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5 choses à savoir sur l’Université McGill
Chers étudiants et étudiantes du collégial, le temps est bientôt venu pour vous de choisir votre université. Pour vous aider dans vos recherches et trouver chaussure à votre pied, voici cinq choses que vous devez savoir sur l’Université McGill :
1. L’inventeur du stress est passé par McGill
Cette université anglophone de la métropole est une pépinière de talents. En voici quelques preuves :
- Trois premiers ministres canadiens sont diplômés de McGill (Justin Trudeau, John Abbott et Wilfrid Laurier);
- Sir Ernest Rutherford, qualifié de « second Newton » par nul autre qu’Albert Einstein, y a effectué ses recherches sur la nature de la radioactivité qui lui ont valu un prix Nobel;
- Le plexiglas a été inventé à McGill.
Même l’inventeur du stress, Hans Seyle, a étudié à McGill. Les mauvaises langues diront qu’il a transmis son invention aux étudiant.e.s en droit… Bien sûr, Hans Seyle n’a pas inventé les papillons dans le ventre; il a plutôt été le premier à s’intéresser à ce sujet et à lui donner un nom. Sa définition du stress est la suivante : « Ensemble des moyens physiologiques et psychologiques mis en œuvre par une personne pour s’adapter à un événement donné. »
2. Dans le top 100 mondial des meilleures universités
L’Université McGill se situe au 73e rang des meilleures universités du monde, selon le classement du Shanghai Ranking Consultancy. Il s’agit de la seule institution québécoise présente dans le top 100.
Pas étonnant que l’établissement attire des étudiant.e.s de partout dans le monde : en effet, près d’un.e étudiant.e sur trois à McGill est étranger.ère. Sans oublier nos confrères du ROC (Rest of Canada), qui affluent en grand nombre dans le ghetto McGill. En fait, seulement 20 % des étudiant.e.s de l’Université sont francophones.
3. La première équipe de hockey de l’histoire était de McGill
Encore à ce jour, les étudiant.e.s de McGill ont une relation particulière avec notre sport national. Chaque hiver, la Engineering Undergraduate Society s’occupe d’entretenir le « Iron Rink », une patinoire extérieure où se disputent des parties de hockey amicales improvisées. Le « Iron Rink » fait référence à l’anneau de fer que reçoivent les étudiant.e.s en ingénierie à la fin de leur parcours académique.
Claire Loewen, agente des relations avec les médias de l’Université, ajoute : « La patinoire est à quelques pas de l’endroit où a eu lieu le premier match de hockey organisé de l’histoire le 3 mars 1875, impliquant principalement des étudiants de McGill. La première équipe de hockey officielle au monde, le McGill Hockey Club, a fait ses débuts deux ans plus tard. »
4. L’université offre un baccalauréat en sciences infirmières entièrement en ligne
Le baccalauréat en sciences infirmières offert entièrement en ligne s’adresse aux infirmières ayant obtenu un DEC en soins infirmiers dans les trois dernières années.
Notre système de santé fait face à un manque criant d’infirmières diplômées de l’université. Pour répondre à ce besoin, l’Université McGill, aidée d’expert.e.s en pédagogie, a créé ce programme qui permet aux infirmières de marier travail, études et obligations familiales plus facilement. En 2021, la première cohorte du programme a accueilli 75 étudiant.e.s.
5. Un campus de 1 600 acres à Saint-Anne-de-Bellevue
Lorsqu’on pense à McGill, on pense habituellement aux fabuleux bâtiments de type Poudlard entre le centre-ville et le parc du Mont-Royal. Peu savent que l’institution possède le plus grand espace vert de l’île de Montréal et la plus grande propriété foncière privée de la région, le Campus Macdonald à Saint-Anne-de-Bellevue, où est établie la faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement.
« [Le campus] abrite également un arboretum, des serres et une ferme durable qui fournit de la nourriture aux citoyens du centre-ville », indique Claire Loewen.
Bien plus qu’une bonne raison pour apprendre l’anglais, choisir McGill, c’est s’inscrire dans une tradition de recherche et d’étude de haut calibre qui date de 1821.