C-C-E-P-T-E-Z.

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J’en ai même un en tête en ce moment. C’était en février 2018… ugh. Presque trois ans et j’y pense encore, imaginez…

Se faire réellement confiance vous permettra de mettre de l’avant vos connaissances et d’accepter des mandats à la hauteur de vos capacités. Je vous mets au défi, right here and now!

Si votre organisation vous propose un projet qui est dans vos champs d’intérêt, A-C-C-E-P-T-E-Z.

Si un partenaire vous propose une collaboration qui vous semble juste, acceptable et trippante, A-C-C-E-P-T-E-Z.

Avant de vous proposer ce projet, je suis certaine que la personne responsable a passé en revue votre profil et passé un coup de fil à votre superviseur actuel. De toute façon, qu’est-ce qui peut bien arriver… que vous ne réussissiez pas? Est-ce si grave? Au moins vous aurez appris et, qui sait, cet échec peut vous faire rebondir vers quelque chose d’encore plus pertinent. Parce que derrière certains échecs, il y a souvent de belles réussites. Spencer Silver, créateur du Post-it, peut vous en dire quelque chose.

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Et pourquoi pas une rotation de poste?

De prime abord, très peu de personnes semblent aimer les affectations temporaires. Moi qui suis allergique à la grosse routine, j’en raffole. Imaginez si en cinq ans, dans la même organisation, vous avez eu la chance d’occuper trois fonctions différentes. Vous ne gagnerez pas nécessairement un meilleur salaire, mais apprendre sur le terrain peut concurrencer bien des diplômes.

Avoir confiance en soi c’est d’abord et avant tout croire en ses capacités et son potentiel tout en connaissant ses limites.

Non seulement votre employabilité est rehaussée, mais une connaissance plus vaste de différents postes de votre organisation est un avantage, autant pour vous que pour votre entreprise. C’est vrai que ça peut prendre trois, six, voire 12 mois pour se sentir à l’aise dans une nouvelle fonction. Mais généralement, lorsqu’on arrive dans une nouvelle organisation, une partie de l’appropriation du rôle est dans la compréhension de l’organisation et de sa culture. Ça peut être épeurant, parce que personne ne souhaite se planter ou ne pas performer, mais si vous mettez l’énergie et le travail nécessaire, votre versatilité finira pas être récompensée en productivité et potentiellement en dollars.

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Avoir confiance en soi c’est d’abord et avant tout croire en ses capacités et son potentiel tout en connaissant ses limites. Avoir confiance en soi permet d’essayer des choses que l’on ne ferait pas d’habitude, de réussir et d’avoir plus confiance en nous-mêmes. Avoir confiance en soi, c’est payant, très payant, alors comme Pierre-Yves McSween dirait: «La confiance en soi, en as-tu vraiment besoin?»