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5 habitudes (réalistes, promis) pour augmenter votre productivité

Courir 5 km et boire 2 litres d’eau quotidiennement? Merci, mais non merci.

Par
Florence La Rochelle
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La rentrée (ou le retour au bureau) est à nos portes. Si vous êtes comme moi, vous avez envie de commencer la nouvelle année « scolaire » du bon pied, mais vous êtes aussi exaspéré.e.s par les standards inatteignables dont on fait la promotion en ligne, du genre « vous n’avez qu’à courir 5 kilomètres tous les matins » ou encore « faites-vous un smoothie vert avec tous ces ingrédients pas achetables ».

Soyons honnêtes. Le commun des mortels n’a pas le temps, ni la volonté d’ailleurs, de faire ça (et si c’est votre cas, êtes-vous correct.e.s?). Voici donc 5 habitudes toutes simples pour booster votre productivité.

Prendre des pauses pour mieux recommencer

C’est prouvé, les humain.e.s sont conçu.e.s pour alterner entre dépense et renouvellement d’énergie, avec des cycles mentaux d’environ 90 minutes. Ignorer ce besoin naturel, ça peut entraîner une baisse de qualité dans les décisions et la performance mentale.

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La technique Pomodoro, où l’on travaille intensément pendant un plus petit cycle de 25 minutes puis prend une pause de 5 minutes, est recommandée pour maintenir l’efficacité.

Prendre des pauses, ça rend aussi plus créatif.ive. Vos idées qui surgissent pendant votre trajet de métro ou sous la douche ne sont pas le fruit du hasard, mais résultent d’une prise de recul inconsciente.

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Le cerveau est conçu pour détecter et répondre au changement, et une attention prolongée à une seule tâche peut nuire aux performances cognitives.

Vos pauses vous aident aussi à vous garder motivé.e.s, surtout quant à vos objectifs à long terme : pour une tâche exigeante nécessitant une attention soutenue, la recherche montre que détourner brièvement notre esprit de l’objectif peut renouveler et renforcer la motivation.

Et si vous ne prenez pas de pause en travaillant, voici ce que vous risquez : la fatigue, le stress chronique et une exposition continue aux hormones de stress, pouvant entraîner divers problèmes de santé mentale et physique. Essentiellement, less is more.

Dormir pour être mieux éveillé.e

Il faut viser autour de 6 à 8h de sommeil par nuit, au minimum, pour être réellement productif.ve au travail. Paradoxalement, une étude suggère que le travail est le principal facteur à l’origine des troubles du sommeil, qui touchent pas moins de 45 % des adultes. Prioriser le sommeil, c’est donc éviter de se retrouver dans ce cercle vicieux.

Dormir assez, c’est la première étape, mais dormir bien, c’est l’objectif ultime.

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Pour augmenter la qualité de votre sommeil, vous pouvez instaurer une petite routine pré-dodo (oui, comme les bébés), éviter l’alcool trop tard le soir, et mettre les écrans de côté au moins une heure avant de sauter au lit.

Les bienfaits d’une bonne nuit de sommeil sont nombreux, comme la récupération des capacités physiques et cognitives, l’amélioration des facultés mémorielles et le bon fonctionnement du système immunitaire. De façon générale, ceux et celles qui dorment entre 7h et 8h par nuit obtiendraient un gain de productivité de 20% par rapport à ceux et celles n’ont qu’entre 5h à 6h de sommeil par nuit, selon les études.

S’exposer à de la lumière naturelle

Oui, te poser sur ta terrasse pendant quelques minutes le matin, ça peut faire toute la différence dans ta journée. Et si tu peux avoir des sources de lumière naturelle près de ton espace de travail, encore mieux.

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Un récent sondage mené par le cabinet de conseil en RH Future Workplace dévoile que l’accessibilité à la lumière naturelle et aux vues extérieures, c’est ce que les employé.e.s recherchent le plus dans un milieu de travail.

Cette préférence pour la lumière naturelle est appuyée par des chiffres significatifs :

47 % se sentent fatigué.e.s en raison de son absence et 70 % rapportent que la lumière naturelle améliore leurs performances au travail.

Effectivement, la lumière permet de faire le plein de vitamine D, en plus d’être bénéfique pour notre santé mentale et notre sommeil – oui, juste en se posant au soleil!

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« Le repas le plus important de la journée »

Beaucoup ne le font pas par manque de temps, mais c’est essentiel pour partir votre métabolisme et stabiliser le niveau de sucre dans votre sang. Et ça, ça permet d’avoir un niveau d’énergie constant au cours de la journée. Par contre, il ne faut pas mélanger la mauvaise habitude de ne pas déjeuner le matin avec le fait de pratiquer le jeûne intermittent.

En fournissant une source d’énergie essentielle après une période de jeûne nocturne, le déjeuner permet de reconstituer les réserves de glucose dans le cerveau et les muscles.

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Ça a un impact direct sur les fonctions cognitives comme la concentration, la mémoire et la prise de décision.

Un petit-déjeuner adéquat fournit également une sensation de satiété qui aide à prévenir les fringales et les distractions liées à la faim, ce qui favorise une concentration prolongée sur les tâches à accomplir.

Quoi manger ? Une étude japonaise suggère que manger de la crème glacée au petit-déjeuner pourrait améliorer la performance cérébrale en stimulant l’éveil et l’activité cérébrale. Mais bon, c’est sur que commencer sa journée en mangeant des fibres et des minéraux, c’est pas une mauvaise idée non plus.

Dire non : un superpouvoir

Eh oui, la capacité de dire non est un atout inestimable pour la productivité. En refusant les engagements qui ne correspondent pas aux objectifs clés, on alloue plus de temps et d’énergie aux projets essentiels.

Un simple « non » prévient la surcharge de travail et la dispersion d’efforts.

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Ça permet aussi de maintenir un équilibre entre les responsabilités professionnelles et personnelles, favorisant une meilleure concentration et réduisant le risque d’épuisement professionnel.

En s’engageant uniquement dans les tâches qui correspondent à votre vision à long terme, vous améliorez la qualité du travail accompli et l’efficacité globale, tout en préservant votre santé mentale et votre créativité. Bref, « non » est un petit mot qui vaut le malaise.