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7 types de personne qu’on rencontre toujours en ski
URBANIA et Mont SUTTON s’unissent pour inviter tout le monde (peu importe leur personnalité) à profiter des joies du ski!
Chaque journée de ski est différente : la température change, les conditions de neige aussi, l’ordre dans lequel tu fais les pistes. Par contre, d’une journée à l’autre y a des choses qui resteront les mêmes, et ce sont les gens que tu rencontreras sur la montagne durant ta sortie.
Parce que la montagne de ski est un écosystème interdépendant : chaque personne sur le mont joue son rôle, et contribue au succès de la journée de chacun. Alors, ouvrez les yeux, et essayez de les trouver sur le mont lors de vos descentes. C’est une sorte de Où est Charlie, mais avec le nez qui coule.
1) Le placoteux des chair lifts
C’est un classique. Qu’il soit tôt dans la journée, ou le moment où le soleil se couche, il a toujours une anecdote dans sa poche à vous raconter pendant que vous montez dans les chaises mécaniques. Il connaît tout le monde sur la montagne, a des running gags avec le dude de la cafétéria, à son top 3 de ses pistes préférées et sait exactement les conditions de neige des 5 derniers jours (puis des 5 prochains).
Il sera le premier à vous dire quelle piste est la plus belle aujourd’hui, avant de vous raconter sa fin de semaine au chalet de son cousin.
2) Le loup solitaire
Il est mordu du ski, marié à son sport, et rien ne le fera ralentir son rythme. C’est pourquoi il skie seul, en silence, tel un personnage de Ryan Gosling dans le 3/4 de ses films. Rares sont ceux qui sont arrivés à lui tirer un mot, ou à se joindre à ses côtés lors de ses journées de glisse.
Il est le cowboy solitaire de la montagne. Le skieur sans nom.
3) Les ados qui font du park
Faciles à reconnaître puisque généralement habillés en fluo, les ados qui font du park se tiennent dans UNE SEULE partie de la montagne… toute la journée.
N’ayant aucun problème à refaire la même piste à l’infini, ils carburent à l’adrénaline et aux bêches gracieuses après un jump raté dans le snowpark. Ils ont aussi un talent que peu d’êtres humains possèdent : être capable de se parler entre eux, même s’ils portent chacun des écouteurs.
Cela étant dit, ils restent vraiment impressionnants à voir aller dans les airs. Juste à y penser, j’ai mal aux genoux.
4) Le Jerry
Mal habillé, pas de casque, skie en jeans : le Jerry est définitivement une espèce fascinante qui mérite notre respect. Pendant que je peine à me garder au chaud dans ma cagoule et mon foulard de laine, le Jerry dévale les pentes avec son stock de fortune et ses bottes à moitié attachée tout en gardant le sourire.
Inconscient des risques de blessure, il vit sa journée comme quelqu’un qui part à la guerre avec simple un lance-pierre… et qui revient pourtant en un seul morceau.
P.S. Je vais être franc, j’avais initialement nommé ce personnage le « Gaston Lagaffe » avant qu’une de mes collègues me fasse remarquer qu’on appelle désormais ça un Jerry. Semblerait même qu’une page Instagram de 1,4 million d’abonnés leur est dédiée. Hugo Bastien, 25 ans, bientôt 75 !
5) Le contemplatif
Pas pressé, émerveillé des paysages, commente la neige qui tombe et la beauté des flocons. Le contemplatif est venu faire du ski, mais surtout apprécier la nature. C’est celui qui va remarquer le porc-épic perché au sommet d’un arbre, ou reconnaître la piste d’un chevreuil dans un sous-bois.
Par contre, il faut faire preuve de vigilance avec ceux-ci puisqu’ils ont tendance à s’arrêter abruptement au milieu de la piste parce qu’ils ont spotté un geai bleu dans un bosquet.
6) Le skieur social
Il n’est pas nécessairement là pour la descente plus que pour le côté friendly de la chose. Lui ce qu’il veut, c’est surtout passer une journée en compagnie de ses amis, et faire deux-trois descentes… si ça adonne.
Il sera également le premier à dire « Bon ben moi m’a aller prendre une bière au chalet pis vous attendre là-bas quand vous serez prêt à partir ! »
Ce à quoi vous répondrez « Marc, y’est juste 13 h 30… »
7) Le piqueux
Le piqueux, il a compris à quoi ça sert des bâtons. Pis attachez-vous bien parce qu’il va les utiliser. Toujours en train de piquer devant lui, comme si c’était une chorégraphie pratiquée depuis des semaines, il tourne sur un 10 cent comme si c’était un sous noir. On dirait que son but est de faire le plus de virages possibles en une descente.
Le tout pendant qu’un Jerry passe à côté en utilisant une branche d’arbre comme piquet. Que voulez-vous, il faut les aimer comme ils sont.
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