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Le climat politique de novembre est plus frustrant que jamais. C’est pas compliqué, on dirait que chaque nouvelle ne fait qu’alimenter le cynisme de la population.
Alors que des subventions gouvernementales sont dilapidées pour faire venir une équipe de hockey américaine, le gouvernement délaisse les banques alimentaires et les projets de transport en commun. Les députés s’octroient des hausses de salaire indécentes, les policiers en obtiennent une pas pire, mais les professions féminines, les fameux « anges gardiens » de la pandémie sont laissées pour compte, comme elles « attachent moins d’importance au salaire » que les hommes.
C’est pas moi qui le dis, c’est le premier ministre.
Bref, rien d’étonnant à ce que la population soit en faveur de la grève du secteur public et ce, malgré le fait que c’est elle qui écopera en bout de ligne.
Parce qu’on s’entend, si les travailleurs se tannent et finissent par quitter le secteur public, c’est tout le monde qui va écoper (sauf ceux qui sont assez riches pour skipper la file et aller au privé).
Sans surprise, le bras-de-fer qui s’amorce ne risque pas de se régler rapidement. Mais pour aider les grévistes d’ici là, voici quelques actions que vous pouvez prendre et qui permettraient d’accélérer les choses, et de faire passer un message clair à notre gouvernement qui s’engraisse le portefeuille pendant que la population rush.
1-Écrivez à votre député
Vous voulez faire passer un message à votre député.e? Écrivez-lui.
Si votre député.e est membre d’un autre parti que celui en place, alors n’hésitez pas à écrire aux ministres de la Santé et de l’Éducation, Christian Dubé et Bernard Drainville et à la présidente du conseil du trésor, Sonia Lebel.
Pour trouver leurs coordonnées, visitez assnat.qc.ca.
2-Participer aux manifestations
Renseignez-vous sur les actions militantes dans votre secteur et joignez-vous aux marches et aux manifestations en cours.
Faites du bruit! À qui la rue?
3-Accommodez vos employés
Vous êtes patron et vos employés ont des enfants d’âge scolaire? Soyez ouverts au télétravail, à l’utilisation de congés de maladie et à la présence d’enfants dans les bureaux.
un argument de taille dans la négociation en cours sont les difficultés rencontrées par les parents d’enfants qui vont à l’école.
Plus vous serez compréhensifs et accommodants, plus vous permettrez aux syndicats de prendre le dessus dans ce jeu de patience.
4-Entraidez-vous entre parents
La pandémie et le manque de places en garderie nous ont appris que l’entraide était la clé pour élever nos enfants. À nouveau, il nous faudra redoubler d’ingéniosité pour assurer leur garde pendant les heures de bureaux.
Regroupez-vous entre parents et partagez la garde des enfants pendant les jours de grève afin de réduire la pression sur tout le monde. Et si vous êtes grand-parents, n’hésitez pas vous aussi à proposer votre aide.
5-Affichez votre soutien
Ça peut sembler très banal que de changer sa photo de profil sur les réseaux sociaux, mais la force du nombre envoie quand même un message. C’est un minimum, mais il faut bien commencer quelque part.
Et pourquoi pas un petit coup de klaxon en passant devant les lignes de piquetage ?