5 choses à savoir sur l’UQAC

Copernic se trompe. La Terre ne tourne pas autour du soleil, elle tourne autour de Chicoutimi, plus particulièrement autour de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Ce postulat se prouve en cinq arguments :

Historiquement, les habitant.e.s du Saguenay-Lac-Saint-Jean s’enorgueillissent de leurs bleuets. Depuis quelques années, les bières accompagnent les fruits des champs dans la fierté culinaire de la région. Celles de la Voie Maltée gagnent des prix à l’international et vous pourriez aussi assister au Festival des bières du monde.

La célèbre microbrasserie La Tour à Bières s’érige à onze minutes de marche de l’UQAC. C’est encore trop loin? Vous pouvez vous rendre en neuf minutes à la succursale chicoutimienne de la Voie Maltée. Une bonne bière entre camarades de classe n’aura jamais été aussi accessible. Vous chanterez en cœur l’Hymne à la bière de Orloge Simard, chanson iconique d’un groupe iconique de la région.

Qu’ont en commun Assassin’s Creed, Game of Thrones et Star Wars? Ce sont non seulement des œuvres phares de la culture populaire, mais elles partagent toutes l’expertise d’ancien.ne.s étudiant.e.s de l’UQAC. L’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD) de l’UQAC, qui se spécialise en animation 3D et en effets visuels, a une expertise internationale qu’elle développe depuis plus de 25 ans.

L’École NAD offre même un baccalauréat en Chine en collaboration avec la Tianjin University of Technology (TUT). Ce programme a été classé parmi les meilleurs baccalauréat dans le domaine de l’animation 3D et du design numérique en Chine.

Le soleil de l’UQAC ne se couche jamais, il brille jusque dans l’Empire du milieu.

« À l’UQAC, il neige même en été », dit-on dans l’enceinte de l’université. Le Laboratoire international des matériaux antigivres (LIMA) arrive à simuler des précipitations de neige et de verglas. C’est « le seul laboratoire au monde qui est habilité à homologuer la performance des produits dégivrants et antigivre utilisés sur les avions en attente de décollage ».

Le laboratoire ne se limite pas à l’aéronautique. Les infrastructures de télécommunications et les éoliennes bénéficient également du travail des chercheurs et chercheuses.

L’UQAC compte 6 500 étudiant.e.s, soit très peu pour une université. Pourtant, le tiers de la communauté estudiantine vient de l’étranger. « Ces jeunes viennent dynamiser la ville », souligne Karine Gagnon, agente d’information à l’UQAC, dont la passion pour l’Université est contagieuse. « Chaque année, on leur organise une cabane à sucre! »

La communauté de l’UQAC étant petite, Karine connaît bien les étudiant.e.s et leurs exploits. Au Laboratoire sur les revêtements glaciophobes et l’ingénierie des surfaces (LARGIS), le labo de matériaux antigivres, par exemple, plusieurs étudiant.e.s et chercheur.euse.s proviennent de l’Iran. Qu’est-ce qui explique une si grande délégation iranienne dans un laboratoire spécialisé en étude de la neige et du froid? Tout part de Gelareh Momen, directrice scientifique du labo et sommité dans son domaine. Originaire de ce pays, elle sait où aller pour recruter les futures perles.

Un skieur de haut niveau m’a un jour expliqué que Chicoutimi attire des tournages de films de ski urbain d’un peu partout dans le monde. La ville en pente et les températures froides permettent aux pros d’effectuer leurs acrobaties en toute liberté.

Les étudiant.e.s de l’UQAC connaissent les atouts de leur ville et ont créé le SnowJam, un festival hivernal. Tout le monde est invité à essayer les jumps et les rails temporairement construits sur le campus.

L’UQAC est la seule université au Québec à offrir un baccalauréat en intervention plein air. Les étudiant.e.s de ce programme participent à des expéditions et à des expériences extrêmes en nature.

Le cofondateur du baccalauréat, Mario Bilodeau, a aussi cofondé la fondation Sur la pointe des pieds, qui a pour mission d’offrir des expériences de plein air aux jeunes de 14 à 39 ans atteint.e.s de cancer. Chaque hiver, la fondation organise une levée de fonds qui consiste à traverser le lac Saint-Jean en ski ou en raquette. Les participant.e.s campent sur le lac gelé dans un décor lunaire.

Si vous n’êtes toujours pas convaincu.e quant à la place centrale de Chicoutimi sur l’échiquier politique mondial, regardez la vidéo ci-dessous, de l’ancien maire de Saguenay Jean Tremblay, vantant la plus grande ressource naturelle de la région : les Pokémon.