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7 questions à se poser avant d’acheter une maison en couple

Qui partira avec le divan si vous vous séparez?

Par
Gabrielle Tremblay-Baillargeon
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Se mettre à deux personnes (qui s’aiment) pour acheter une propriété, ça aide à s’approcher plus vite de notre objectif. Mais ça reste un gros move de vie et il faut s’y préparer.

Si vous songez à entamer un processus d’achat, posez-vous ces sept questions avant de faire le saut!

Quel est votre budget?

Oui, il y a la question de vos salaires — d’ailleurs, sont-ils semblables? —, mais aussi celle de vos économies… et du montant que vous êtes prêt.e.s (ou non) à investir dans votre projet. Discuter de votre budget idéal avec ou sans la présence d’un.e conseiller.ère financier.ère pourrait vous aider à y voir plus clair, surtout dans le cas d’un premier achat. Au fait, êtes-vous sur la même longueur d’onde, côté argent?

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Quelle est votre capacité de crédit?

Si vous n’avez encore jamais dévoilé vos dettes à votre tendre moitié, mettons que c’est le moment de le faire. La cote de crédit dont vous avez besoin pour accéder à la propriété n’a pas à être parfaite, mais il faut tout de même qu’elle se situe entre 600 et 700. Des sites comme Equifax ou TransUnion peuvent vous informer sur votre cote, mais votre banque ou votre courtier.ère hypothécaire sont aussi en mesure de le faire.

Quel argent allez-vous utiliser pour la mise de fonds?

Il s’agit peut-être de vos économies personnelles accumulées à la sueur de votre front depuis votre adolescence, de vos REER ou encore d’un don de vos parents (chanceux!) : toujours est-il qu’il vous faudra penser à où vous prendrez l’argent pour votre mise de fonds. Là encore, c’est possible que vous n’ayez pas les mêmes ressources, et c’est correct : grâce à la magie de la loi, vous pouvez toujours signer une convention d’indivision dans votre contrat d’achat, qui stipule qu’en cas de revente, vous récupérez chacun.e votre mise de fonds initiale, puis vous séparez le reste des sous de manière égale.

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Il est aussi possible de prévoir un remboursement de la différence entre vos deux mises de fonds en passant chez le ou la notaire lors de la signature de l’acte d’achat, incluant de l’intérêt, des dates de paiement pis toute!

Êtes-vous tou.te.s deux admissibles au RAP?

Le RAP, c’est-à-dire le retrait de vos REER pour une première (c’est le mot-clé, ici) mise de fonds, est un maudit bon deal offert par le gouvernement : encore faut-il remplir les critères pour y accéder! Si, au cours des quatre dernières années, votre conjoint.e ou vous avez été propriétaires, vous ne pouvez pas profiter du RAP. Ben oui : même si c’est juste lui ou elle et pas vous, ça vous empêche de toucher la cagnotte.

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Qui paiera l’hypothèque, les rénovations et les imprévus?

Ça revient encore une fois aux salaires : comptez-vous payer dans un ratio de 50/50, 60/40, ou même 80/20 ? La plupart des expert.e.s recommandent de fixer un paiement proportionnel au revenu afin d’éviter l’endettement. Là encore, il y a des manières légales de fixer cette décision, comme une convention d’indivision, un contrat de vie commune ou bedon un testament. On s’en reparle.

Êtes-vous marié.e.s ou conjoint.e.s de fait?

Il y a des différences légales qui viennent avec ça! Si vous êtes marié.e.s, la loi vous protège automatiquement avec le patrimoine familial, qui vous oblige à partager tous vos biens et vos acquis de manière équitable. En cas de séparation ou de divorce, tout part 50/50, à moins d’être Kim K et d’avoir signé un prenup de fer — mais ça, c’est une autre histoire.

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Si vous êtes conjoint.e.s de faits, c’est à vous de faire la job ennuyante et de déterminer comment partager vos biens (la propriété, mettons) en cas de séparation. Vous pouvez par exemple décider de séparer moitié-moitié ou offrir la possibilité de racheter la part de l’autre : il suffit de faire authentifier tout ça dans un acte écrit et notarié.

Avez-vous un testament?

On n’aime souvent pas y penser parce qu’il faut réfléchir à ce qu’on veut faire en cas de décès d’une des parties impliquées, mais le testament est plus qu’essentiel, surtout si vous êtes conjoint.e.s de fait. Ce papier-là assure que votre conjoint.e hérite de votre maison après votre mort : sinon, la demeure sera remise à vos enfants ou à votre famille immédiate. Oups!

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