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5 choses que j’aurais aimé savoir avant d’acheter une maison avec des vices cachés

30 000$ plus tard, Marc-André vous explique comment vous protéger.

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Marc-André Cright, un quarantenaire, a acheté un duplex sur la Rive-Sud en 2019. Ce qu’il pensait être un judicieux investissement s’est vite transformé en un gros paquet de troubles : des vices cachés ont fini par lui coûter près de 30 000$.

Eh oui, ça n’arrive pas juste aux autres.

Problèmes électriques, vermine dans les murs… Il a passé deux ans à payer des professionnel.le.s pour venir régler les problèmes dans son logement, en plus d’entreprendre des démarches légales contre le vendeur, qui l’a – appelons un chat un chat – bien crossé.

Mais vous, ça ne vous arrivera pas! Non, parce que voici 5 choses que Marc-André aurait aimé savoir avant de se faire avoir – et que vous, vous savez, maintenant :

#1. Vérifier la garantie légale

La première chose dont il faut s’assurer, c’est qu’il y a une garantie légale sur l’achat de la maison. Ça assure d’avoir des recours légaux envers le vendeur pendant 3 ans après l’achat, si jamais les choses tournent mal.

C’est tout simple : la garantie légale devrait être inscrite dans la fiche de vente du logement. Dans le doute, demandez à l’agent d’immeuble.

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D’ailleurs, pendant la pandémie, beaucoup de gens se sont fait avoir et ont acheté des propriétés sans cette précieuse garantie. On a une petite pensée pour eux.

#2. Demander des expertises supplémentaires

Quand on considère sérieusement l’achat d’une maison, on fait faire une inspection – mais il faut savoir qu’elle a des limites : elle n’est que visuelle. « L’inspecteur ne va pas ouvrir les murs pour regarder l’électricité et la plomberie. Ce sont ces choses-là qui finissent par coûter très cher », explique Marc-André.

Cela dit, l’inspection permet d’identifier les endroits où il faudrait investiguer davantage : « À l’avenir, je vais demander des expertises de spécialistes si on me le suggère dans le rapport d’inspection », précise Marc-André. Des experts peuvent nous aider à estimer les coûts qui seraient associés à des réparations, que l’acheteur.se peut ensuite utiliser pour négocier un meilleur prix sur l’achat.

#3. Valider les accréditations

Un.e propriétaire est évidemment autorisé.e à faire des travaux dans un logement ou une maison qu’il.elle habite – mais ça ne veut pas dire qu’il ou elle est toujours compétent.e pour le faire.

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Heureusement, c’est quelque chose qui se valide. La Régie du bâtiment du Québec permet de vérifier si l’entrepreneur général qui a fait des travaux (ou quiconque était sous ses ordres) avait les licences appropriées, ou si le ou la propriétaire était lui-même menuisier.ère ou électricien.ne, par exemple.

On peut aussi vérifier auprès des municipalités si le ou la propriétaire a obtenu les permis ou les certificats d’autorisation nécessaires pour faire des travaux.

En plus, toutes ces informations-là sont disponibles en ligne.

Bref, vous aurez compris que si un.e propriétaire n’est pas capable de montrer patte blanche, c’est signe que quelque chose cloche. Red flag!

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#4. Adhérer à une assurance juridique

En cas de problèmes qui peuvent entraîner des recours légaux, vaut mieux avoir déjà une assurance juridique (qui est un complément à une assurance habitation, soit dit en passant!). Un.e avocat.e, ça coûte vraiment cher. Et votre paix d’esprit, elle, vaut une petite fortune!

Pour quelques dollars par mois, une assurance juridique vous garantit du soutien en cas de mauvaise surprise. « Pour moi, c’est genre 6$ par mois. Et ça change une vie », explique Marc-André.

#5. Connaître l’auto-défense légale

Bon, disons que vous venez de prendre possession d’une maison avec des vices cachés (on est désolé.e.s pour vous), et que vous en évaluez les dommages. Si le total de vos réclamations excède les 15 000$, il faut alors poursuivre au civil, et non aux petites créances. Ça, ça signifie qu’il vous faudra essayer de comprendre plein de mots compliqués et dealer avec beaucoup de monde en toge.

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Eh bien, sachez que si vous n’avez pas les moyens de vous faire représenter par un.e avocat.e (mais bon, qui peut se le permettre?), vous pouvez vous représenter vous-même. Mais dans ce cas-ci, sachez que des options s’offrent à vous.

« Personnellement, je vous recommande d’être coaché par un avocat pour faciliter le processus », conclut Marc-André.

Des vices cachés, ça le dit, c’est « caché ». Donc, si vous achetez une propriété et constatez qu’elle présente des problèmes dont vous ne connaissiez pas l’existence lors de l’achat : ne paniquez pas. Ça arrive à beaucoup plus de propriétaires qu’on ne le pense, et des solutions existent.

Si vous appliquez les 5 conseils qu’on vous partage ici, on ne peut pas vous assurer hors de tout doute que votre logement ne présentera aucun problème, mais vous risquez de dormir un peu mieux après les avoir découverts. Bonne chance!

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