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Adieu, mauvaises habitudes

21 jours pour changer de vie… ou presque.

Par
Jean-Baptiste Demouy
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Ma bonne résolution de l’année, me défaire de mes mauvaises habitudes.

On rêve tous de cet horizon clair et limpide dans lequel on fait tout ce qu’on a à faire à temps, où l’organisation est un art et notre charge mentale est au beau fixe.

Cet horizon où les fins de semaine servent à autre chose qu’à dormir.

Mais cela signifie avoir des habitudes saines et ce n’est pas toujours évident. Par exemple, Netflix, Crave, et maintenant Disney+ et compagnie remplissent une part non négligeable de mon temps libre. Bien que je connaisse Friends par cœur, j’ai réussi à regarder cinq saisons en un mois durant cet automne trop froid. Bien sûr, je fais d’autres choses en même temps que je regarde Ross et Rachel prendre un break. Comme travailler (ouin…) ou cuisiner, mais quand même.

Je ne sais pas pour vous, mais c’est devenu est une source d’anxiété très nocive.

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Et je ne vous parle pas de mon manque organisation qui fait que je suis souvent à la bourre sur tout, comme si j’avais toujours une longueur de retard, aka je procrastine!

Je ne sais pas pour vous, mais c’est devenu est une source d’anxiété très nocive. Non seulement elle m’empêche d’avancer comme je le voudrais dans mes nombreux projets, mais en plus, elle me stresse. Et pas qu’un peu!

D’ailleurs, selon une étude de l’Observatoire de la vie au travail, c’est souvent l’organisation qui est la source de stress principale en milieu du travail. Et ça peut même mener au burnout.

Qu’est-ce qu’une habitude?

L’habitude, c’est le pilote automatique du cerveau. C’est un modèle de comportement enraciné qui suit trois étapes, selon le journaliste Charles Duhigg, qui a écrit le livre Le Pouvoir des habitudes.

1-Un déclencheur : le moindre stimulus perçu par votre cerveau peut activer une routine (par exemple, le niveau de batterie de votre téléphone).

2-La routine : une action déclenchée en réponse au stimulus pour recevoir la récompense (par exemple, vous allez brancher la prise d’alimentation pour recharger votre téléphone).

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3-La récompense : elle renforce le lien entre le déclencheur et la routine. Si celle-ci trouve satisfaction, votre cerveau va la garder et l’assimiler pour le futur (par exemple, vous pouvez continuer d’utiliser votre téléphone).

De mon côté, j’utilise le système bien connu de la récompense. Quand je bosse dur, je me fais un petit plaisir après. Après l’effort, le réconfort, soit. Mais plus le temps passe, plus l’effort devient difficile et plus mon esprit est ailleurs.

Pas plus tard que la semaine dernière, j’étais à la bibliothèque (j’essaie de ne pas bosser de chez moi, trop de distractions), et malgré le fait que j’avais pas mal d’affaires en cours, je me suis retrouvé sur des sites de gear de musique, à texter des choses inutiles, à aller à la cafétéria. Au final, ma journée est devenue inutile. Et en rentrant à la maison, je me suis dit autant y aller jusqu’au bout et je me suis vite retrouvé avec un Ricard devant une série.

Et vous connaissez le cercle vicieux : la distraction vous fait travailler moins, ce qui vous cause de l’anxiété, qui vous déconcentre ensuite et vous empêche de bien travailler. Repeat.

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Le Défi

Il est désormais temps que ça change. J’ai tellement d’envies, de livres à lire, de chansons à composer et mixer, de textes à écrire, en plus de mes jobs de technicien son, qu’il faut que je m’organise mieux. C’est important, si ce n’est pas vital (je n’ai pas touché à ma guitare depuis deux semaines).

Je vais donc essayer, au cours des prochaines semaines, d’améliorer mon organisation personnelle en utilisant différents conseils que je trouve sur internet et dans les bouquins.

Je vais m’attaquer aux deux mauvaises habitudes dont j’ai parlé tantôt, c’est-à-dire mon addiction à Netflix & Co, et mon manque d’organisation.

Le but pour moi est de trouver un équilibre afin de donner plus de temps à ma passion principale, la musique. De retrouver ce temps et mon inspiration. Et aussi, chaque fois que je sens que mon attention se tourne vers Netflix, je vais me tourner vers ma bibliothèque où se trouve une ribambelle de bouquins en cours de lecture.

Comment commencer?

OK, pas simple de commencer à chasser ses mauvaises habitudes et construire un « horaire 101 » efficace. Donc on va essayer de commencer simple.

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En premier lieu, je dois me poser la question : pourquoi je me laisse si aisément absorber par mon écran? Retournons à la base du problème plutôt que d’essayer bêtement de mettre un pansement dessus.

J’ai des pistes de réponse, mais je vais devoir explorer un peu pour les dénicher. Bonjour la psychanalyse!

Et ensuite?

Il y a le fameux mythe qui dit qu’on peut changer ses habitudes en 21 jours. Bien que ce mythe soit apparemment faux, les 21 jours vont au moins me donner un cadre temporel. Que représentent 21 jours dans une vie? 21 jours d’opportunités pour expier les mauvaises habitudes!

Je vais m’attaquer aux deux mauvaises habitudes dont j’ai parlé tantôt, c’est-à-dire mon addiction à Netflix & Co, et mon manque d’organisation.

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Je vais donc commencer ce challenge de 21 jours en me concentrant sur mon organisation. Mieux gérer mon agenda. J’ai compris que j’en demandais trop à mon cerveau et à ma mémoire. En notant mes tâches du lendemain la veille au soir, j’espère conserver de l’énergie pour la dépenser ailleurs.

En m’organisant mieux, j’espère pouvoir profiter d’un bon film ou d’une bonne série sans me ronger les ongles avant, pendant, et après!

Et puis, pourquoi on veut briser une addiction? Pour retrouver le plaisir d’utiliser mon temps à meilleur escient. Faire de la musique, lire et dormir plus longtemps, tiens!

Ça en fait de la job.

On se revoit dans 21 jours.