5 signes qui trahissent votre surconsommation

S’il y a une chose que la pandémie nous démontre vis-à-vis de nos finances, c’est que se limiter à l’essentiel n’est pas intuitif pour tous. «L’essentiel c’est d’être aimé», me dira Ginette Reno (elle n’a pas tort). On va se pencher ici sur ces signes qui vous chuchotent doucement «surconsommation» à l’oreille, en chatouillant un peu.

Vous avez une paire de lunettes soleil qui s’agence avec chacun de vos t-shirts? Une paire de souliers pour chaque jour de la semaine? Lorsque vous ouvrez votre armoire à thé, des anges se mettent à chanter et un rayon de soleil illumine votre dernière acquisition?

Je comprends.

Je partage d’ailleurs votre passion pour le thé Oolong (particulièrement ceux de Taiwan). Sans vous départir de votre précieuse collection, la première étape, peut-être, serait de reconnaître le surconsommateur en vous. On le salue, hello Johnny!

«Un Grande latte au lait écrémé comme d’habitude Mario?»

Nombreux sont ceux qui avaient (ou ont toujours) cette habitude d’aller se chercher une boisson chaude au café du coin. Pour d’autres, ce sera le maquillage au Sephora, de trop régulières commandes au Simons, ou le religieux steamé moutarde chou du vendredi au snack du coin. Ou quand le livreur UPS commence à vous reconnaître, y’est peut-être temps d’avoir le bouton «achat» moins facile.

Marie Kondo vous le dira: ça fait du bien de faire le ménage dans ses choses. Ça libère, même. Là où devrait s’amener une introspection, c’est lorsque vous vous départissez d’objets que vous n’utilisez pas, tous les mois.

Et vous le savez déjà probablement. Vous vous sentez coupable d’accumuler autant. Se questionner avant de faire votre prochain achat spontané de chemise-à-la-couleur-extravagante-qui-vous-donne-un-teint-vert peut vous sauver un petit budget qui saura vous apporter davantage de plaisir dans le futur. Qui sait, peut-être est-ce assez pour un mois de loyer, un voyage, une nouvelle voiture?

Mise en scène: vous vous faites frauder et il y a un délai pour recevoir votre nouvelle carte de crédit. Résultat: il vous reste une carte de débit à transactions limitées, et vous devez vous abstenir de dépenser inutilement.

Si la perspective de ne pas pouvoir passer de commande Amazon vous donne des sueurs froides et que vous vous mettez à penser à faire votre épicerie au Pharmaprix pour sauver une transaction et vous permettre un moka frappé full crème fouettée… C’est peut-être le temps de réconforter votre enfant intérieur. De quoi a-t-il besoin, lui? D’amour et de sécurité? Tiens…

Vous ne pouvez passer devant une librairie sans y entrer. Rendu là, difficile de résister au dernier Marie Laberge, à un livre de psycho pop s’agençant parfaitement aux résolutions printanières et un nouveau recueil de recettes véganes (Ah, monde végétal, quand tu nous tiens!).

Résultat: ces nouvelles acquisitions font désormais partie de votre bibliothèque, ou trainent à côté de votre toilette, mais ne seront jamais consommées dans leur totalité. Vais-je aller en enfer? Non. Est-ce de la surconsommation? En effet, Charlotte.