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5 choses que j’aurais voulu savoir avant de devenir mère

Parce que ça vient pas avec un manuel d'instructions.

Par
Velda Barth
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D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être maman. Porter la vie, m’occuper de petits êtres adorables, fonder une famille, tout ça a pour moi toujours été une évidence.

Élevée dans une famille de cinq enfants, je me voyais, moi aussi, avec une marmaille aussi abondante que celle de ma mère.

En y réfléchissant, c’est quelque chose que j’ai toujours voulu, mais sans vraiment connaître les défis que cela impliquait. C’est comme vouloir absolument une Tesla sans envisager le temps de recharge de la batterie ou le temps passé à trouver une borne de recharge.

Plus jeune, j’observais les mamans autour de moi et je me disais que ça ne devait pas être si compliqué que ça, vu la facilité avec laquelle elles le faisaient.

En me basant également sur les rôles de mères joués à la télévision et comment cette vie de mère était romantisée, je me disais que j’y arriverais, avec brio, un jour, moi aussi.

Finalement, c’est en novembre 2016 que mon tour est arrivé. Et, c’est aussi à ce moment que j’ai réalisé que toutes mes idées préconçues sur la maternité venaient de prendre le bord.

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Maintenant maman de deux garçons de six et sept ans, je peux affirmer qu’avant de devenir parent, tu n’as aucune idée de ce qui t’attend, aucune!

Je te présente donc 5 vérités sur la maternité que j’aurais voulu savoir et qu’on ne nous explique pas dans la petite bible pour parents Naître et Grandir!

1. Mon réservoir de patience se rend à E plus vite que je l’aurais pensé.

« Arrête, respire et compte jusqu’à trois. »

C’est ce qu’on nous propose de faire sur la majorité des sites consultés lorsqu’on se sent dépassé, que nos enfants testent notre patience et qu’on sent qu’on va craquer.

En théorie, c’est facile… Dans la réalité c’est pas mal plus dur. Je ne suis pas Doris, la maman de Caillou. Je n’ai pas sa patience et son calme légendaire.

« Personne n’est capable de vous contrarier sans votre consentement. » C’est Eleanor Roosevelt qui avait dit ça.

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Donc, si l’on se fie à cette chère madame Roosevelt, je suis la seule responsable de mon pétage de plomb, même quand ça fait 20 fois que je répète à mon plus jeune d’enfiler ses bottes ou que je demande à celui de 7 ans de ranger sa chambre.

Oui, j’essaie de pratiquer la parentalité bienveillante. Cependant les vestiges d’une éducation autoritaire (héritage de mon bagage culturel), me rattrapent au tournant bien assez vite.

2. Mes deux choses favorites dans la vie sont : être avec mes enfants et ne pas être avec eux.

La vie de maman c’est beau, c’est naturel, c’est magique.

Je n’échangerais cette vie pour rien au monde. J’accueille la maternité (et tout ce qui vient avec) avec enthousiasme.

Toutefois, on ne va pas se mentir, être parent, ce n’est pas toujours rose. Let’s keep it real. Il y a des jours où j’en ai carrément assez et je me dis qu’une pause est nécessaire.

Pour moi, pour eux.

Parents, normalisons le fait que ce n’est pas toujours le fun avec les enfants et que c’est correct, de prendre une pause!

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Oui, le mom guilt embarque bien assez vite et je m’ennuie de mes cocos lorsqu’ils sont loin de moi, mais j’adhère à la philosophie selon laquelle il est important de remplir son propre réservoir avant de remplir celui des autres.

Nous sommes de meilleurs parents lorsque nous prenons soin de nous-mêmes.

Autant j’aime participer à une bataille d’oreillers initiée par mon six ans, autant je me délecte du calme que me procure une maison exempte d’enfants ou d’une soirée entre filles à parler d’autres choses que de cododo!

3. L’heure du dodo serait un combat quotidien.

J’ai beau mettre en place une routine du dodo A1 : pictogrammes colorés, Time Timer qui affiche le temps restant, c’est comme si je leur donnais une nouvelle information quand je prononce les mots : « OK. C’est l’heure d’aller se coucher. »

C’est toujours à ce moment qu’un de leurs besoins de la pyramide de Maslow a besoin d’être comblé. Comme si je n’avais pas pris le temps durant les deux dernières heures à m’assurer que tout soit en place pour une mise au lit parfaite. À croire que non, quand une avalanche de demandes suit inévitablement mon autoritaire : « Là, ça suffit! DODO! »

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4. Non, ce n’est pas plus facile lorsqu’ils sont plus vieux.

Petits enfants, petits problèmes. Grands enfants, gros problèmes.

J’ai vécu le 2 under 2 et laissez-moi vous dire qu’entre la symphonie de pleurs et les boires en simultané, j’avais bien hâte que mes tout-petits deviennent enfin des grands.

Cependant, une fois la clôture de la petite enfance traversée, bonjour les nouveaux défis des 6-12 ans. Les petits drames liés à l’apprentissage de la propreté cèdent leur place aux mots laissés par la TES relatant les mauvais choix de jeux de mon enfant. Avec des enjeux plus complexes tels que la discipline et le souci de son apparence, le passage à la grande école comporte son lot de défis bien à lui.

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Les enfants grandissent et les choses ne deviennent ni plus faciles ni plus difficiles. Tu dois juste figure it out, toujours, tout le temps.

5. Le parc n’est pas un lieu de loisir (pour les parents!)

Si tu penses qu’au parc, tu vas t’amuser en construisant de beaux petits châteaux de sable et te rafraîchir les orteils aux jeux d’eau, oublie ça.

Tu vas devoir faire le monstre devant les autres parents qui t’observent du coin de l’œil alors que tu tentes d’attraper ta progéniture ET son nouveau best friend dont l’amitié date de 10 minutes.

Lieu d’ennui extrême pour les parents, le parc n’est utile que pour sa capacité à occuper les enfants durant une longue période sans qu’on ait à participer activement.

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En conclusion, c’est vraiment une fois qu’on devient parent que cette réalité nous frappe en plein visage et parfois, ça peut être une méchante gifle.

En attendant bébé, on se renseigne, on se fait une idée de ce que sera notre future vie, mais rien ne nous prépare vraiment.

C’est comme courir un marathon. Au début, tu rush pour trouver ton rythme, mais une fois la bonne vitesse atteinte, c’est plus facile de reprendre son souffle et d’apprécier le parcours.