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5 dépenses de pandémie qu’on ne referait pas

Qui a besoin de 5 kilos de pois chiches, qui?!

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Durant la pandémie de COVID-19, les trois quarts des Canadiens ont réduit leurs dépenses. Il faut dire que plus de la moitié d’entre eux (55,5 %) ont connu une baisse de leur rémunération d’en moyenne 22,2 %.

Certains ont rapidement défini leurs priorités d’achats et ont fait le plein de condoms, de lubrifiant et de tests de grossesse: les ventes ont augmenté en moyenne de 40% par rapport à l’an dernier. Rien à redire pour ça, c’est très responsable, bravo!

Cela dit, malgré la baisse de salaire, plusieurs ont tout de même dépensé pour des choses plus ou moins rationnelles. Certains ont été plus impulsifs que d’autres en achetant des kilos de cannabis ou de chocolat (non, ce n’est pas la même personne), mais la plupart d’entre nous avons quand même fait des achats un peu caves.

Voici une liste des 5 dépenses de pandémie qu’on ne referait pas.

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Des légumineuses séchées

Qui pense 24 heures d’avance «je vais faire tremper mes pois chiches de ce pas, car je sais que demain je vais avoir une irrésistible envie de faire de l’hummus»? Certainement pas moi.

Cela dit, j’ai quand même fait le plein de légumineuses en sac au début de la pandémie en pensant clairement que je pourrais survivre des années en ne mangeant que des fèves rouges. Ça explique aussi pourquoi plusieurs ont fait le plein de papier de toilette… c’est un lien de cause à effet.

Parlant de papier cul, durant la deuxième semaine de mars, Statistique Canada a calculé qu’on a acheté 228% plus de papier de toilette que l’année précédente. À la mi-avril, les ventes ont diminué, mais restaient quand même 81% plus élevées qu’en 2019.

La pantry des Québécois était bien pleine durant le confinement… et elle l’est probablement encore: «Au moment où le gouvernement incitait fortement les Québécois à demeurer à la maison au début de la crise, les aliments non périssables, comme les produits surgelés, les aliments en conserve et les pâtes et riz avaient davantage la cote», peut-on lire dans le Journal de Montréal.

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Du linge que personne ne verra

Durant la pandémie, 38% des achats en ligne faisaient partie de la catégorie des vêtements, chaussures, bijoux et accessoires. Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi on a collectivement décidé de refaire notre garde-robe alors qu’on n’avait pas le droit de sortir de chez nous?

C’est beau si c’est parce qu’on veut être beau pour nous-mêmes et que c’est une affirmation de notre indépendance et de notre estime personnelle… Mais j’en doute. Je crois plutôt qu’on avait trop de temps, que les nombreux rabais des magasins ont (encore) eu raison de nous et que pouvoir enregistrer notre numéro de carte de crédit dans notre cellulaire est la pire idée au monde.

Des kilos de farine et de levure

Qu’on fasse livrer un trophée rempli de levain à tous ceux qui font encore leur pain durant la canicule. Y a pas à dire, les Québécois ont boulangé durant la pandémie: pendant la deuxième et troisième semaine de mars, les ventes de farine ont grimpé de plus de 200% par rapport à l’année dernière.

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Non seulement il y a eu pénurie, mais quand les tablettes se sont remplies, les gens achetaient des poches de farine tellement grosses qu’ils auraient pu fournir tout Paris en baguettes.

Des cochonneries

Comme on était pris à la maison durant deux des mois les plus laids de l’année (change my mind: mars et avril, c’est du caca), plusieurs d’entre nous en avons profité pour binge watcher des séries en mangeant popcorn, chocolat et chips… Dans une seule et même bouchée.

Sylvain Charlebois, directeur du laboratoire de sciences analytiques en agroalimentaire, a d’ailleurs remarqué, à Radio-Canada, que le type d’achats impulsifs a rapidement évolué durant la pandémie: «Les produits qui se sont le plus vendus au Canada, les deux premières semaines, c’étaient le macaroni au fromage et le beurre d’arachide», note le chercheur.

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Éventuellement on s’est repris et on a acheté des produits de base, mais reste que les chips et les biscuits n’ont jamais quitté le panier virtuel de plusieurs. D’ailleurs, comme on pensait tous que l’été allait être annulé, on se foutait pas mal de ne pas travailler sur notre bikini body… Mais oups! Tout réouvre et on a le droit de faire des pool party!

D’ailleurs, si jamais vous voulez vous rattraper, voici cinq exercices faciles (et gratuits) pour avoir un super bikini body! (Cliquez sur le lien avant de chialer, merci.)

Du vin d’épicerie

«Les sorties au bar ou au restaurant n’étant plus une option, les ventes de vins et de bière dans les épiceries ont connu une hausse de 76% lors de la troisième semaine de mars», peut-on lire sur Radio-Canada.

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Ce qui est frappant ici, ce n’est pas que les ventes d’alcool ont atteint un sommet, ça, on le savait… C’est que les ventes d’alcool EN ÉPICERIE ont augmenté. On s’entend que c’était une question d’urgence nationale, parce que personne n’aime à ce point boire du vin de kangourou sucré.

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