5 choses à savoir sur l’UQTR

C’est un mythe de croire que Trois-Rivières n’est qu’une escale entre Montréal et Québec. C’est aussi une cité universitaire avec certains programmes qu’on ne trouve nulle part ailleurs. Comme vous le découvrirez, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est experte en contes et légendes.

Voici cinq choses à savoir sur l’UQTR.

Le baccalauréat en science forensique, c’est le programme idéal pour les Sherlock Holmes en herbe. On apprend sur le site web de l’UQTR que la science forensique, c’est « l’analyse et l’interprétation des traces chimiques, physiques, biologiques et numériques à des fins d’investigation et d’expertise scientifique ». C’est toujours pas clair? Grossièrement, la science forensique aide les forces de l’ordre à résoudre des crimes grâce aux traces des criminel.le.s.

L’UQTR est la seule université au Québec à offrir un tel programme et seulement 15 étudiant.e.s y sont admis.es chaque année. Disons que c’est assez niché comme science.

Je vous l’avais dit qu’on reviendrait aux contes, aux légendes et à la poudre de perlimpinpin. Le conteur favori des Québécois.es, Fred Pellerin, a étudié en littérature à l’UQTR. Il y a donc de la place pour les créatifs et créatives à l’UQTR. La richesse historique de Trois-Rivières, fondée en 1634, vous inspirera sûrement dans vos élans créatifs.

Les légendes sont tellement importantes à l’UQTR que le resto-bar étudiant s’appelle le Café Bistro la Chasse-Galerie. Si l’univers des contes vous intéresse particulièrement, un microprogramme en littérature jeunesse est offert. Qu’attendez-vous pour vous rendre à l’école en canot volant?

Si les conteurs et conteuses de légendes sont à Trois-Rivières, les légendes du campus se créent au Carnaval étudiant. Chaque hiver, toutes les associations étudiantes de l’Université s’affrontent dans une compétition amicale s’étalant sur plusieurs jours. On y assiste à des compétitions sportives, des quiz de connaissances générales, des partys et des événements en tout genre comme des spectacles de drag queen ou des soirées d’humour.

L’édition de 2022 a malheureusement été annulée en raison des restrictions sanitaires. Ceci dit, des petits lutins nous chuchotent à l’oreille que le carnaval sera de retour en 2023. Si vous voulez vous inscrire à l’UQTR juste pour gagner le carnaval, faites attention aux futur.e.s chiropraticien.ne.s et aux futur.e.s enseignant.e.s du secondaire, qui sont reconnu.e.s pour rafler régulièrement les grands honneurs.

À l’université, les travaux d’équipe se font généralement entre étudiant.e.s du même programme. Les futur.e.s CPA parlent de tableaux Excel entre eux et elles et les futur.e.s avocat.e.s argumentent sur le Code civil dans leur coin. Pourtant, le monde du travail requiert une collaboration étroite entre des professionnel.le.s de plusieurs domaines. Pour pallier ce problème et pour avoir un impact positif dans la communauté, l’UQTR a lancé les Projets d’intervention dans la communauté (Picom).

Les Picoms sont des projets réalisés par les étudiant.e.s en partenariat avec des organismes à but non lucratif. Ces projets, crédités comme un cours, sont pilotés par des étudiant.e.s de plusieurs disciplines qui sont appelé.e.s à travailler ensemble. En tout, plus de 800 Picoms ont vu le jour. Les projets sont variés, allant de l’« élaboration d’ateliers pour former les adultes à intervenir auprès des enfants dont l’un des parents souffre de maladie mentale » à la « création d’un journal électronique ».

En 2021, la firme RatesDotCa classait Trois-Rivières au troisième rang des meilleurs endroits où vivre au Canada, derrière deux villes de la Colombie-Britannique. Qu’est-ce qu’il y a d’autant sexy à Trois-Rivières? Les logements abordables, la nature, les pistes cyclables, l’emploi et le Coconut bar.

Photo du Coconut bar (Trouver photo libre de droits)

Ce n’est pas pour rien que le maire, Jean Lamarche, qualifie Trois-Rivières de « plus belle ville de l’univers ».