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6 comportements insupportables de collègues (et comment les gérer)
Le monde du travail, c’est parfois un peu comme une jungle : peuplé de gens (animaux) de toutes sortes avec un éventail de personnalités, de pratiques et de comportements plus ou moins supportables. Et bien que certains travaillent de manière hybride, nous n’avons souvent pas le choix d’apprendre à composer avec!
Voici donc une liste (non exhaustive) des comportements de nos collègues les plus fatigants, classés du moins pire au plus énervant.
1- Les collègues bruyants
Se croyant sûrement seuls au bureau, ces derniers ne se gênent pas pour parler fort, rire à gorge déployée ou encore raconter à un autre sa superbe fin de semaine au chalet, oubliant que ceux à côté essayent de se concentrer. Si plusieurs s’y mettent, on se retrouve dans un beau brouhaha général!
2- Ceux infectés par la « réunionite »
Ça, c’est une maladie que j’ai découverte à ma dernière job. On lance une idée, on aborde un nouveau projet et surgit cette fameuse phrase : « Booke moi une rencontre! » Le défi est de la caser dans un horaire déjà pas mal rempli d’autres réunions, au point où l’on peut se demander quand on va avoir le temps de réaliser nos propres tâches.
Sans mentionner que certaines réunions ne servent strictement à rien : on parle de sa famille, de son chat, de sa fin de semaine, bref, de tout sauf du travail. Il m’est déjà arrivé lors d’une réunion d’équipe qu’on se rende compte que nous n’avions finalement pas d’ordre du jour et rien à se dire!
3- Les aficionados des appels intempestifs
Bien concentré sur sa tâche, on reçoit un appel surprise de la part de son collègue. Bizarrement, il s’agit souvent de la même personne. Elle avait juste une question qu’elle aurait pu vous poser sur le chat de l’entreprise, mais elle ne s’est pas demandé si l’on était disponible.
Finalement, l’appel dure bien plus longtemps que prévu et bien d’autres sujets (personnels) sont abordés. Ce comportement quelque peu intrusif nous coûte cher : il nous faudrait au moins 20 minutes pour retrouver notre concentration.
4- Les accros au travail
Chaque lundi matin, on est assurés de retrouver leurs courriels dans notre boîte de réception. Ils donnent l’impression de ne jamais s’arrêter : ils créent des conversations de groupe, les alimentent, se portent volontaires pour organiser les 5 à 7, sont présents à toutes les réunions… Bref, ils sont partout, tout le temps. Inspirants pour les uns, stressants pour les autres, on peut se demander si tous ces efforts pour démontrer leur productivité valent la peine.
5- Les potineux, aussi appelés « pros du gossip »
Ils sont au courant de tout ce qui se passe dans l’entreprise et affectionnent tout particulièrement les conversations de couloir. Avides de nouvelles croustillantes, ils vous soutirent finement les informations afin de mieux les partager aux autres. Avec eux, on peut apprendre tout et n’importe quoi sur l’entreprise et les collègues. À croire qu’ils tiennent un registre soigneusement mis à jour.
6- Les chialeurs
Jamais contents, ils n’hésitent pas à faire part de leur mécontentement à qui veut bien l’entendre. Et tout y passe : la nouvelle directive de la boss, l’aménagement des nouveaux locaux, les conditions de travail. On hésite parfois à leur suggérer de changer d’emploi. Bref, on les appelle aussi les éternels insatisfaits. À fuir absolument!
Gestion des collègues insupportables : Mode d’emploi
Comment gère-t-on ces collègues? Voici quelques pistes de solutions :
Il ne faut pas hésiter à prendre ses distances avec un employé bruyant, un peu trop envahissant ou négatif. Après tout, nul ne vous oblige d’être au courant de tous les dramas du service!
Si un comportement vous gêne, vous pouvez l’aborder directement avec la personne concernée en appliquant des techniques de communication non violente afin de trouver un meilleur moyen de collaborer.
il ne faut pas hésiter à s’adresser aux employés des ressources humaines, au syndicat de votre entreprise s’il y en a un ou directement à votre responsable.
Pour faire face à la montagne d’invitations aux réunions, on peut trouver un équilibre. Bien qu’elles soient nécessaires pour la bonne réalisation des tâches, les réunions ne devraient pas prendre les 3/4 de notre emploi du temps. Alors, si votre présence n’est pas indispensable, passez votre tour!
Dans le cas d’un collègue toxique ou d’une situation de harcèlement psychologique, il ne faut pas hésiter à s’adresser aux employés des ressources humaines, au syndicat de votre entreprise s’il y en a un ou directement à votre responsable (si ce n’est pas justement cette personne qui vous tape sur les nerfs, évidemment).
Et vous, quel comportement vous fait perdre patience?