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En gravel bike, on peut s’aventurer presque partout. Dans un champ ou dans une grande réserve faunique, sur un sentier de VTT ou sur un chemin forestier, le risque d’imprévu est beaucoup plus élevé qu’en vélo de route ou de montagne. Pour ne pas se retrouver dans l’eau chaude, il vaut la peine d’être un peu plus préventif.ive avant d’aller pédaler dans la garnotte.
Ces cinq essentiels permettront aux gravelleux et gravelleuses d’être prêt.e.s pour toutes éventualités lors de leur prochaine sortie.
Un filtre à eau portatif
Pour apporter de l’eau, il y a des limites à ce qu’un vélo peut transporter. Lors des longues sorties, les deux ou trois emplacements pour gourdes d’un gravel bike peuvent s’avérer insuffisants. Aussi, entamer une ride avec toute l’eau nécessaire pour la journée, ça alourdit le vélo.
Certains filtres à eau portatifs ne pèsent que quelques grammes et sont ultra compacts. Ils rendent l’eau de presque n’importe où potable, pour éviter d’être à sec après de nombreuses heures en selle. Ils se glissent facilement dans la poche arrière d’un maillot et permettent de demeurer hydraté.e en cas de pépin.
Nul besoin de transporter trop de bidons d’eau pesants. Deux gourdes et un filtre à eau, c’est tout ce qu’il faut pour rester bien hydraté.e, peu importe l’endroit où votre gravel bike vous mènera.
Des plans B
En planifiant un trajet de gravel bike à l’aide de cartes et d’imagerie satellite, il est difficile de connaître l’état réel des chemins et des sentiers. Il se peut qu’un grand sapin bloque la trail, que les hautes herbes rendent le passage impossible ou que la route indiquée par Google Maps passe par des chemins privés. Dans ces situations, il est rassurant d’avoir préparé quelques itinéraires alternatifs.
En prenant en note les intersections à proximité et en observant les options près des passages plus incertains du trajet, on évite d’avoir à revenir sur ses pas et on peut continuer sa sortie. Mieux vaut connaître les options pour éviter de se perdre, ou pour ne pas avoir à mettre une fin abrupte à la sortie quand le trajet devient impraticable. Après tout, les changements de plans font eux aussi partie de l’aventure!
Une carte format papier
Dans le bois, au beau milieu de nulle part, un téléphone cellulaire est l’outil le moins fiable pour trouver son chemin. Que ce soit une infiltration d’eau, un manque de signal ou une batterie à plat, l’un de ces problèmes a de fortes chances de survenir. Pour rester sur le droit chemin en gravel bike, il est conseillé d’y aller à l’ancienne en utilisant des cartes en format papier. Se procurer ou imprimer une carte officielle de la région est le moyen le plus sûr pour ne pas prendre la mauvaise direction et se retrouver à Saint-Clinclin-des-Meumeux.
Une fois l’itinéraire prêt, il est aussi judicieux de noter les directions à prendre à chacune des intersections pour savoir rapidement quel chemin de gravelle emprunter.
En prenant ces précautions, il devient beaucoup moins facile de se perdre. On conseille évidemment de glisser tous ces documents dans un sac étanche à l’eau, pour éviter de perdre le nord sous la pluie!
Quelques outils supplémentaires
Parfois, en gravel bike, on se retrouve très loin de l’atelier de vélo. En plus des essentiels de réparation, il vaut la peine de partir avec quelques outils supplémentaires que l’on n’apporterait pas nécessairement en vélo de route ou de montagne.
Pour les chambres à air de secours, il ne faut pas se gêner pour en apporter plus d’une. Quand la malchance s’abat sur un.e cycliste, il peut arriver qu’il ou elle crève plusieurs fois ses pneus. De plus, les sentiers de gravel bike sont souvent très irréguliers et propices aux crevaisons. Il vaut toujours la peine de pédaler avec le poids supplémentaire d’une chambre à air d’extra.
Quand vient le temps de regonfler le pneu une fois la crevaison réparée, une pompe portative manuelle est de mise. Même si elles sont plus légères, les cartouches d’air comprimé sont à éviter en gravel bike, parce qu’elles sont à usage unique et parce qu’elles nécessitent de ne pas manquer sa shot. La pompe manuelle est un moyen fiable et réutilisable de gonfler ses pneus. C’est ce qu’on recherche quand on est dans le bois au beau milieu de nulle part.
Pour se sortir du trouble et pour faire des réparations ou des ajustements plus complexes, une paire de pinces et un couteau peuvent être très utiles. Peu importe le bris, ces outils ne sont jamais de trop.
Ces outils supplémentaires ne prennent que très peu de place et peuvent être partagés entre les membres d’un groupe. Dans certaines situations, ils peuvent littéralement vous sauver de la catastrophe.
Vous voilà mieux armé.e pour pédaler en toute confiance lors de votre prochaine sortie de gravel bike!