5 façons de rentabiliser votre présence sur les médias sociaux 

Si vous êtes comme moi, vous avez cette petite alerte vicieuse qui vous dit combien de temps de vie a été perdu à être un zombie sur votre téléphone. Ça fait toujours mal d’être confronté à la réalité. Parlez-en à Juliette en 2018 qui a réalisé qu’avoir beaucoup d’amour à donner n’est pas assez pour que ma fougère continue à vivre. RIP Dominique-la-fougère.

On passe un temps fou à défiler nos fils d’actualité sans but précis. Mais étant le genre de personne qui chattait en 1998 (j’avais 8 ans quand j’ai utilisé «asv svp» la première fois) et qui a fait son premier site web sur Geocities en 2001 (je créais des «dollz» à l’image de mes amies et mes sœurs). Bref j’suis pas mal chum avec les zinternets et tendances web depuis toujours.

Je vous partage donc, doux lecteurs, des trucs pour tirer profit de cette ring light reçue à Noël ou ce micro qui ne servira pas à faire des podcasts.

Il y a bien sûr YouTube qui peut rapporter de l’argent si vous avez une grande audience. Autrement, les marques vont parfois préférer contacter des petits comptes Instagram qui créent du contenu de qualité et ont un bon taux d’engagement (en français: beaucoup de gens qui commentent et aiment les choses que vous publiez).

En tant que fille un peu drôle qui partage beaucoup de contenus végé sur mon compte Instagram, on m’a envoyé des desserts, des boîtes-repas et des crèmes pour le visage pour que j’en parle. Je joue l’influenceuse de façon très amatrice (quoique maintenant que j’ai un ring light, je peux assurément me prétendre professionnelle) et je n’ai pas encore eu de revenus grâce à des partenariats. Mais des cadeaux qui m’épargnent des dépenses, ça vaut déjà le coup!

Si vous êtes un comptable qui aime faire des jokes de finance sur TikTok et en story Instagram, ça peut vous faire gagner des clients. Même chose si vous faites des chandelles et aimez parler en vidéo de votre histoire, vos inspirations, l’achat éthique de vos matériaux, etc. Certains de vos abonnés seront enclins à acheter vos produits, puisqu’ils vont avoir le sentiment qu’ils vous connaissent, et le lien de confiance sera établi. #Marketing101

De plus en plus de compagnies permettent de créer un code unique qui puisse vous donner un rabais sur votre prochaine commande. Il y a bien sûr Amazon qui offre des codes d’affiliés grâce auxquels vous bénéficierez d’une commission sur les ventes qu’ils feront grâce à vous. Mais si on regarde à une échelle un peu «moins» mondiale, beaucoup d’entreprises offrent des codes pour recommander un ami. Je pense à UberEats, SkipTheDishes, ou si vous feelez «épicerie fancy» les fermes Lufa, par exemple!

Dans les dernières années, j’ai été agréablement surprise de voir à quel point les gens qui me connaissent sur les médias sociaux étaient prêts à me recommander pour des emplois ou des contrats.

De dire ouvertement qu’on cherche un emploi ou des contrats, et nommer sa dream job ou son dream contrat, ce n’est pas mal vu. En fait, c’est très positif! Ça permet à ceux qui nous aiment de pouvoir nous aider et potentiellement collaborer.

Disons que ce n’était pas tout à fait un métier quand j’ai commencé mon premier blogue de voyage Juju en Angleterre il y a 10 ans, mais ça l’est certainement aujourd’hui. Vous pouvez devenir des experts Instagram ou Facebook, mais ici, la variété vous amènera de la valeur: explorez TikTok, Pinterest, Twitter et YouTube. Avoir une vision plus large des médias sociaux et ce qui fonctionne sur chaque plateforme vous servira assurément comme atout.

Et après? Commencez un projet personnel pour vous former à la tâche, ou proposez à un ami ou un cousin de l’aider avec les médias sociaux de son entreprise. Ça s’ajoute sur un CV (encore mieux: sur votre LinkedIn) et vous pourrez savoir de quoi vous parlez lorsqu’un potentiel employeur vous parlera de ROI optimal, de taux d’engagements et de portée.