5 dépenses nostalgiques à la mémoire de nos 18 ans

Dans la vie, l’un des moments les plus marquants est sans contredit notre 18^e anniversaire. Du jour au lendemain, on passe d’ado à adulte tout en obtenant de nouveaux pouvoirs et de nouvelles responsabilités. Par contre, le mot « adulte » reste ici très vague. Car une fois que les bougies sont soufflées, on le sait très bien qu’on est encore juste un ado qui a maintenant carte blanche avec sa carte de crédit à la SAQ et ses pièces d’identité devant un doorman.

Même si cette année phare de notre vie est chose du passé, nous pouvons toujours y faire un mini voyage dans le temps à coups d’achats nostalgiques.Voici cinq dépenses pour nous rappeler l’époque où s’acheter une bouteille de Sour Puss était aussi excitant que de cotiser à son REER aujourd’hui.

Les boissons énergisantes sont largement présentées comme des produits qui augmentent l’énergie et améliorent la vivacité d’esprit et la performance physique (malgré leurs nombreux effets néfastes). Si je regardais un de mes relevés bancaires de 2005, probablement que la moitié de mes transactions sont consacrées à celles-ci. Un lendemain de brosse ou une période d’études feelaient toujours mieux en compagnie de mon ami le taureau rouge. En boire une à 30 ans peut certainement nous redonner momentanément notre fougue d’antan… (Toujours avec modération, bien sûr!)

95$. C’était le prix d’une passe de fin de semaine pour la première édition d’Osheaga en 2006. Un montant idéal pour quelqu’un de 18 ans qui rêve de passer du son ado-ska-punk du Vans Warped Tour à celui plus adulte de « musique émergente ». En 2019, la passe fin de semaine du festival montréalais coûtait 325$, un montant tout à fait raisonnable pour un trentenaire qui désire oublier sa calvitie en dansant sur du Mitski!

Depuis 2013, les mineurs n’ont pas le droit de fréquenter un salon de bronzage au Québec. Ainsi, si vous n’avez plus l’énergie pour un voyage tout inclus de type Spring Break pour vous redonner les couleurs de vos 18 ans, une visite au salon de bronzage est plus économique. Faites juste attention de ne pas y rester trop longtemps, sans quoi vous risquez de vous retrouver avec un beau teint orange douche qui risque de vous rappeler vos années de clubbing!

Nostalgie de l’époque où le plus bum de notre gang amassait les piasses pour acheter un p’tit trois onces illégal pour le prochain party de sous-sol… Une époque qui pourrait redevenir une réalité. Si vous avez actuellement 18 ans, il ne vous reste qu’un mois et demi pour vous acheter du cannabis en toute légalité. Par la suite, vous devrez attendre encore trois ans pour renouer avec cette époque en toute légalité. En attendant votre prochain buzz, vous devrez vous contenter d’une visite au dépanneur pour vous sortir des caisses de bières et des paquets de tops… Deux produits qui, on le sait très bien, sont bien moins nocifs que la plante du diable…

Réjouissez-vous, le jour de vos 21 ans, vous pourrez faire le party avec une panoplie de nouveaux produits de cannabis. Tant qu’à y être, vous pourrez troquer votre gâteau de fête pour un bon muffin au son gracieuseté de la SQDC.

Vous traversez une peine d’amour? La culture de votre entreprise commence à vous taper sur les nerfs? Pourquoi ne pas entreprendre un voyage en Europe avec votre sac à dos comme un jeune après le cégep? Bien entendu, vous n’avez peut-être plus l’âge pour dormir dans une auberge de jeunesse avec trois inconnus qui puent, mais un voyage pourrait vous aider à retrouver la fougue de vos 18 ans. Selon une étude américaine de 2015 sur le phénomène du gap year, 98 % des jeunes ont dit que leur année de voyage les avait aidés à s’épanouir en tant que personne. Comme dirait les paroles sages d’un tattoo de hippie avec qui vous risquez de faire chambre commune, carpe diem!