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5 choses auxquelles penser quand vous vous lancez en affaires

Dragons, prenez des notes!

Par
Arianne Maynard-Turcotte
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Quatre95 et la Chambre des notaires du Québec s’unissent afin de vous aider à concrétiser vos projets les plus fous.

On a tous déjà rêvé de s’ouvrir un café ou de commercialiser une invention révolutionnaire comme le cornet de crème glacée motorisé (divulgâcheur : ça existe déjà). Par contre, les entrepreneurs qui ont fait le grand saut savent que ça prend plus qu’une bonne idée pour se lancer en affaires.

Une fois que la business est sur pied, plusieurs questions font surface… Est-ce que je devrais m’enregistrer? Est-ce que mon logo est protégé? Est-ce que j’ai oublié de barrer la porte de mon commerce en partant vendredi? Pour la dernière question, allez vérifier, pour pas toutes les autres, un notaire peut vous aider!

Voici donc quelques questions auxquelles chaque entrepreneur devrait être capable de répondre.

1. Devrait-on enregistrer notre nom de société?

Brainstormer pour trouver un nom, c’est le fun. Réaliser que notre nom d’entreprise est pris après avoir fait faire ses cartes d’affaires et sa marquise, ce l’est moins. Donc même si vous pensez qu’aucun autre resto de soupe n’a jamais voulu s’appeler « Ramen toi chez nous », faites quand même vos devoirs et informez-vous de la marche à suivre.

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Plusieurs règlements s’appliquent quand vient le temps d’enregistrer un nom d’entreprise. Ce serait niaiseux de vous faire refuser d’appeler votre microbrasserie « Bière et bum » pour des raisons légales.

2. Est-ce que j’ai la bonne équipe?

Ça peut être tentant de vouloir tout faire tout seul, mais le mythe du self-made-man est loin d’être représentatif de la réalité. Avoir une bonne équipe, composée de gens qu’on estime et en qui on a confiance, c’est hyper important.

Le but, n’est pas nécessairement de s’entourer d’amis. Surtout pas si t’engages tes chums de brosse… Il faut baser son choix de partenaires sur les compétences plutôt que sur les relations amicales. Il est ben fin, Joël, mais s’il a l’habitude de flamber sa paye en même temps que sa sambuca tous les samedis, c’est peut-être pas le mieux placé pour gérer tes comptes!

Entre partenaires d’affaires, faut aussi se demander si tout le monde contribue à valeur égale dans l’entreprise. Si un membre de l’équipe « vaut » plus qu’un autre, est-ce que ça devrait se refléter dans vos parts? Posez-vous la question, pis si vous n’êtes pas certains, posez-la à un notaire.

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3. Est-ce que je dois protéger ma propriété intellectuelle?

Si vous avez une idée de produit révolutionnaire, dépêchez-vous de la protéger. Rien ne sert de prendre quatre ans à mettre sur pied une entreprise pour commercialiser votre fourchette à pizza pour finalement vous rendre compte que ça existe déjà!

Si les inventeurs du lit-hamburger et du haut-parleur à céréales ont cru bon de faire breveter leur invention, c’est bon pour vous aussi!

4. Est-ce que ça nous prend une convention d’actionnaire?

Quand on se part en affaires avec un partenaire, au début c’est comme un mariage : on aime tout de l’autre, il nous complète, on fait l’amour tous les jours…ouin, peut-être pas exactement comme un mariage finalement.

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Mais, comme dans un mariage, c’est possible de prévoir la séparation entre associés pendant que ça va bien. Mieux vaut prévenir que guérir comme dit l’expression et la convention entre actionnaires existe pour cette raison bien précise. Rédiger une convention d’actionnaires c’est « une occasion en or pour que les actionnaires formulent leurs attentes et leurs appréhensions face à l’entreprise et à leurs coactionnaires, ainsi que leurs objectifs à court, moyen et long terme. Les discussions devraient être axées sur la prévention des différends et pas uniquement sur la gestion de leurs conséquences. »

Pendant que ça va bien, c’est le temps de décider qui part avec quoi pour pas vous ramasser à vous splitter chaque boîte de Kleenex mouchoir par mouchoir.

5. Est-ce que mon testament tient compte de ma réalité d’entrepreneur?

Un testament, ça sert pas juste à décider qui va s’occuper de votre chat après votre mort. C’est mentionné sur le site du gouvernement : « Lorsqu’un associé d’une société en nom collectif ou en commandite décède, ses parts sont transmises à ses héritiers ou légataires, sauf s’il existe une clause de restriction de transfert de parts dans le contrat conclu entre les associés. »

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Donc, si vous n’avez pas convenu d’une clause, c’est ben possible que votre fils de huit ans se retrouve actionnaire principal de votre entreprise. Ce serait pertinent de décortiquer tout ça, n’est-ce pas?

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Quand on se lance en affaires, c’est bien de se fier sur son intuition, mais c’est aussi assez important d’avoir un plan. Si vous avez la prochaine bonne idée en tête, mieux vaut prendre rendez-vous avec un notaire dès maintenant.