5 choses à savoir sur HEC Montréal

Chaque automne, les nouveaux étudiants et étudiantes de HEC Montréal changent leur photo de profil Facebook avec une description du genre : « Vice-président aux affaires internes – groupe 4 ». J’aimerais bien avoir un cours un jour sur la hiérarchie organisationnelle des salles de classe de HEC. Tellement de mystères non résolus.

Cependant, HEC Montréal, c’est bien plus que des photos de profil de jeunes de 19 ans dans leurs habits de bal des finissant.e.s. Voici cinq choses à savoir sur l’école de commerce montréalaise.

Êtes-vous passionné.e. par le monde des finances? Souhaitez-vous peaufiner vos connaissances dans ce domaine? Le Fonds de placement étudiant HEC Montréal (FPHEC), un club d’investissement étudiant, gère un vrai portefeuille de 300 000 $. Les étudiant.e.s reçoivent une formation à l’interne qui leur permet d’acquérir de solides compétences.

La marque de cosmétiques véganes et écoresponsables Respire a été fondée en 2018. En moins de quatre ans, l’entreprise a vendu quelques millions de produits. Sa cofondatrice, Justine Hutteau, a complété sa maîtrise en marketing à HEC Montréal. Son sujet de mémoire était : « Pourquoi les gens courent et se motivent sur Instagram? »

Très active sur LinkedIn (130 000 abonné.e.s) et sur Instagram (102 000 abonné.e.s), la jeune Française a réussi à propulser sa marque, entre autres, grâce aux réseaux sociaux. Forbes France lui a donné le titre d’Entrepreneure française la plus influente.

Justine Hutteau s’inscrit dans une tradition de femmes influentes qui sont passées par HEC Montréal, dont Déborah Cherenfant, Pauline Marois et Isabelle Maréchal.

Le bal des finissant.e.s de HEC serait, paraît-il, une expérience inoubliable… Ou oubliable en raison de la quantité d’alcool consommée.

En 2019, on a convié les finissant.e.s de HEC à l‘Hôtel Fairmont Manoir Richelieu pour une fin de semaine. Situé en Charlevoix, au bord du fleuve Saint-Laurent, le Manoir Richelieu est l’un des hôtels les plus huppés au Québec. C’est là qu’a eu lieu le G7 en Charlevoix, avec les dirigeant.e.s des sept plus grandes puissances économiques mondiales, dont le Japon, les États-Unis et l’Allemagne.

Au cours de la première soirée du bal des finissant.e.s, le rappeur Loud était l’artiste invité. La deuxième soirée, le chanteur américain Sean Kingston donnait un concert aux jeunes diplômé.e.s. Pas besoin de « go to the tropics and sip pina coladas » pour avoir du plaisir.

HEC mise énormément sur son côté international. La communauté étudiante regroupe des étudiant.e.s d’au moins 142 pays et plus de la moitié du corps professoral est issu de l’étranger.

En plus d’avoir une communauté aux origines multiples, l’université encourage ses étudiant.e.s à découvrir le monde. Les cheminements bilingue (français et anglais) ou trilingue (français, anglais et espagnol) sont offerts au baccalauréat, et plus de la moitié des étudiant.e.s se rendent à l’étranger dans le cadre de leurs études, pour un stage ou un échange par exemple.

Suivre un cours à distance est un calvaire (ou une joie, ça dépend pour qui) qui date depuis bien plus longtemps que la pandémie. HEC Montréal offrait déjà des cours par correspondance en 1924. En espérant que la connexion Zoom fonctionnait bien…

L’initiative était assez avant-gardiste. Une publicité de journal sous-titrait même : « Les seuls cours universitaires français donnés par correspondance en Amérique ». On peut lire dans la même publicité : « Devenir expert comptable !… » Ce que j’en conclus, c’est que les baby-boomers n’ont pas inventé l’utilisation douteuse de la ponctuation.

Si ces faits divers vous encouragent à aller étudier à HEC Montréal, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter d’être président.e du groupe 7… 8 ou 9?