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5 dépenses niaiseuses qu’on a tous faites
Quand j’étais adolescent, je ne travaillais pas, donc je n’avais jamais une cenne. Oui, mes parents me donnaient 20$ à l’occasion pour que j’aille au cinéma avec mes amis ou bien pour que j’arrête louer un film au club vidéo (c’était une autre époque), mais ils n’allaient pas me donner 500$ de même pour que j’achète la dernière bébelle à la mode.
Résultat : pendant que tout le monde se promenait avec un iPod nano, je traînais un disc-man.
Fait que quand j’ai eu ma première job, j’ai un peu perdu la carte.
Fait que quand j’ai eu ma première job, j’ai un peu perdu la carte. Soudainement, les employés au Future Shop (coudonc, c’est une chronique rétro aujourd’hui) me connaissaient par mon petit nom.
Mais est-ce que l’argent rend vraiment heureux? Bien sûr que non.
J’ai aujourd’hui beaucoup de gadgets désuets (sérieusement, un PSP c’est pas un super bon lecteur mp3), mais je les échangerais n’importe quand contre une tranquillité d’esprit quand je regarde mon compte de banque.
Voici donc un top 5 des dépenses niaiseuses qu’on a tous faites une fois dans notre vie.
1. Un ordi beaucoup TROP cher
Vous avez reçu vos prêts et bourses, ou mieux encore, vous avez travaillé et mis de l’argent de côté tout l’été en prévision de la rentrée scolaire. Vous commencez l’université, il va vous falloir un ordinateur.
Vous vous rendez au magasin, avec l’intention d’acheter un ordinateur qui répond à vos besoins, rien de plus. Mais là, vous vous rendez compte que pour 50$ de plus que le modèle que vous aviez ciblé, vous pourriez doubler le nombre de ports Ethernet. Vous ne savez pas à quoi ça sert, mais c’est sûrement mieux d’en avoir plus que moins.
Et rendu là, pourquoi ne pas payer 100$ de plus et avoir l’écran tactile? Ça peut toujours être pratique, si jamais vous oubliez comment une souris fonctionne.
Mais là vous voyez LE Macbook, et vous savez que les ordis Apple, c’est bon pour faire du montage graphique.
Mais là vous voyez LE Macbook, et vous savez que les ordis Apple, c’est bon pour faire du montage graphique. Vous savez pas pourquoi, mais tout le monde dit ça, fait que ça doit être vrai.
Oui, c’est 1000$ de plus, mais des fois vous faites des mèmes sur Paint, fait que vous avez VRAIMENT besoin de ça.
Finalement, vous revenez du magasin avec un ordinateur qui vous a coûté 3200$, et vous savez que vous allez manger des ramens pour le reste de l’année.
2. Une huitième carte OPUS
Qu’on se comprenne bien : une carte OPUS, c’est un petit objet très plastique qui vous permet de vous déplacer partout dans la ville (même dans deux villes, Québec et Montréal, dépendamment de votre forfait), et ce, sans devoir traîner une tonne et demie de scrénigne.
L’affaire, c’est que si vous perdez votre carte, vous devez payer pour la remplacer.
Mais l’affaire, c’est que si vous perdez votre carte, vous devez payer pour la remplacer. Pis ça, c’est si vous êtes abonné au mois. Si vous faites juste remettre de l’argent dessus une fois de temps en temps, vous venez de perdre tous les sous qui restaient sur votre carte.
Ma première année d’université, je n’étais pas habitué à la vie dans une ville avec un transport en commun fonctionnel, et je traînais ma carte dans le fond de mes poches.
Quand je me suis rendu compte que ça m’avait coûté 100$ en frais de remplacement de carte OPUS dans l’année parce que je la laissais lousse dans le fond de mes poches, je me suis acheté un portefeuille avec un petit compartiment pour ranger ma carte de bus.
C’est pas mal plus économique.
3. Du linge
Oui, il vous faut du linge. Vous pouvez aller au travail tout nu, mais à moins que vous travailliez dans un bar de danseuses ou chez Salvail et co., ça ne risque pas de bien passer.
Mais on achète tous, au moins une fois dans notre vie, deux types de vêtements regrettables.
Vous venez de déménager dans une nouvelle ville, et vous vous dites que c’est l’occasion parfaite de vous réinventer.
Le premier, c’est le vêtement que vous pouvez pas pull off. Vous venez de déménager dans une nouvelle ville, et vous vous dites que c’est l’occasion parfaite de vous réinventer. Cool. Mais c’est le genre de chose qui se fait graduellement.
Qu’est-ce que vous allez faire avec un sac banane pis une paire de Yeezy à 500$ si le reste de votre garde-robe est composée de jeans de l’Aubainerie pis de t-shirts Diesel?
Je me rappelle de m’être acheté un chandail fashion avec un immense col en laine.
Je l’ai porté une fois.
Pour un déguisement.
L’autre genre d’erreur vestimentaire qu’on fait tous, c’est de s’acheter du linge qui ne nous fait pas en se disant que le temps que l’été arrive, il va nous faire parce qu’on va avoir perdu du poids.
C’est rare que ça arrive.
Je le sais, parce que je me suis acheté un abonnement annuel à la piscine en janvier, et ils ne m’ont pas revu depuis le mois de mars.
4. De l’alcool
Quand je m’achète un objet, je prends le temps d’y penser. Je pèse le pour et le contre, je me demande si j’en ai besoin, je regarde le solde de ma carte de crédit avant de dépenser 20$ pour un jeu vidéo ou un livre.
Une fois au bar, c’est comme si ma carte de crédit était un objet magique qui me permet de tout obtenir gratuitement.
Pourtant, une fois au bar, c’est comme si ma carte de crédit était un objet magique qui me permet de tout obtenir gratuitement. Une tournée de shooter à 30$? Pourquoi pas? C’est juste 2h et demi de travail au salaire minimum qui disparaît en 15 secondes (30 secondes s’il faut que tu t’obstines avec quelqu’un qui te dit qu’il boit pas ça, lui, de la tequila).
Mais pourquoi on arrête de calculer quand il s’agit d’alcool?
La réponse est évidente : parce qu’on est chauds.
Mais j’ai un truc pour vous : avant de sortir au bar, retirez l’argent que vous pensez dépenser, et laissez la carte de crédit/débit à la maison.
Vos lendemains de veille risquent d’être moins difficiles.
5. Un char
Vous êtes tannés de prendre l’autobus, et vous vous dites que ça serait tellement pratique avoir une auto. Vous pourriez aller au Costco et revenir avec l’équivalent de votre propre poids en rouleaux de papier de toilette.
Pis en plus, ça vous coûtera vraiment pas cher : vous avez trouvé un méchant bon deal, et vous allez avoir l’auto de votre oncle pour presque rien.
Mais au bout de six mois, vous regardez ça, pis avec les centaines, voire les milliers de dollars que vous avez investis en réparation, la plaque d’immatriculation, les assurances, les frais de stationnement, l’essence pis les autres frais d’entretien, vous vous rendez compte que vous auriez dû développer un problème de jeu; ça vous aurait coûté moins cher.
Sérieusement si vous habitez en ville, à moins que votre job soit de conduire un Uber, y’a à peu près rien qui va vous faire perdre autant d’argent qu’une auto.