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5 trucs pour recevoir sans se ruiner

Voici comment sauver votre portefeuille (et votre santé mentale).

Par
Hugo Bastien
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Vous et votre famille avez-eu le fameux brainstorm de « où est-ce qu’on fête Noël pis le jour de l’An c’t’année? »? Et bien sûr, au terme de cet échange, c’est vous qui avez été désigné.e comme l’heureux.se élu.e qui recevra tout le monde cette année?

Depuis, vous pensez déjà à tous les sacrifices financiers que vous devrez faire au cours de l’année pour vous remettre financièrement de votre réveillon. C’est normal.

Mais ne vous en faites pas trop, parce qu’on vous a préparé cinq trucs qui pourraient vous permettre d’entretenir « la magie des Fêtes » tout en y passant pas votre héritage.

#1. Calmez-vous sur les décos

Peut-être que je suis mort en dedans, que je ne crois plus à la magie des Fêtes ou que la neige me suffit pour me sentir en vacances, mais peut-on slacker sur les décorations ?

Je ne dis pas de ne pas décorer du tout. Mais est-ce qu’on est obligé.e.s d’acheter de NOUVELLES décorations chaque année, ou bonifier le kit qu’on a déjà?

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C’est possible de faire ses propres décorations après tout, et ça peut même servir d’activité pour les enfants un après-midi de grand froid (on le fait bien pour les citrouilles à l’Halloween non?) : guirlande en papier, dessins faits à la main, flocons à coller dans les fenêtres.

Ensuite garder les plus belles dans une boîte et ressortez-les l’année suivante.

Chez mes parents on utilise encore des décorations que moi et mes frères et sœurs avons fabriquées à l’école primaire, et chaque fois que je les vois, ça me fait retomber un peu en enfance.

Fak, allez-y mollement sur la déco, ou faites la vous-mêmes. De toutes façons, pas de danger qu’on oublie que c’est Noël : on se le fait rappeler depuis mi-septembre.

#2. Débuzzez avec les cadeaux

Je vous ferai pas l’exposé sur la consommation excessive, la planète qui brûle et tout le flafla. On le connaît déjà tous.tes. Je vous le fais donc en version télégraphique :

Arrêtez. Stop.

De. Stop.

Capoter. Stop.

Sur. Stop.

Les. Stop

Cadeaux. Stop.

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Si vos amis ou votre famille sont trop bébés pour réaliser que le temps des Fêtes ne devrait pas être le festival de la surconsommation, ben brassez-les un peu.

Pis attention, ça ne veut pas nécessairement dire pas s’offrir de cadeaux.

Il y a plein d’autres manières de dire à quelqu’un qu’il est important pour nous. Ça peut être d’offrir son aide sur un projet important pour elle ou lui; donner des objets (genre des vêtements) qu’il ou elle a toujours aimé chez vous, lui chanter une chanson importante pour lui, organiser un jeu pour tous les invité.e.s

En plus ça vous évitera de devoir garder des factures dans un tiroir dans l’éventualité que votre cadeau doive être remboursé.

#3. Ne remplissez pas le bar seul.e

Festivités riment aussi avec alcool (pas vraiment, mais vous comprenez l’expression). Mais quand on y pense, pourquoi ce serait à l’hôte de fournir à ses invité.e.s tout l’alcool nécessaire à se saouler ?

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On le sait, l’alcool coûte cher. Sans compter la multiplication des choix disponibles, qui va de la bière de micro au vin orange, en passant par les mocktails – pour celleux qui préfèrent la sobriété. On réalise que d’essayer d’avoir l’arsenal complet des choix qui plaira à tout le monde, ça fait saigner le portefeuille en maudit.

Chez nous, la règle c’est que les gens gèrent leurs propres consommations.

On est responsables d’amener notre alcool, weed et autres drogues récréatives (oui on n’est pas ben ben dans le jugement chez nous) pour la soirée, et l’hôte se concentre sur ses propres consommations également. Comme ça on se pacte à notre rythme, selon nos besoins, pis tout le monde sauve de l’argent. Je vous invite à faire pareil.

Petit truc économique : un joint d’un gramme de pot coûte 10 $, et peut offrir un buzz à au moins 6 personnes qui fument occasionnellement. Si j’ai appris quelque chose de mes années de CÉGEP, c’est que le weed est toujours la solution la plus économique.

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#4. Réinventez vos traditions

Finalement, quand vous pensez votre menu, permettez-vous de sortir de la boîte. On le sait, à l’aube de Noël, les prix des aliments « traditionnels » (poulet, dinde, canneberges, etc.) ne tomberont certainement pas en rabais.

Pourquoi pas en profiter pour faire un repas qui sort des traditions?

Est-ce que le temps des Fêtes se résume vraiment à une dinde sèche? Privilégiez par exemple les options végétariennes, qui sont souvent moins dispendieuses. Ça peut inclure des potages, des mets asiatiques ou simplement des pâtes. Ça va faire changement du bon vieux pâté à la viande.

Bref, surprenez vos invité.e.s (et vous-mêmes) en cuisinant quelque chose de bon, mais qui ne vous demandera pas ré-hypothéquer votre maison.

#5. Divisez la préparation du souper

Attention, ne pas lire ici : faites un potluck. De grâce, on sait tous comment ça finit : trois personnes apportent des chips, une autre de la trempette, pis la dernière s’occupe des ustensiles…

Je parle plutôt de séparer les différentes étapes du souper entre les invité.e.s.

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On demande à quelqu’un de faire l’entrée, l’hôte s’occupe du repas principal, et quelqu’un d’autre fait le dessert. Et si quelqu’un se sent d’attaque, vous pouvez aussi lui demander de créer un cocktail spécial pour la soirée. Comme ça on a un souper complet, sur le bras de tout le monde, et qui enlève pas mal de stress financier à la personne qui reçoit.

Dans ma tête, être l’hôte ne devrait pas rimer avec le fait de s’occuper de tout. Ça veut plutôt simplement dire : je vous accueille en ma demeure. Déjà que vous devrez faire le ménage le lendemain accompagné d’un mal de tête… Me semble que c’est ben en masse, non ?