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Avec toutes les obligations de dépenses pour prendre soin d’un animal, ça peut sembler difficile d’économiser quand on aime d’un amour inconditionnel son chat de Bengal ou son husky.
Le magazine Protégez-vous a d’ailleurs tenté d’estimer le coût total des soins associés à l’adoption d’un chien dont la durée de vie est de 14 ans.
Verdict : avoir un chien coûterait environ 45 000$.
Ce qui représente presque 300$ par mois !
Heureusement, il existe quelques astuces pour ne pas brûler toutes ses économies dans un être qui ne lave même pas la vaisselle.
Prévenir pour guérir
D’abord, il faut savoir que bien nourrir son animal, ça peut éviter de se retrouver chez le vétérinaire.
Comme l’explique l’Ordre des médecins vétérinaires, la diète d’un animal joue un rôle clé dans le maintien d’une bonne santé.
En misant sur une alimentation équilibrée et riche en nutriments, vous réduirez les risques de visites chez le vétérinaire – et de dépenses imprévues!
Une couverture d’assurance appropriée
Il existe une panoplie de couvertures offertes par différentes sociétés d’assurances comme Desjardins, Pet Secure, Pet Plus Us et plusieurs autres.
Celles-ci permettent de couvrir une partie des frais exigés par certains soins vétérinaires et varient selon les caractéristiques de votre animal. Il est donc important de vérifier ce qu’elles couvrent, les coûts qui y sont associés, mais surtout les exclusions.
Certains types de soins peuvent être exclus des couvertures d’assurance, souvent en raison de la génétique de l’animal.
Par exemple, comme l’explique la société d’assurance Trupanion, un golden retriever pure race est plus à risque de développer des problèmes de hanches ou d’articulation.
Il est donc possible qu’un assureur refuse de couvrir ce type de soin.
la stérilisation GRATUITE
Chaque année, entre le 1er mars et le 31 octobre, la ville de Montréal offre un programme de stérilisation animalière gratuite destiné aux personnes à faibles revenus.
Un nombre limité de places est offert. Pour savoir si vous y êtes admissible, une liste indiquant les seuils de faibles revenus est disponible sur le site de la ville.
Certains organismes, comme Proanima, qui se spécialise dans les soins pour les chats, offrent également des services à coûts réduits pour les personnes avec moins de moyens financiers. Comme indiqué sur leur site, un service incluant la stérilisation, les vaccins de base, l’analgésique et le vermifuge de l’animal est offert dans 14 villes et municipalités de la province au coût de 110$.
L’OBNL Communo-Vet
Pour ceux et celles qui seraient établi.e.s dans le Bas-Saint-Laurent, la clinique Communo-Vet située à Saint-Pascal offre des services communautaires à tarifs réduits aux personnes en situation de précarité financière.
À la clinique ou à domicile, l’équipe vétérinaire offre des soins de base aux propriétaires de chiens et de chats.
Pour les plus démuni.e.s
L’Université de Montréal facilite l’accès à des services vétérinaires pour les jeunes en situation d’itinérance avec sa Clinique des animaux des jeunes de la rue.
Une fois par mois, les mercredis, quelques étudiants de la Faculté de médecine vétérinaire et des étudiants de la Technique en santé vétérinaire issus du Cégep de Saint-Hyacinthe deviennent les anges gardiens des animaux. Se rendant en plein cœur du centre-ville de Montréal, au centre de jour Dans la rue, plusieurs types de services sont offerts : de l’information quant à la prévention de différentes maladies à l’examen général de l’animal.
Une excellente manière de joindre l’utile à l’agréable, autant pour les étudiant.e.s que pour les jeunes et leurs animaux!