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5 signes que votre employeur n’est pas aussi inclusif qu’il prétend
À votre embauche, on vous a montré une série de vidéos sur l’inclusion, l’utilisation des pronoms et le harcèlement sexuel. Vous vous êtes senti.e en confiance, entouré.e de gens si diversifié.e.s, si ouvert.e.s. Vous vous dites que vous serez sûrement bien accueilli.e.
Mais après quelques mois, quelque chose cloche. Cette ouverture, vous vous en rendez compte peu à peu, semble cacher quelque chose de plus sournois. Peut-être que la politique d’équité, de diversité et d’inclusion de votre employeur, c’était juste une stratégie marketing derrière laquelle se cache… franchement pas grand-chose.
Affirmer des valeurs d’inclusion (et on va le dire… d’« éveil »), c’est bien vu. Mais c’est pas parce qu’un discours est partagé qu’il est incarné. Et ce n’est pas parce qu’une entreprise se targue d’être inclusive qu’elle l’est vraiment.
Mais comment s’en rendre compte, surtout quand on vient à peine d’arriver? Voici quelques signes qui ne trompent pas :
#1. Il y a du népotisme
Voilà un signe qui ne trompe pas. Si toutes les personnes en poste sont des ami.e.s d’ami.e.s du.de la grand.e patron.ne, c’est peu probable que la diversité soit un critère essentiel pour l’entreprise.
La diversité va au-delà de l’âge et de la couleur de la peau : elle inclut aussi une variété . Un environnement inclusif sait accueillir ces différences, même si ça peut parfois générer des débats animés.
Si tout le monde pense pareil, ça veut souvent dire que certaines voix sont écartées dès le processus d’embauche.
#2. Il y a de la diversité… en photos
Sur les affiches de l’entreprise, on pourrait se croire dans un épisode de Degrassi. Mais en réalité, le.la seul.e employé.e issu.e de la minorité est un.e agent.e de ménage qui travaille de nuit. . Pourtant, quand vient le temps de prendre des photos, on lui demande soudainement de se joindre à l’équipe.
En plus d’être hypocrite, cette pratique est insultante pour l’employé.e en question.
#3. Plus on monte, plus c’est blanc (et masculin)
L’expression « plafond de verre » décrit cette barrière invisible qui empêche les femmes d’accéder à des postes de pouvoir. Mais ce plafond existe aussi pour les minorités. Bien des entreprises respectent la diversité lors de l’embauche, surtout si elles ont des quotas à respecter, mais, lorsqu’il s’agit de promotions, ce sont toujours les mêmes qui les obtiennent.
Malheureusement, le changement vient rarement de la base. Tant que la diversité demeure cantonnée aux échelons inférieurs, elle n’est qu’un rêve inachevé.
#4. On fait appel à la diversité uniquement dans des cas spécifiques
La compagnie lance un produit destiné aux jeunes. Que font les dirigeant.e.s? Ils et elles invitent des jeunes à la table de décision. L’intention est bonne, mais chaque jeune invité.e est caucasien.ne, neurotypique, issu.e d’un milieu aisé, sans limitations fonctionnelles… vous voyez le profil. Bref, ils ne représentent pas réellement tous les jeunes.
Les femmes n’ont pas uniquement des idées sur les sujets féminins, les jeunes sur les sujets de jeunes, etc.
#5. C’est le patron qui décide tout
Dans un milieu où la hiérarchie est figée et où les idées viennent uniquement du haut, s’il n’y a pas de diversité au sommet, rien ne changera. Vous aurez beau avoir la masse salariale la plus diversifiée du monde, si l’environnement ne laisse pas place aux nouvelles idées et à la collaboration, l’inclusivité restera illusoire.
En fin de compte, savoir reconnaître la richesse des individus, sortir des idées reçues et être ouvert aux autres, n’est-ce pas là la clé de l’inclusivité.