5 dépenses de 2021 qu’on ne refera pas en 2022

Si vous pensiez que 2021 serait un éden après l’enfer qu’on a vécu en 2020, surprise! La dernière année n’a été qu’un type différent d’enfer. Pas mieux, pas pire, juste différent.

Pour oublier, on a consommé. Certains achats nous ont été très utiles; d’autres ont fait notre bonheur seulement le temps que ça a pris pour que notre colis Amazon arrive.

Mais il y a aussi une troisième catégorie d’achats, soit les achats qu’on regrette amèrement, ou simplement les achats qu’on n’a pas besoin de faire à toutes les années.

Vous voulez le meilleur truc pour économiser? Achetez moins de choses. Et on vous aide à y arriver avec ce guide des dépenses qu’on ne refera pas en 2022.

Si vous m’aviez dit à pareille date l’an dernier que l’un des sujets chauds de l’année serait les NFTs, et que les gens paieraient des millions pour des GIFs de chats et des dessins de singes en .png… ben je vous aurais sûrement crus parce que le monde est rendu complètement fou, mais ça rend pas ça moins débile.

En résumé, le NFT permet d’identifier le propriétaire d’une œuvre en utilisant le blockchain, la même logique qui est derrière la cryptomonnaie comme le Bitcoin. Ça fait que si vous êtes propriétaire d’un GIF de singe, c’est enregistré dans le blockchain. Même si quelqu’un copie-colle l’image, il n’en sera pas vraiment le propriétaire.

Ça change rien, tout le monde peut ben prendre votre dessin de singe et s’imprimer des posters avec. Mais au final, c’est un truc de spéculation en ligne, que certain.e.s qualifient de vaste arnaque. Et c’est une arnaque excessivement polluante. C’est difficile de déterminer l’impact des NFTs spécifiquement, mais quand on sait que la cryptomonnaie Ethereum (même pas la plus populaire) produit autant de GES que la Libye, y a de quoi s’inquiéter.

Si vous tenez à acheter de l’art l’an prochain, pourquoi ne pas soutenir un artiste en lui achetant une toile qui sera entreposée dans votre salon, et non dans le blockchain?

Écoutez, on a tous le goût de voyager. Ces temps-ci, Facebook arrête pas de me pousser des souvenirs de mon voyage au Japon d’il y a quelques années, et je vous mentirai pas, ça me met la larme à l’œil.

Mais quoi que puissent en penser les concurrent.e.s d’OD qui font le party dans les bars pas de masques, la pandémie n’est pas encore tout à fait terminée.

Au moment d’écrire ces lignes, le variant Omicron se propage aussi vite qu’une gastro dans une garderie. Et une chose est sûre : il ne sera pas le dernier variant.

Ça fait que plusieurs voyages risquent encore d’être annulés, sans compter les gens qui ne peuvent retourner chez eux soudainement parce que les vols entre le Canada et certains pays sont suspendus.

Si vous tenez quand même à mettre de l’argent sur un voyage hautement hypothétique, vérifiez que vous êtes assuré.e contre l’annulation avant d’acheter vos billets d’avion.

Mais pour vrai, j’ai très hâte de retourner au Japon.

Les 12 derniers mois auront été ceux où même les vaches sacrées du jeu vidéo sont tombées. Il n’y a pas si longtemps, on croyait que CD Projekt Red (The Witcher 3) et Rockstar (Grand Theft Auto) étaient intouchables, sortant toujours des jeux (presque) parfaits.

Puis, ils ont sorti Cyberpunk 2077 et la trilogie remasterisée de GTA, et on s’est rendu compte qu’ils sont loin d’être parfaits.

C’est correct; tout le monde fait des erreurs. Mais évitons de payer pour les jeux avant que les critiques soient publiées et qu’on ait eu la chance d’entendre quelques avis.

On va s’éviter quelques déceptions.

T’sais, quand vous allez dans un magasin grande surface, dans la file de la caisse, il y a toujours des affaires que vous ne penseriez jamais acheter… sauf quand vous vous ennuyez dans une file. Soudainement, ce ventilateur USB, ce câble de chargement en forme de tulipe et cette Kit Kat à saveur de cornichons à l’aneth vous semblent tous être des achats raisonnables.

C’est ce qu’on appelle les achats impulsifs. Et avec Internet, tout est rendu un achat impulsif. L’autre fois, je me promenais sur Instagram parce que je m’ennuyais, quand une publicité pour des espadrilles à roulettes a accroché mon regard.

Peu importe que j’aie 30 ans et que la dernière fois que j’aie fait de la trottinette, je me sois cassé la jambe et le bras; ça me semblait un bon achat. Ne vous inquiétez pas, je me suis ressaisi avant de cliquer sur « acheter ». Mais combien de fois ai-je acheté sans réfléchir?

La chaîne d’approvisionnement est mise à mal, et c’est en partie parce qu’on passe beaucoup de temps à la maison à s’ennuyer et qu’on fait des achats pour se changer les idées. Mais pourquoi pas, la prochaine fois, se partir un film à la place? C’est moins polluant (et moins dangereux que les souliers à roulettes).

Come on. Y a aucune chance que ce concept-là survive jusqu’en 2022.

Bonne année!