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6 red flags de vos amis parents

Mieux vaut fuir que souffrir. 

Par
Claudia Turcotte
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Quand tu réalises qu’à la fête de ton bambin il y a plus d’adultes pompettes que d’enfants et que la première chanson que ton kid a chantée c’est : « Et glou et glou et glou, elle est des nôôôtres … », tu te dis qu’il faudrait peut-être que vous agrandissiez votre cercle d’amis avec enfants?

T’inquiète, plus bébé va grandir, plus il y aura d’occasions de rencontrer d’autres parents (garderie, parc, fêtes, etc.). Comme ces personnes risquent de faire partie de ton entourage pour un moment, il est important de les choisir avec soin. Avec qui as-tu envie de jaser en soufflant des ballounes un dimanche après-midi, entourée d’une trâlée d’enfants sur un high de sucre?

Selon absolument aucune étude ou recherche crédible, voici 6 red flags à surveiller chez les parents. (À prendre avec un grain de sel, voire la salière au complet.)

1) Le parent ultra lève-tôt

Tsé, ceux qui, à 6h15 un samedi matin, ont déjà été jouer au parc, fait un déjeuner pique-nique, posé des tablettes dans la salle de jeux et ont deux brassées de commencées? Premièrement, bravo!

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Deuxièmement, ça dépend de votre beat de vie, mais si vous êtes plus du style apéro que lève-tôt, ça vous tentera sûrement pas d’aller bruncher à 8 heures.

2) Le parent qui ne donne pas de sucre à son enfant

Bon, là je ne dis pas que donner du sucre à son enfant, c’est bon (que le keto qui n’a jamais mangé une demie baguette me lance la première miche), mais faut pas virer fou, non plus.

C’est pas parce que grand-papa a donné une lichette de sa crème glacée à ton petit que celui-ci ne voudra plus jamais manger de brocolis.

Bien sûr, on ne veut pas que les sucreries arrivent trop tôt et la suce trempée dans le sirop d’érable pour que bébé arrête de pleurer, ce n’est pas l’idée du siècle, on est d’accord.

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Mais d’un autre côté, ce sera difficile de l’en empêcher à tout jamais et selon moi, même quand c’est « santé », ce n’est jamais bon d’être trop dans les extrêmes. Donc, s’il vous plaît, on ne juge pas le parent qui a passé sa soirée à préparer des petits sacs de bonbons individuels pour tous les amis de la fête. On dit merci et on gère le sac de notre côté.

3) Le parent trop intense avec le plein air

Encore ici, trop c’est comme pas assez.

Rien contre le plein air, au contraire, grosse fan de randonnée pédestre ici (c’est comme du hiking, mais en français).

Si tu adores, c’est parfait, mais si c’est pas ta tasse de thé, voici quelques indices pour identifier le parent plein air trop intense :

– Son bambin sait à peine marcher qu’il a déjà un équipement de ski de fond, de ski alpin, de hockey, de surf et des mini bottes de hiking (il les a fait faire sur mesure, parce que ça n’existait pas si petit).

– Même son pyjama est en lycra (toujours prêt à partir en rando).

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– Au pique-nique commun, il amène des barres de protéines, un mélange du randonneur et des jujubes d’électrolytes.

– La fête de son enfant se passe au top du Mont Albert.

4) Les parents qui parlent en adulte à leur enfant (sérieux, c’est weird)

Je ne dis pas de parler en « gougou gaga », mais si tu utilises le même vocabulaire pour discuter de l’impact de l’inflation sur tes placements à la bourse que pour jouer avec ton bébé… désolée, mais c’est bizarre.

« Allez, Eugène, saisit l’opportunité! Empare-toi de cette balle enfantine, relance-la à ton paternel et viens nous rejoindre pour saluer nos convives. »

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5) La maman qui a gardé son placenta et en a fait une toile, un collier et deux pâtés mexicains

Je suis pleine d’admiration, mais c’est juste too much pour moi. J’ai de la misère à manipuler de la viande en général, je me vois vraiment mal faire revenir mon placenta.

On va se le dire, après un accouchement, il faut de l’organisation et de la détermination pour gérer son placenta et le ramener à la maison. Pour vrai, avec un nouveau-né, on le trouve où le temps pour peindre un arbre avec son placenta?

6) Les parents vantards

Ton enfant n’écoute JAMAIS la télé, son premier mot c’était anticonstitutionnellement, il s’endort seul depuis toujours, il est le plus avancé de son groupe à la garderie et il prononce à la perfection « sauce Worcestershire ». Pour lui, le « terrible two », c’était plus comme le « talented two ». Bravo, veux-tu une médaille? (Pour vrai, je suis contente pour toi, mais chut.)

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C’est facile de se comparer et de ne pas se sentir à la hauteur quand on est confronté à ce genre de récit, mais faut pas trop s’en faire. Derrière chaque famille parfaite, se cache un enfant avec la gastro qui a vomi dans le panier de linge propre.

Point Bonus! : Les parents qui utilisent juste des couches lavables

Pour vrai, j’ai rien à dire. Je suis juste jalouse de votre courage.