9 chutes à découvrir au Québec

En cette saison de fonte des neiges, les cours d’eau débordent et coulent à flots. C’est le moment idéal pour admirer les chutes de la province alors qu’elles sont encore plus rapides, puissantes et impressionnantes qu’à l’habitude.

Voici un petit palmarès non exhaustif que vous pourrez jumeler à votre liste de roadtrips printaniers.

Bordées d’un sentier d’un kilomètre où il est agréable de piqueniquer et de prendre du soleil, les chutes de Plaisance s’élèvent jusqu’à 63 mètres. On peut accéder à ce coin de nature en auto, en vélo et même en embarcation nautique (canot, kayak, paddleboard) si l’on remonte le courant jusqu’au bas de la chute.

La seconde plus haute chute de la province, après l’impressionnante chute Montmorency (Québec) qui atteint 83 mètres de hauteur, est la chute Vauréal. Du haut de ses 76 mètres, cette merveille du golfe du Saint-Laurent est accessible par les airs ou par voie maritime uniquement. Une fois sur l’île d’Anticosti, une randonnée pédestre de 125 km donne la chance d’admirer la chute et d’autres paysages tout aussi surprenants qui abritent plus de 200 espèces d’oiseaux.

À travers les nombreux sentiers de la réserve faunique de Port-Cartier-Sept-Îles se trouve cette chute qui sillonne la colline d’un fort débit. Les sentiers balisés et son pont suspendu font de cet endroit un site de prédilection pour une randonnée en famille, sachant aussi que les chiens sont les bienvenus lorsqu’ils sont tenus en laisse. Le spectacle est saisissant et vaut réellement le petit détour de 1,3 km en nature (aller-retour).

Les chutes Waber sont un petit trésor caché de notre province. Pour s’y rendre, il faut prévoir une excursion d’une journée qui exigera un peu d’endurance. Quatre kilomètres de canot sur le lac Wapizagonke et environ trois kilomètres de randonnée vous mèneront à ce site au décor enchanteur. N’oubliez pas votre lunch pour un piquenique bien mérité sur les rochers!

Un bijou de la province si vous voulez mon avis. Vous remarquerez instantanément que la rivière aux Émeraudes, située aux abords de la rivière du Portage, porte bien son nom : ses eaux turquoise et sa plage de galets donnent à l’endroit des airs de paradis terrestre. Site très populaire l’été, on vous conseille d’aller l’admirer juste avant la saison touristique si vous voulez vivre une expérience encore plus magique et vous connecter avec la beauté de la nature.

Le parc régional de la Montagne du Diable compte trois chutes, dont la chute Windigo. S’écoulant sur une largeur de plus de 18 mètres, l’eau parcourt un total de 55 mètres de hauteur. Elle déferle d’abord sur une paroi rocheuse mais lisse qu’elle érode au fil des années. La plateforme de bois sur le sentier est l’endroit parfait pour admirer ce véritable spectacle offert par la nature.

Communément appelé la « chute de l’UQAM » puisque ses accès appartiennent au Centre de plein air de ladite université, ce site donne l’impression d’être dans un endroit un peu sauvage sans être bien loin du stationnement. En suivant un petit sentier abrupt qui nous laisse présager que l’on se perd en forêt, on est guidé.e par un son rafraîchissant. Arrivé au bas de la petite pente sinueuse, on se retrouve devant cette chute timide qui révèle sa beauté à ceux et celles qui s’y rendent.

Croyez-moi sur parole, c’est une chute qui vaut la peine d’être visitée même si cela implique de risquer de se fouler la cheville deux, trois fois au passage – à savoir que j’étais en gougounes lors de ma courte expédition. (Je sais, c’est gênant. J’aurais dû faire mieux!)

Différents points de vue sont accessibles par sentiers pour s’émerveiller devant cette chute de 35 mètres de hauteur. Un arrêt sur la passerelle perchée à 23 mètres d’altitude surplombe la rivière et un autre à l’un des nombreux belvédères pour profiter d’un piquenique sont pratiquement des incontournables. Vous remarquerez les « marmites » creusées par l’érosion de l’eau tout au long de la paroi gorgée de granit rose. C’est de là d’ailleurs que la chute tire son nom.

Impressionnante par sa hauteur de 72 mètres – 20 mètres de plus que celles du Niagara! – et riche en histoire, cette chute est illuminée le soir par des éclairages colorés qui donnent l’impression d’une danse dans le courant. Son bagage historique se mêle au décor avec l’usine de pâte à papier, qui était autrefois alimentée par la force de l’eau qui traversait le moulin servant à fabriquer la pulpe de bois.

Vous voilà fin prêt.e à parcourir la province et à vous rafraîchir au passage! N’oubliez pas de vérifier les pages internet des sites pour connaître les coûts associés et les heures d’ouverture pour préparer votre future visite. Bon trip!