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5 mythes à connaître avant de lancer sa start-up
OMG. Vous avez trouvé L’IDÉE qui va révolutionner le monde des communications/technologies/insérez l’option de votre choix ici? Vous vous voyez déjà rire à gorge déployée sur une terrasse trendy en jasant de votre nouveau bébé, votre start-up adorée? Et sérieusement, qui sait (ouin, qui?), vous êtes peut-être vraiment the next big thing.
Lancer sa propre start-up, ça a son attrait. À coup d’entrepreneur.e.s innovateurs.trices à l’aura bien shinée qui clament à qui veulent bien les entendre que « s’affranchir du 9 à 5 pour suivre ses rêves, c’est la clé du bonheur, baby », dur de ne pas avoir envie de faire un petit copier-coller sur notre propre vie.
C’est bien joli tout ça, mais de quoi devriez-vous vous méfier avant de dire ciao bye à votre patron?
C’est bien joli tout ça, mais de quoi devriez-vous vous méfier avant de dire ciao bye à votre patron? Voici cinq mythes qui rendent la vie de founder un peu plus glamour qu’elle ne l’est en vérité.
Bye bye boss!
À partir de maintenant, vous êtes maître.sse de votre destinée! Plus question de dealer avec des demandes farfelues, des remontrances absurdes ou des coups d’oeil interrogatifs dès que vous osez vous lever de votre bureau en dehors des moments de pauses prévues. C’est vous qui décidez absolument tout : vos objectifs, vos tâches, vos envies, vos priorités…
Sure. Mais tout ça, en vous fiant aux personnes qui ne cesseront pas comme par magie de vous entourer. Lancer une start-up, c’est réaliser un rêve, mais c’est aussi se retrouver face à une bunch de monde auquel vous n’auriez jamais pensé (en cent ans) avoir affaire.
Que ce soit des client.e.s exigeant.e.s, des collègues anxieux.ses, des partenaires trop intenses pour le rôle, un.e comptable pas tant bon.ne avec les chiffres : ces personnes auront aussi leur petite idée en tête… Et elles ne se gêneront pas pour vous la partager.
À vous l’horaire de feu!
C’est vrai que vous pourrez snoozer à l’infini si la veille a tourné en 5 à tard, que ce sera possible de crasher un cours de yoga à 10h15 juste-parce-que-pourquoi-pas et que votre sandwich plate pourra miraculeusement se métamorphoser en brunch copieusement arrosé de mimosas.
Partir une business, c’est trippant, excitant, valorisant… Et c’est aussi long, intense et prenant.
Partir une business, c’est trippant, excitant, valorisant… Et c’est aussi long, intense et prenant. Les heures risquent de s’accumuler au rythme des défis, ce qui n’est pas peu dire. Les premières années d’une start-up sont souvent loin d’être une passe équilibrée dans la vie de ceux qui se lancent dans l’aventure…
Votre famille et vos amis devront sûrement s’armer de patience devant vos (multiples) absences. Et c’est sans parler de votre carte de gym qui vous fera de l’attitude et vos chaudrons qui risquent de se recouvrir d’une fine couche de poussière tellement vous n’aurez plus le temps de cuisiner.
C’est LA FAÇON de faire la piasse
Si vous avez l’idée du siècle dont telle ou telle industrie a besoin maintenant, c’est bien possible que votre compte en banque se garnisse rapidement. La plupart du temps, c’est plutôt le contraire qui se produira. Du moins, au début. Entre la recherche de crédibilité, les croûtes à manger, les bonnes personnes à rencontrer et les échecs à essuyer… Autant se le dire franchement : lancer une start-up implique souvent des années de vache maigre.
C’est le struggle éternel et un des cercles les plus vicieux de tous : en démarrage, vous aurez besoin de tous les bras et les points de vue du monde pour assurer votre montée… Mais comment trouver l’argent pour payer tout ce beau monde? En vous fiant à la générosité, en grattant les fonds de tiroir et en disant non pour la quinzième fois à un souper entre amis (sur une terrasse trendy, of course) pour vous régaler de Kraft Dinner.
Une tour de verre vous attend
Qui pense start-up peut penser bureau extraordinaire au design réfléchi expressément en fonction des employés. Désinvolte, un brin en désordre, hors des cadres traditionnels (parce qu’on crée ici!)… Sans oublier la table de baby-foot pour se détendre un brin. Retournez voir les points 2 et 3, pour le fun.
Quand le temps et le budget manquent, votre bureau peut vite prendre la forme d’un portable posé sur vos genoux… dans votre salon.
Quand le temps et le budget manquent, votre bureau peut vite prendre la forme d’un portable posé sur vos genoux… dans votre salon. Et votre crew devra s’y faire durant les premiers miles, le temps que vous ayez assez d’argent pour payer un loyer sans vous ruiner. Et ça, c’est si vous décidez un jour d’aller dans cette direction. On ne se le cachera pas, le télétravail est assez sexy merci. Pourquoi vous priver de cette économie si votre business s’y prête?
Vous allez vous péter la gueule
C’est ça l’affaire. Pour chaque personne qui vous encourage, il y en aura 14 502 personnes – un peu comme moi avec cet article, my bad – dans votre chemin pour vous dire « qu’il y a des risques hein, de se lancer en affaires comme ça ». Jasez de vos plans à un souper de famille, juste pour voir.
Je dois avoir un petit côté rêveur, parce que je pense que c’est tout à fait possible de lancer la prochaine start-up qui vous méritera des high fives admiratifs de toute votre industrie. Ne jetez pas votre idée avec l’eau du bain. Keep on dreaming, mais posez des questions aux bonnes personnes – comme quelqu’un qui s’est lancé dans la même aventure que vous, tiens – avant de vous lancer.
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