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5 raisons pour lesquelles les cours d’été ne sont pas si pires

De quoi se motiver lors de votre session d'été.

Par
Clara Beaulieu
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C’est avec de bonnes intentions qu’en février dernier, je me suis inscrite à un cours d’été, ne me doutant pas que la motivation me manquerait grandement une fois rendue au mois de mai. Maintenant que les températures plus clémentes et les terrasses sont de retour, je trouve difficile d’idéaliser mon mardi soir, assise sur un banc d’école.

Bien que l’idée de manquer quelques couchers de soleil dans un parc au cours des prochaines semaines ne m’enchante pas particulièrement, les premiers jours de mon trimestre d’été ont étonnamment été agréables, si bien qu’ils m’ont fait réaliser que, finalement, un cours d’été, ça s’endosse bien. Voici donc 5 raisons pour lesquelles les cours d’été ne sont pas si pires.

1- Endosser, mais endosser moins longtemps

D’abord, je tiens à rappeler que la formule intensive offerte au trimestre d’été se veut très séduisante. Acquérir le même nombre de connaissances qu’un trimestre régulier en deux fois moins de temps? Oui, s’il vous plaît!

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Je conçois que se présenter à son cours alors que la saison des pique-niques fait son grand retour est très difficile. Toutefois, j’estime qu’il est important de conserver une vue d’ensemble; une fois le trimestre intensif terminé, il restera encore deux mois avant la rentrée scolaire. Ainsi, contrairement à un trimestre régulier, les périodes d’adversité sont beaucoup moins longues.

2- Des profs en mode été

Si les étudiant.e.s nécessitent une pause à la suite de deux trimestres difficiles, il est fort probable que les membres du corps professoral ressentent ce même besoin.

Probablement tout aussi épuisé.e.s par l’année scolaire qui vient de s’écouler, les professeur.e.s qui enseignent un cours d’été tendent à être plus indulgent.e.s et conciliant.e.s. D’après mes observations, que ce soit au niveau des attentes liées aux travaux ou encore dans la densité des cours, on peut s’attendre à une attitude plus détendue de leur part.

Cette approche différente me réconforte grandement. En effet, se retrouver avec un.e professeur.e qui comprend notre fatigue rend le trimestre plus agréable.

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3- À bas avec les exigences élevées

Dans la même ligne d’idées, j’ai remarqué une diminution significative des attentes quant aux heures de travail personnel. D’ordre général, les universités recommandent six heures de travail hors classe par cours. Ainsi, alors que les terrasses font leur retour, il est permis de dire que cette exigence est très peu attrayante.

Je suis peut-être l’étudiante la plus chanceuse, car contrairement aux trimestres d’automne et d’hiver, je n’ai aucun travail à ramener à la maison. En effet, je n’ai aucun devoir et aucune étude (du moins à ce que je sache) à faire en dehors des heures du cours.

Pour ma part, je considère que cette petite particularité fait une énorme différence. En effet, il s’agit d’une situation gagnant-gagnant; ce gain de flexibilité me permet davantage de profiter des terrasses tout en accumulant des crédits.

4- Tous dans le même bateau

J’ai rapidement constaté qu’il y a une certaine solidarité qui s’installe entre les participant.e.s d’un cours d’été. Ayant choisi un cours complémentaire ce trimestre, je me suis retrouvée dans un groupe éclectique de personnes issues de programmes variés. Ainsi, faire un cours sans ma cohorte habituelle est un changement bienvenu.

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D’une part, puisque personne ne semble se connaître, nous semblons tous également gêné.e.s et, d’autre part, puisque le cours se déroule à un moment défavorable, nous avons un sujet en commun sur lequel nous pouvons chialer. Alors, à bien des égards, l’impression d’être dans le même bateau avec ses nouveaux et nouvelles camarades de classe est une excellente source de motivation.

5- Trimestre d’été = Trimestre d’automne et d’hiver allégés

À mon sens, le mois de mai est réservé au repos. Après deux trimestres chargés et accompagnés par des températures déprimantes, la pause de quatre mois avant la rentrée scolaire en septembre se veut quasi obligatoire.

Ainsi, poursuivre un cours d’été est assez illogique; l’idée de se retrouver si rapidement sur un banc d’école se veut contrariante. Toutefois, j’estime qu’un trimestre en pleine saison estivale a ses avantages. Notamment, il s’agit d’un petit investissement.

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En effet, il faut se rappeler que récolter ses crédits lors du trimestre d’été est synonyme de trimestres automnal et hivernal allégés. Alors, en septembre, c’est avec un sourire aux lèvres que je consulterai mon horaire moins chargé.

Pas si mal, pas si mal du tout !

En toute honnêteté, j’étais très réticente à l’idée de poursuivre un cours cet été, si bien que j’avais songé à l’annuler. Même si ce dernier brime un peu la vision que j’avais de mon été, j’estime qu’il est bel et bien accompagné de quelques avantages.

Ainsi, le retour sur les bancs d’école fut plus précipité que souhaité, néanmoins, avec cette perspective, j’envisage un trimestre plutôt facile et agréable.