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5 signes que vous allez vous faire « quiet fire »
Vous connaissez le quiet quitting? C’est cette tendance où des employé.e.s choisissent de se distancer de leur travail en ne faisant que le strict minimum requis. Eh bien, voici son pendant pour les employeurs : le quiet firing, une stratégie insidieuse utilisée pour pousser doucement, mais sûrement, un.e employé.e vers la sortie.
Si le terme semble moderne, le concept, lui, est vieux comme le monde du travail. Déjà, dans les années 90, le film Office Space illustrait ce phénomène avec un personnage qui se voyait retirer son matériel, son bureau et son salaire avant d’être relégué dans un placard. Une façon à peine déguisée de le pousser vers la porte… ou vers la folie.
Dans certains cas, le quiet firing est intentionnel. Par exemple, lorsque l’employé visé est permanent, cette méthode peut être utilisée pour éviter des complications juridiques ou syndicales. Cependant, il arrive aussi que ces comportements soient inconscients, résultant d’un mauvais leadership ou d’une dynamique toxique.
Qu’ils soient intentionnels ou non, voici les signes qui ne trompent pas :
1. On vous retire les projets intéressants
Vous avez l’impression de ne plus être dans la boucle des projets stimulants? Vous n’êtes plus invité.e aux réunions de brainstorming? Premier drapeau rouge.
De plus, si vos tâches deviennent de plus en plus répétitives, il y a de quoi s’interroger. En général, les responsabilités évoluent avec l’expérience. Si ce n’est pas le cas, il serait judicieux d’avoir une discussion franche avec votre superviseur.e.
2. On vous reproche des erreurs banales
Tout le monde fait des erreurs, mais si vous vous sentez particulièrement ciblé pour des bévues mineures, ça pourrait indiquer qu’on cherche à monter un dossier contre vous.
Que ce soit pour justifier un licenciement, bloquer une promotion ou limiter vos responsabilités, ce type de comportement est rarement innocent.
3. Des standards à géométrie variable
Fred arrive systématiquement en retard, mais personne ne lui fait de reproches. En revanche, vous encaissez des remontrances pour cinq petites minutes de retard. Cette différence de traitement est non seulement décourageante, mais peut aussi être un indicateur que votre présence n’est plus souhaitée.
4. Votre superviseur ne vous parle plus
Les rencontres hebdomadaires avec votre supérieur sont annulées les unes après les autres. Vos demandes pour une discussion sont ignorées ou repoussées. Ce silence peut être plus éloquent qu’un long discours : votre superviseur.e ne s’intéresse plus à vous, ou pire, ne vous considère plus comme un membre à part entière de l’équipe.
5. L’environnement de travail devient hostile
Harcèlement, intimidation, remarques désobligeantes ou micromanagement incessant : si ces comportements toxiques vous visent directement, c’est un signe qu’on cherche à vous forcer à partir.
Dans ces cas-là, vos options sont limitées, mais il peut être préférable de prendre les devants et de quitter cet environnement néfaste.
Que faire si vous remarquez ces signes?
Ces comportements ne signifient pas automatiquement qu’il faut plier bagage (sauf si vous êtes victime de harcèlement, bien sûr). Une bonne conversation avec votre superviseur.e peut parfois suffire à désamorcer la situation. Exprimez vos préoccupations avec clarté et professionnalisme.
La clé pour contrer le quiet firing? Ne pas rester quiet. Si vous sentez que votre position au sein de l’entreprise est en jeu, prenez les devants pour remettre les pendules à l’heure. Votre voix est votre meilleure alliée.