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5 conseils si vous avez pris la résolution d’organiser vos finances

Bienvenue au cours « Mettre de l'ordre dans ses finances 101 ».

Par
Myriam Selhi
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Il existe plein de raisons de trimer pour se coller de l’argent et elles sont d’habitude plutôt liées à un manque de revenus qu’à un manque de volonté. À cela, rajoutez les carburateurs qui sautent, les entorses de badminton et les successifs avant-derniers drinks et on obtient l’état des lieux de bien des gens qui désirent (re)prendre leurs finances en mains.

Alors, sans plus tarder, voici un plan de match pour finir cette année avec plus de cash que l’année dernière.

Observez où va votre argent : bref exercice d’observation ornithologique

Analysez l’émigration de vos huards, de vos poches vers l’au-delà®. Il vous faudra identifier votre comportement comme consommateur, comme l’a fait cette personne qui a comptabilisé toutes ses dépenses pendant une semaine pour enfin accepter sa dépendance aux beignets de Mr. Puffs. Partez-vous un tableau Excel, achetez un calepin ou servez-vous de votre téléphone et observez la valse de vos dollars.

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Une fois muni de toutes ces informations, définissez les dépenses superflues.

Personne ne dit de ne plus participer au 5 à 7, loin de nous cette idée. Mais si vous savez que votre happy hour finit habituellement au last call, tâchez de quitter le travail avec des billets en poche et de laisser les cartes dans un tiroir, sous un pot de fleurs ou dans l’écurie, selon votre emploi. « S’allouer un montant raisonnable pour ses sorties est une bonne façon d’éviter les dérapages », selon François Laberge, conseiller en sécurité financière chez Lussier Dale Parizeau, « une carte de crédit, c’est 5000$ d’achats dans vos poches », rappelle-t-il.

Mettez-en un peu de côté chaque fois que vous recevez de l’argent

Ben oui, ça fait des centaines de fois que votre mère, votre père, votre banque, Pierre-Yves McSween et tous les collègues au bureau vous le disent. Et vous les envoyez promener avec un savant mélange de regard foudroyant et de sourire niais.

Mais maintenant que vous savez où s’en va votre argent, vous pouvez habilement ajuster le flot pour en faire tomber une partie dans une tirelire, un compte épargne, un pot Mason. Commencez petit. Imaginez que vous prenez soin d’un tamagotchi et qu’il est nourri à l’argent. Peu importe le montant que vous gagnez, faites-vous un devoir de nourrir votre petite épargne. Faut les alimenter ces petites bêtes-là. L’idée c’est de développer une habitude et que vous n’ayez même plus besoin d’y penser.

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Les cartes de crédit : quand c’est oui, quand c’est non

Oui : quand on paie l’intégralité de son solde chaque mois, évidemment. Dans ce cas-là, les cartes de crédit sont un substitut de carte de débit sans les frais bancaires et présentent parfois des avantages comme des garanties prolongées, des assurances, etc.

Non : ironiquement, le pire moment pour recourir aux cartes de crédit c’est quand on en a besoin, parce qu’on manque de liquidités. « Si vous avez déjà la corde au cou, évitez-les et surtout ne prenez pas de carte de crédit de magasin », suggère le conseiller François Laberge. Il suffit de rater un paiement sur votre téléviseur 44 pouces pour que le montant que vous devez en intérêts passe de 0 à 100 km/h en trois secondes.

La marge de crédit? Tout comme l’expérience est un peigne que l’on reçoit quand on est déjà chauve, les marges de crédit se demandent quand on a de l’argent, parce que c’est là que les banques les accordent. Leur taux d’intérêt est moindre que celui d’une carte de crédit régulière et ne s’applique qu’à partir du moment où on y touche. Si vos finances ne sont pas scrap, ça peut être une option avantageuse.

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Augmentez vos revenus

Ça semble relever de l’évidence, mais une manière efficace d’avoir plus d’argent, c’est d’en gagner davantage. Le taux de chômage au Québec demeure très bas malgré une légère augmentation récemment, alors renippez votre CV, demandez une augmentation à votre employeur ou considérez un gagne-pain additionnel pour commencer à constituer un coussin. Mais faites attention de ne pas vous épuiser, c’est souvent dans ces moments-là que l’on dépense de façon frivole ou compulsive.

Parlez de cash

Et finalement, ce n’est peut-être pas le conseil de la Harvard Business School, mais parlez d’argent. En couple, avec vos collègues, avec vos parents, avec vos enfants, avec n’importe qui, mais parlez-en. Vous êtes pas seul à vous poser des questions, à faire de l’anxiété avec ça, et c’est bon pour tout le monde d’en parler, sans jugement et sans tabou.

On se reparle de tout ça l’année prochaine.

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