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7 clubs étudiants de l’ÉTS dont vous ne soupçonniez pas l’existence

Parce qu'aller à ses cours, c'est juste le début.

Par
Pier-Luc Ouellet
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URBANIA et l’École de technologie supérieure (ÉTS) s’unissent pour vous dire qu’il n’y a pas que l’école dans la vie, il y a aussi les clubs étudiants cool !

Quiconque est déjà passé par les études postsecondaires le sait bien : les études, ce n’est qu’une petite partie de la vie étudiante.

Et je ne parle même pas des partys (quoique ça aussi, c’est le fun).

C’est probablement au sein des clubs étudiants qu’on vit les expériences les plus enrichissantes et que les amitiés les plus durables se créent (c’est plus dur de rencontrer des gens dans la salle de classe, vu qu’on ne peut pas parler en même temps que le prof, tsé).

Et comme l’École de technologie supérieure est un établissement axé sur l’innovation, ce n’est pas étonnant d’y trouver des clubs étudiants vraiment originaux. L’ÉTS a même un magnifique espace réservé aux clubs, dans lequel ils peuvent développer et créer de super prototypes. Ce ne sont pas toutes les universités qui ont cette chance!

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Voici donc sept clubs étudiants de l’ÉTS dont vous ne soupçonniez pas l’existence.

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Les étudiants qui participent à Éclipse sont de toute évidence plus intelligents que moi. Alors que j’ai du mal à assembler des Lego, eux créent des voitures solaires à la fine pointe de la technologie.

L’an dernier, ils sont arrivés neuvièmes au World Solar Challenge tenu à Adélaïde, en Australie. Les conditions étaient tellement difficiles que la plupart des équipes ont dû abandonner. Le véhicule de l’ÉTS, lui, a réussi à franchir les 3 019 kilomètres du parcours, se classant ainsi dans le top 10 mondial.

Et ça, sans la moindre émission de GES.

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Tout le monde est capable d’inventer des affaires. Récemment, j’ai inventé les nouilles sino-italiennes (ça, c’est quand tu veux te faire du spag, mais qu’il te reste juste des nouilles chinoises). C’est comme un petit tour du monde qui se rend dans les poubelles.

Mais c’est rare que les gens inventent des choses qui se rendent jusque dans l’espace. C’est pourtant ce que font la quarantaine d’étudiants qui participent à RockÉTS, un club étudiant qui fabrique des fusées acheminant des expériences scientifiques en haute altitude.

L’an dernier, le groupe a décroché la troisième place au Spaceport America Cup qui se tient chaque année au Nouveau-Mexique. Un résultat intergalactique !

On connaît les voitures à essence et les voitures hybrides.

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Et en m’informant sur l’ÉTS, j’ai appris non seulement que les voitures éoliennes existent, mais aussi que les étudiants de l’ÉTS ont fabriqué la meilleure au monde !

Cette voiture, nommée Chinook, est munie d’une éolienne qui transforme le vent auquel elle fait face en énergie. C’est tellement efficace qu’elle va plus vite que le vent qui la propulse.

Actuellement, cette voiture peut atteindre 102,45 % de la vitesse du vent, proportion que les étudiants croient pouvoir faire monter à 125 %.

Bon : ça représente quand même juste 35 km/h, donc ce ne sera peut-être pas votre prochaine voiture pour faire Québec-Montréal, mais ça reste une technologie fascinante.

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L’auteur de science-fiction Arthur C. Clarke a déjà dit que toute technologie suffisamment avancée est impossible à distinguer de la magie. Je pense que le projet de ce club étudiant en fait bien la démonstration. Ses membres mettent au point un canoë… en béton.

Malgré l’utilisation de ce matériau connu pour tout sauf sa flottabilité, leur embarcation doit non seulement pouvoir accueillir quatre passagers à la fois, mais aussi remonter à la surface même remplie d’eau.

Et ils y arrivent, notamment grâce à un outil mathématique et à un réseau de neurones artificiel mis au point par le club et l’ÉTS et qui modélise les propriétés mécaniques du béton à l’avance.

J’ai pas vraiment compris la phrase que je viens d’écrire, mais je suis sûr que les étudiants de l’ÉTS pourraient me l’expliquer.

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On va se le dire, s’il y a une chose pour laquelle les étudiants universitaires sont un peu connus, c’est bien leur amour de la bière. Et, déformation professionnelle oblige, les étudiants de l’ÉTS ont réussi à transformer cette passion en un projet de haute technologie.

Les membres du groupe GéniALE mettent au point des technologies brassicoles visant à améliorer les procédés de brassage. Et en plus de mettre au point des technologies, ils mettent au point des bières, ce qui est encore mieux.

Comme quoi boire peut rendre intelligent !

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Certains vont dire que les jeux vidéo, c’est une perte de temps quand on devrait se concentrer à ses études… sauf si on décide de se regrouper et d’organiser le plus gros rassemblement LAN (LAN party) de toute la côte est de l’Amérique du Nord !

Cet événement, qui se tient chaque année au Palais des congrès de Montréal et qui accueille plus de 2 000 joueurs, sans compter les médias et les visiteurs, est entièrement organisé par des étudiants de l’ÉTS.

Les étudiants qui passent par ce club et participe à l’organisation d’un événement d’une si grande ampleur en ressortent avec une impressionnante expérience en événementiel… pis des pas pires scores à League of Legends.

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On me confirme que le projet n’a rien à voir avec Sonia Compagna, le personnage d’Une grenade avec ça ?

En fait, c’est un peu plus impressionnant. SONIA est l’acronyme qui signifie Système d’opération nautique intelligent et autonome.

Qu’est-ce que ça veut dire, concrètement ? Ça veut dire que les étudiants de l’ÉTS ont construit des sous-marins autonomes capables de mener des recherches seuls.

Pis pendant ce temps-là, mon Roomba est incapable de sortir de la cuisine sans foncer 12 fois dans le mur…

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