7 astuces pour mieux courir l’hiver

Courir en hiver est un sujet chaud dans le monde de la course à pied. Savoir s’habiller selon la température est important, mais ce n’est qu’un élément parmi d’autres.

Pour apprécier ses sorties hivernales, il faut adapter ses habitudes, son rythme et sa façon de préparer ses entraînements. Voici un guide concret pour continuer à courir, même lorsque la neige s’installe.

En hiver, il est normal de courir plus lentement.

Le corps dépense plus d’énergie pour se réchauffer, les vêtements sont plus lourds, et la surface enneigée ou glissante ralentit naturellement le mouvement. La respiration peut aussi être plus exigeante. Tout cela fait en sorte que les allures d’été ne sont plus réalistes. Il est donc essentiel de baisser ses attentes, d’accepter d’aller à un rythme plus lent et de se fier un peu moins à sa montre.

Même avec de bons crampons, une plaque de glace peut surprendre.

Pour augmenter sa stabilité, la meilleure technique est de faire des enjambées plus courtes. Faire de plus petits pas améliore l’équilibre et permet de réagir plus rapidement si le pied glisse. C’est une adaptation simple, mais très efficace pour réduire les risques de chute.

Les chutes surviennent souvent lors des arrêts brusques ou des virages rapides. Arrêter soudainement à une intersection, tourner à pleine vitesse ou se retourner trop vite pour vérifier derrière sont des situations à risque.

La solution est de prévoir les changements quelques secondes à l’avance, de ralentir graduellement, d’arrondir les virages et d’éviter les mouvements brusques.

Le froid modifie la façon dont on doit gérer l’hydratation et la nutrition.

Les flasques peuvent geler au niveau des bouchons si elles sont exposées. Il vaut mieux les garder près du corps, sous le manteau si possible, et éviter de les tenir dans les mains.

Côté nutrition, certains aliments solides durcissent au point de devenir immangeables. Mieux vaut privilégier les gels, les purées ou les formats liquides qui restent consommables même par grand froid.

Alors que les journées raccourcissent, il devient fréquent de courir dans la noirceur. Si possible, revoir son horaire permet de maximiser la lumière du jour : courir sur l’heure du dîner, commencer le travail plus tôt pour libérer sa fin de journée, ou répartir les sorties différemment (plus courtes la semaine, plus longues le week-end).

Rester flexible selon la météo est aussi essentiel. Mieux vaut prévoir les séances intenses lorsqu’il fait beau, déplacer une sortie quand une tempête est annoncée ou utiliser le tapis roulant lors de froids extrêmes.

Les parcours estivaux ne sont pas tous accessibles l’hiver.

Il faut repérer les rues bien déneigées, les pistes entretenues et sécuritaires et les endroits éclairés. C’est aussi une bonne idée de prévoir une option intérieure en cas de besoin, par exemple une piste d’athlétisme ou un tapis roulant dans un gym. Avoir plusieurs plans de rechange évite d’annuler une sortie faute de conditions adéquates.

La température corporelle varie beaucoup pendant l’effort. Les vêtements qui peuvent s’ajuster rapidement comme les capuchons, cache-cous, mitaines amovibles, manteau avec ouverture d’aération, et manchons permettent de rester confortable du début à la fin de la sortie.

Pouvoir ajouter ou retirer une couche en quelques secondes est la clé pour mieux gérer le froid et éviter la surchauffe.

En conclusion, courir l’hiver demande des ajustements, mais ces adaptations contribuent à rendre les sorties plus agréables et sécuritaires. En ajustant ses attentes, sa technique, son équipement et son horaire, il est possible de demeurer constant tout au long de la saison froide. L’objectif n’est pas de reproduire les conditions de course estivales, mais de développer une routine hivernale durable qui permet de continuer à courir, peu importe la météo.