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7 questions à se poser pour se projeter dans son avenir financier

Et comment épargner pour son prochain grand projet.

Par
Gabrielle Tremblay-Baillargeon
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URBANIA et ÉducÉpargne s’unissent pour vous aider à voir plus loin que le bout de votre nez dans vos finances.

Parler d’achat de chalet ou de REEE pour nos futurs enfants, c’est souvent trop abstrait quand le projet n’est pas pour bientôt. Comment planifier son avenir et savoir ce qu’on va vouloir faire dans 10 ou 20 ans quand on ne sait même pas encore où on veut aller en voyage l’an prochain ni même ce qu’on veut manger ce soir?

Voici quelques questions à se poser pour avoir une idée plus claire des objectifs à atteindre à moyen terme – et des moyens financiers pour y arriver.

C’est quoi, ma vibe, en ce moment?

Même si vous êtes encore dans la vingtaine, vous avez certainement déjà quelques champs d’intérêt bien définis et une certaine manière d’envisager la vie. Vous êtes peut-être un tantinet carriériste. Ou toujours en train de vous organiser pour passer le plus de temps possible en famille. Ou alors vous ne travaillez jamais qu’en attendant avec impatience la fin de semaine pour aller jouer dehors. Pensez-y : vous ne devriez pas être devenue une personne complètement différente dans quelques années, ni même quelques dizaines d’années. Vous risquez d’être encore le ou la même, avec quelques cheveux gris en plus (ou plus de cheveux du tout : oups).

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Songer à vos valeurs et à vos priorités peut être une bonne manière de commencer à établir vos plans d’avenir, qu’ils visent à acheter une maison de campagne pour faire plein de ski ou à faire installer une piscine hors terre.

Quand est-ce que je veux arrêter de travailler?

Si vous avez un fonds de pension à prestations déterminées, ce moment est probablement déjà défini pour vous. C’est un stress de moins! Si ce n’est pas le cas, vous devrez vous interroger : préférez-vous travailler le plus longtemps possible, passer à du temps partiel après un certain nombre d’années ou arrêter complètement dès que vous le pourrez?

Suis-je un.e grand.e dépensier.ière?

Un peu comme pour ses habitudes de vie, quand on planifie son futur proche, il faut considérer son niveau de dépenses. Soyez honnête avec vous-même là-dessus. Êtes-vous du genre épicurien (aka la personne qui ne lève pas le nez sur des chandelles à 25 $) ou plutôt frugal (aka le genre de personne qui est super contente de trouver un deal « 2 pour 1 » sur les tomates cerises à l’épicerie)?

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Évidemment, vous pouvez vous situer quelque part entre les deux, mais connaître vos tendances devrait vous aider à estimer combien de sous vous pouvez mettre de côté par mois et, surtout, vous aiguiller vers la meilleure manière d’économiser en tenant compte de votre profil. Virements automatisés, anyone?

C’est quoi, ma tolérance au risque?

Si vous angoissez encore à cause de la fois où vous avez perdu 20 $ par terre à Osheaga, vous n’avez probablement pas une grande tolérance au risque. Cet aspect de votre personnalité est particulièrement important à considérer si vous placez de l’argent : préférez-vous risquer de perdre un peu pour peut-être gagner plus, ou accepter d’obtenir un rendement moindre sur les montants investis mais être assuré.e de récupérer votre capital plus tard? Des experts et expertes en finances peuvent vous aider à mieux comprendre votre profil d’investisseur – et donc à mieux gérer vos placements selon votre tempérament.

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Quel genre de placements ai-je envie de faire?

À vous de voir si vous préférez mettre tous vos œufs dans le même panier en plaçant de l’argent dans des obligations d’épargne, histoire de vous la jouer safe, ou diversifier vos placements, dont certains risqués, pour espérer gagner plus de capital avec vos économies. Tout est possible : il suffit de s’informer un peu.

Est-ce que je dois mettre de l’argent de côté pour l’avenir?

La réponse est simple : oui. Même si vous n’avez pas encore d’objectifs financiers en tête, épargner, c’est un geste qu’on regrette assez rarement. D’abord, il faut savoir qu’un fonds d’urgence, soit un coussin financier qu’on garde en cas d’imprévus (perte d’emploi, problème de santé, invalidité, bris de voiture, etc.), aide à éviter le satané endettement. En déposant seulement 20 $ par semaine dans un compte d’épargne, vous vous retrouvez avec 1 040 $ à la fin de l’année sans trop vous en rendre compte!

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Mis à part ce fonds d’urgence, qui devrait compter entre 3 000 et 10 000 $ (au moins 3 mois de dépenses) selon votre âge, votre budget et votre situation professionnelle, vous devriez déposer environ 10 % de vos revenus nets annuels directement dans votre REER ou dans un compte d’épargne de votre choix. Pour un salaire de 50 000 $ par an, c’est 5 000 $ d’épargnés annuellement.

Pourquoi l’avenir me stresse-t-il autant?

En 2020 au Canada, 35 % des 18-34 ans affirmaient ne rien avoir épargné du tout pour la retraite, et 79 % d’entre eux trouvaient que de toute façon, le faire coûte trop cher.

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C’est sûr qu’on a d’autres priorités (et souvent un salaire assez bas) quand on commence à travailler. Ce n’est pas avec un emploi étudiant à temps partiel qu’on amasse assez pour économiser pour des gros (ou petits) projets de vie, et c’est bien normal.

On peut toujours se rattraper plus tard, mais il faut garder en tête que plus on économise tôt, même si c’est juste un petit montant, plus cet argent-là va fructifier tout seul dans son coin – un argument à lui seul plutôt convaincant!

***

ÉducÉpargne, c’est LA référence neutre au Québec quand vient le temps de parler d’argent et de penser au futur. Pour mettre toutes les chances de votre côté pour un avenir doré, participez au concours du Mois de l’Épargne et courez la chance de gagner un CELI de 1 000 $. Le Mois de l’épargne est présenté en collaboration avec Beneva, Fondaction, le Fonds de solidarité FTQ et Retraite Québec.

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