7 choses ESSENTIELLES à dire à une mère en devenir

Quand on prévoit passer une commande à la cigogne, on s’en fais-tu dire des affaires, pas rien qu’à peu près?

C’est comme un flot sempiternel de conseils, d’anecdotes, de détails, de tout ce que tu voudras. Dans les plus populaires, notons les « Dors! Parce que tu dormiras pas dans 9 mois! Ahahah (rire gras) » ou bien « Fais tes exercices de périnée parce que moi, j’ai déchiré l’équivalent d’un bord de robe ».

Maintenant que j’ai quelques années de maternité dans l’corps, je peux clairement constater qu’il y a des faits passés sous silence que j’ai bien envie de mettre au grand jour, question de donner au suivant et d’étendre mon orgueil sur l’asphalte.

1. L’accouchement

On fait caca. Toutes (sauf les princesses).

2. L’allaitement

Ce sont surtout les mères qui revendiquent le droit d’allaiter, mais ce sont elles aussi qui te demandent si tu allaites dès que tu affirmes avoir un bébé, même si ça fait 4 secondes que tu la connais. T’auras rarement vu un père dans un meeting demander à un autre père si sa femme allaite avec un regard suspendu et une moue à la Tina Turner s’il répond « non ».

3. Oublie les niaiseries partagées sur Facebook sur les « non-parents »

Ces niaiseries leur demandent d’être indulgents envers notre rythme de vie différent du leur. C’est faux. Les « non-parents » sont souvent beaucoup plus tolérants que les parents, souvent centrés que sur leurs enfants, à eux. Rien de plus réconfortant que de souper avec mon fils chez ma meilleure amie qui n’est pas encore maman.

4. Entre mères, on peut se soutenir car on vit souvent les mêmes combats. MAIS…

On peut tout aussi souvent se faire suer parce que rien de mieux que des mères pour se confronter. Ton enfant va dans une garderie familiale? Rien de mieux qu’une autre maman pour te rappeler que c’est beaucoup plus constructif et sécuritaire en CPE. T’utilises les couches lavables? Rien de mieux qu’une autre pour te dire que ça vaut pas de la schnoutte parce que l’eau et le savon utilisés empoisonnent aussi l’environnement. T’as pris l’épidurale? Tiens, v’là une maman qui a accouché chez elle, dans son lit de bois qui craque, avec une chandelle pis Ovila Pronovost comme sage-femme pour te rappeler que t’es une « drogueuse » de bébés.

5. Les activités

En passant, il y a une loi non-écrite qui stipule qu’une mère doit absolument aller aux pommes une fois par année et/ou aller aux Papillons en liberté au Jardin Botanique, photos à l’appui sur Facebook, sans quoi on va tous l’encercler, debout, les yeux hagards pour la juger en silence.

6. La protection

Si une éducatrice ou un enseignant(e) prend ton enfant en grippe, il se peut que tu aies des idées de violence dans ta tête, comme enrouler cette personne dans du fil barbelé, lui mettre des pétards à mèche dans les narines et lui faire écouter sur repeat un album de Pier Béland. L’important, c’est qu’en sortant du vortex de ce monde parallèle, tu restes calme et forte pour ne pas envenimer les choses, tout en montrant que tu es impliquée.

7. Parcs d’amusement, festivals et fêtes d’enfants

Il faut penser prévoir à y aller un soir où il a grêlé des ballons Omnikin de glace dans le jour, synchronisé avec une alerte sur le grand Montréal de fuite de gaz importante implorant aux citoyens de se cloîtrer à la maison, fenêtres fermées. Là, il y a des chances que ta progéniture et toi puissiez voir un peu de spectacle ou faire quelques manèges en ligne sans vous faire dépasser par un groupe de la monarchie britannique possédant une puissante passe Flash.

Sur ce ma « petite mère », je te souhaite un beau congé de maternité et que la zénitude soit avec toi!