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5 dépenses pour se féliciter d’avoir passé à travers 6 mois de pandémie
Mine de rien, nous sommes déjà rendus au mois de septembre, ce qui veut dire qu’on a maintenant six mois de pandémie derrière la cravate. Ça nous rajeunit pas hein!
Eh oui, déjà six mois que l’année 2020 nous a regardés dans les yeux en disant «Just watch me», avant de pisser sur tous nos projets sans se laver les mains après.
Sauf que si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez passé au travers malgré tout. Je ne sais pas votre état actuel, mais je sais qu’au moins vous avez survécu, et que comme moi, vous aurez besoin d’un petit boost pour continuer à évoluer dans ce nouveau monde pandémique.
Avec un peu de chance, il vous reste aussi un peu d’argent que vous avez fait en travaillant en mettant les bouchés doubles, ou bien en appliquant pour la PCU (moi je suis dans la deuxième catégorie, avant que vous demandiez). C’est maintenant le temps de dépenser cet argent gagné durement (ou presque) pour célébrer six mois d’apocalypse.
Voici 5 dépenses à faire DRETTE LÀ.
Un séjour en nature
Lorsque j’étais ado, en tant qu’habitant de la banlieue, je croyais que vivre en ville serait le rêve ultime. Dans une place où l’autobus passe une fois aux deux heures, l’idée de pouvoir prendre la 139 aux 10 minutes semblait relever de la science-fiction.
Mais avec la pandémie, Montréal a montré une autre facette de sa personnalité : celle où il n’y a presque pas de nature à portée de pied. Oui bon, un parc ici et là, mais où sont les forêts dans lesquelles on n’entend pas passer de chars à 100 mètres?
Si vous avez souffert vous aussi du manque de nature dans votre quartier, c’est le temps de vous booker un séjour de camping pour quelques jours. Juste le temps de faire le vide, apprécier le silence et faire un feu de camp sans risque de déclencher un incendie sur votre rue.
Ne sous-estimez pas les bienfaits qu’amènent quelques jours dans le bois, à condition bien sûr d’avoir amené du chasse-moustique.
Des plantes
On s’apprête à entrer dans la phase la plus difficile et casanière de l’année. Avec l’automne qui s’en vient, c’est le temps de mettre un peu de vie dans votre chez-vous, parce que croyez-moi, on ne sortira plus beaucoup dans quelques semaines. Quand c’est rendu que le karaoké est interdit, tu sais que la saison va être longue.
Faites donc une virée dans un magasin de plantes et ramenez-en quelques-unes à la maison. Ça vous fera un peu de vie, et quelqu’un à qui parler lors du deuxième confinement imminent.
Un spectacle
J’aurais jamais cru m’ennuyer autant d’aller voir des shows. J’imagine qu’étant moi-même dans l’industrie du spectacle, j’ai tenu ça pour acquis. C’est cliché, mais c’est en perdant quelque chose qu’on finit par l’apprécier.
Mais dans les derniers mois, plusieurs artistes et producteurs ont trouvé des méthodes ingénieuses pour pouvoir continuer à présenter des spectacles. Que ce soit via des plateformes en ligne ou bien en personne à l’extérieur, il ne manque pas d’offre pour consommer de la culture.
Les salles de spectacles rouvrent progressivement, et on assiste à un boom de soirées d’humour dans les parcs. C’est le temps d’en profiter avant que le froid nous rattrape.
Tout comme l’environnement, l’art a ce don de nous apaiser, ou bien de mettre en tabarnak des chroniqueurs polémistes. Pourquoi s’en priver?
Une séance de massage ou d’acupuncture
Pas la dépense le plus COVID-friendly, mais certainement celle qui vous fera le plus de bien.
On n’a pas tous la chance d’avoir chez soi une chaise ergonomique développée dans un bureau de la Silicon Valley. Beaucoup d’entre nous doivent se contenter de travailler assis tout croche sur notre sofa, ou bien couché dans notre lit entre deux siestes. Pas surprenant que notre dos commence à avoir mal à la tête.
C’est le temps de remercier votre corps pour ses valeureux services en le laissant entre les mains de quelqu’un qui pourra détendre tous ses muscles meurtris. Vous ne voulez pas qu’on vous touche? Essayez l’acupuncture.
Vous ne voulez pas qu’on vous plante des aiguilles dans le corps?
Bah prenez un bain d’eau chaude pis laissez-moi tranquille. J’pas ici pour vous dire quoi faire.
Une bonne bouteille de vin
Finalement, pourquoi ne pas vous offrir une bouteille d’alcool que vous pourrez faire vieillir. Achetez ça maintenant, et attendez la fin de la pandémie pour l’ouvrir. Ça vous fera quelque chose de positif sur laquelle fantasmer lorsque les jours seront plus difficiles.
Et en cas d’urgence, vous pourrez toujours l’ouvrir prématurément. Comme disait Jésus: «l’automne s’en vient, et c’est pas un peu de vin qui va nous faire du mal, non?»
Attendez… c’tu Jésus ou Éric Lapointe qui disait ça? J’me mélange tout le temps.