6 choses à ne pas acheter quand on déménage

Lorsqu’on emménage dans une nouvelle place, l’étape de la décoration est un vrai rituel de passage.

Elle nous permet non seulement d’exercer notre esprit créatif, mais aussi de poser nos marques dans un lieu qui nous était précédemment impersonnel et étranger. Ainsi, murs blancs et pièces vacantes deviennent très vite des canevas qu’on s’empresse de remplir en déambulant les couloirs du Ikea jusqu’à en connaître ses allées par cœur. Sans parler des soirées à chercher le tapis cute qu’on avait vu chez le cousin de notre amie ou lors d’une de ces nuits blanches passées à scroller Pinterest.

Mais avant d’envier le gazon vert du voisin (ou du magasin), il est toujours important d’inspecter et reconnaître ce que l’on a. Et, par conséquent, ce qu’on n’a pas besoin d’avoir.

Oui, je sais, votre salon a un thème couleur précis dans lequel chaque élément de la pièce doit s’insérer avec harmonie. Même s’ils ne s’y accordent pas exactement, il n’est pas dit que vos anciens coussins décoratifs ne feront plus l’affaire. Au mieux, le motif détonnant apportera une petite touche d’originalité à l’ensemble. Au pire: les taies existent! Pensez à votre futur vous qui, dans un avenir (plus ou moins) lointain, déménagera sans une pile de coussins de plusieurs mètres de hauteur. Considérez-vous déjà soulagé.

La science devrait sérieusement se pencher sur ce phénomène. Pourquoi a-t-on autant de contenants Tupperware? Des ronds, des carrés, des rectangulaires, des petits, des larges, des moyens-larges, des petits-mais-pas-trop-petits… Ils peuplent nos étagères de cuisine, imbriqués les uns aux autres, une armada de couvercles entreposés à leur côté.

On les voit tous les jours, mais on en rachète quand même à toutes les occasions, emménagement compris. Il est temps de briser cette malédiction. La prochaine fois qu’un fourmillement vous prend en apercevant un pack de dix Tupperwares pour le prix d’un chez Dollarama, résistez!

On a tous eu vent de la miraculeuse «sunset lamp», cette lampe capable de reproduire en intérieur la lumière d’un coucher de soleil. En 2020, Tiktok l’a rendue si virale qu’il arrivait que sur un seul feed, ce petit accessoire au faisceau orangé revienne plus d’une fois.

Et en toute honnêteté, l’engouement général se comprend. Le halo qui s’en propage semble effectivement plus vrai que nature. Mais entre nous… en a-t-on réellement besoin? C’est souvent la question qu’il faut se poser, surtout dans cette période d’ouverture à tous les possibles que crée l’enthousiasme de l’emménagement. Les réseaux sociaux nous vendent souvent comme must-have des choses appréciables gratuitement et sans frais de livraison.

Soyons honnêtes: a-t-on besoin de huit couteaux différents pour couper une pomme en deux? Et là, j’avoue aborder la chose avec un gramme de mauvaise foi, car à moins d’être un.e fruitarien.ne convaincu.e, la pomme n’est évidemment pas le seul élément constitutif d’une alimentation. Même si l’on rajoute au tableau glucides et protéines, trois grands couteaux sont suffisants pour survivre aux fourneaux.

Bien entendu, il n’y a absolument rien de mal à posséder déjà un beau set au complet, surtout si on est adepte des bons plats bien faits. Mais plutôt que d’être tenté d’agrandir la collection, investissez plutôt dans un aiguiseur! Une lame bien affutée peut encore faire ses preuves.

Le saviez-vous? La durée de vie d’un luffa (ce gant rêche et naturel qu’on utilise normalement pour la vaisselle, mais aussi sous la douche) ne doit jamais excéder les quatre semaines. Passé ce stade, il devient un nid à bactéries que l’atmosphère humide de la salle de bain ou du lavabo ne fait qu’empirer.

Certains dermatologues conseillent même de passer le gant vingt secondes au micro-ondes après chaque usage afin d’en tuer les derniers microbes, ce qui ne fait que ralentir sa date de péremption. Alors à moins de prévoir un budget mensuel en luffas, peut-être est-il temps d’en faire le deuil — snif…

Si vous souffrez d’une dépendance aux plantes vertes, sachez que vous n’êtes pas seul.e.s. Et si vous n’en êtes qu’au stade du doute, le site Plant Addicts recommande de vous poser ces questions: est-ce que vos plantes sont toujours dans vos photos? Vos ongles sont toujours sales de terre? Vous achetez plus d’une plante par mois? Vous avez un.e ami.e attitré.e qui s’occupe de vos plantes quand vous partez? Si vous avez répondu oui plus d’une fois, il se peut que votre passion pour les plantes ressemble plus à une dépendance.

Rassurez-vous, cependant, car une solution existe. Et cette solution est très simple, car elle ne consiste qu’en une seule étape: arrêter d’en acheter. Seulement pour un petit moment, rassurez-vous. Prenez le temps d’apprécier celles que vous avez déjà pour qu’elles vous le rendent bien en s’épanouissant même au-delà de leur pot. À terme, pour vous récompenser d’être un bon parent, vous pourrez vous offrir un petit succulent!