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5 choses qu’on a apprises sur l’argent pendant la pandémie
Un fonds d’urgence, c’est pratique
Ça fait mal de l’avouer, mais Pierre-Yves McSween avait raison. On le trouvait donc plate de nous sermonner sur nos dépenses en vin orange, mais quand même c’est vrai qu’avoir une couple de mille de côté, ça aide à dormir sur ses deux oreilles en temps de pandémie.
On était plusieurs à penser que, de l’argent de côté, c’était seulement en cas de frigo qui pète, mais semblerait que c’est aussi pratique en cas de simili fin de monde. Selon le Financial Post, plus d’un million de Canadiens pourraient déclarer faillite dans les prochains mois s’ils ne retrouvent pas leur salaire d’avant.
On était plusieurs à penser que, de l’argent de côté, c’était seulement en cas de frigo qui pète, mais semblerait que c’est aussi pratique en cas de simili fin de monde.
D’ailleurs, ce sont les gens de la classe moyenne qui sont le plus à risque. Ceux qui gagnaient peu sont déjà habitués de faire des économies de bouts de chandelles. Par contre, ceux qui ont un train de vie à la limite de leurs moyens vivent souvent de chèque de paye en chèque de paye.
Quand tu as une job stable avec un bon revenu, l’argent destiné au fonds d’urgence finit souvent par être investi dans un 3e voyage dans le Sud par année… parce que c’est quoi les chances qu’un virus finisse par stopper l’économie mondiale pendant plusieurs mois?! HAHAHAHA… Not.
Justin Trudeau est un magicien
Prendra-t-il la relève de Luc Langevin? L’absence de bracelets de cuir à ses poignets nous fait croire que non… Pourtant, Justin a réellement des dons! Il a réussi à sortir des milliards de dollars de son chapeau comme ça (claquez des doigts ici).
Quand on nous dit après qu’il n’y a pas d’argent pour les arts, par exemple, c’est pas mal plus difficile d’y croire. Oui, on risque de payer longtemps collectivement tous les beaux bidous que Justin distribue çà et là. Mais ça nous aura quand même prouvé que, lorsqu’un gouvernement en a vraiment besoin et qu’il croit que c’est nécessaire, il est capable de faire pousser de l’argent dans les arbres… et qu’il a même un verger à cash dans sa cour au 24 Sussex à Ottawa.
On dépense trop en coiffeur (ou pas assez)
Quand tout le monde capotait en réalisant que les coiffeurs allaient être fermés plusieurs mois, je comprenais rien. Moi j’y vais une fois par an, souvent après la première canicule, à boutte de ma crinière frisée. Ma seule demande est «d’en couper le plus possible sans que je ressemble à un sapin» (les vraies tignasses frisées savent).
Avec le confinement, j’ai découvert que la plupart des gens vont se faire rafraîchir la houppette plusieurs fois par mois. Je comprends maintenant mieux pourquoi les gens sont capables d’entretenir des discussions avec leur coiffeuse.
Pour quelqu’un qui va chaque semaine chez la coiffeuse, se laisser aller la repousse peut lui avoir fait économiser plus de 1000$ depuis le début du confinement. C’est parfois au détriment du bon goût, me direz-vous, mais un m’ment donné, faut faire des choix…
Tout le monde est capable d’économiser
Que ce soit parce que les bars sont fermés, qu’on ne peut plus voyager ou qu’il faut attendre une heure en ligne à la SAQ, la plupart des ménages ont grandement réduit leurs dépenses durant la pandémie. OK, les magasineux en ligne ont peut-être l’impression que c’est faux, mais c’est qu’ils ne réalisent pas qu’ils économisent énormément ailleurs.
Comme mentionné dans Le Nouvelliste: «Un ménage canadien peut dépenser en moyenne 4560$ au restaurant et en nourriture consommée à l’extérieur de la maison par année.» À moins que vous commandiez vos trois repas par jour en take-out, il est très probable que ces dépenses-là soient réduites en confinement.
Le fait de prévoir les repas à l’avance (parce qu’on veut pas faire la file une heure à l’épicerie pour du corn starch) aide aussi beaucoup à réduire les dépenses de bouffe. Surtout considérant que, pour chaque dollar dépensé en nourriture maison, on obtient environ 30 à 40% plus de nourriture qu’au resto.
Quand les bars sont fermés, on a envie de vivre en banlieue
Je vais voir les nouvelles inscriptions TOUS LES JOURS sur Centris et sur DuProprio. Je fais ça depuis longtemps, mais ce qui a changé: je regarde les maisons avec une cour à Longueuil au lieu des condos rénovés à HoMa. Et vous savez quoi? C’est le même prix!
Je vous cacherai pas que la citadine que je suis avait très peur de se faire juger par ses amis… Eh ben la yeule m’est tombée quand j’ai appris que la plupart d’entre eux faisaient la même chose.
Quand les commodités sont fermées et que le métro nous semble plus dangereux qu’un sanatorium, Chambly devient donc attirant tout d’un coup!
On a pas mal tous réalisé que le plaisir de vivre en ville, c’est d’avoir les commodités à deux pas et de se déplacer en transport en commun… Mais quand les commodités sont fermées et que le métro nous semble plus dangereux qu’un sanatorium, Chambly devient donc attirant tout d’un coup!
C’est une tendance qui semble réellement se dessiner: les activités du secteur immobilier reprennent plus vite en banlieue qu’à Montréal, où l’on observe une hausse des nouvelles inscriptions de copropriétés à vendre, selon le directeur du service d’analyse du marché à l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.
Plusieurs sont même prêts à aller plus loin: «Les Montréalais s’arrachent les maisons à vendre dans l’Est-du-Québec», titrait récemment le Journal de Montréal. On est donc plusieurs pour qui «pandémie» rime avec «je-peux-mettre-combien-de-cashdown-sans-me-ruiner-i»!
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