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5 astuces pour économiser à l’épicerie
C’est assez triste de se dire que souvent, ce qui nous fait dépasser notre budget n’est rien d’autre que de la bouffe. Bon, heureusement que manger n’est pas un besoin essentiel… ah, ironie, quand tu nous tiens!
Vous l’aurez remarqué : les prix en épicerie ont augmenté de façon insultante, ces temps-ci. Cependant, il y a de l’espoir, car, en parallèle de cette inflation, les méthodes pour économiser n’ont jamais été aussi nombreuses. C’est donc le cœur plein d’optimisme que je vous livre ces cinq astuces.
Choisissez bien votre épicerie
Tous les magasins spécialisés en alimentation ne sont pas égaux en matière de prix. Certaines épiceries sont bien moins chères que d’autres, et ce, tout au long de l’année, d’où l’importance de les identifier. Lorsqu’on en trouve une, il faut donc y aller en priorité puis acheter ailleurs le peu qui n’a pas pu être trouvé.
Quand j’étais étudiant avec un budget de 150 $ de bouffe par mois (une époque bien pleine de légumineuses pour Vincent), j’ai découvert deux épiceries à Montréal qui correspondaient à mon budget : la fruiterie Forcier sur Jarry et le Segal’s Market sur la rue Saint-Laurent.
Aujourd’hui encore, je ne sais toujours pas pourquoi ces deux épiceries sont beaucoup moins chères que les plus grandes enseignes, mais toujours est-il que c’est le cas et qu’elles ne doivent pas être les seules, d’ailleurs.
Avec le temps, mon budget a augmenté, mais j’ai continué à fréquenter presque exclusivement ces deux endroits. Pourquoi faire autrement? Avec l’inflation, la différence de prix est encore plus grande qu’à l’époque.
Bref, je vous propose mes deux endroits préférés, mais je suis sûr qu’en fouillant un peu de votre côté, vous en trouverez bien plus encore!
Prenez le temps de faire plusieurs épiceries
Une fois vos épiceries coup de cœur visitées, il y a des chances qu’il vous manque encore des aliments qui ne peuvent être trouvés qu’en grandes surfaces. Mais si vous en visitez plusieurs, vous pourrez faire de bonnes économies.
Ce qui est très pratique, c’est que les grandes surfaces sont souvent les unes en face des autres afin de se faire compétition. Et comme toutes bonnes rivales, elles se font également un combat de rabais. Si vous avez un IGA et un Maxi côte à côte, il vous faudra les visiter tous les deux pour comparer. C’est un peu plus long, mais c’est une bonne façon d’être sûr.e d’obtenir les meilleurs prix.
Utilisez les applications pour produits en fin de vie
Toutes les grandes chaînes d’épiceries ont maintenant des applications qui leur permettent de vendre des produits expirant prochainement. C’est une bonne chose, car, il n’y a pas si longtemps, ces produits allaient directement à la poubelle.
Aujourd’hui, ils sont mis en vente sur des applications pour une fraction de leur prix initial. Tous les jours, je vois 50 % de rabais et plus sur des aliments qui doivent être cuisinés du jour au lendemain.
Ça peut paraître contraignant, mais j’en ai fait une partie de ma routine. De temps à autre, je regarde ce qu’il y a dans l’application puis je décide ce que je vais manger le soir même ou bien le jour suivant.
C’est aussi ma façon d’arrêter de commander du resto à livrer. Au moins, ce menu change tous les jours et me coûte en moyenne 6 $ par repas, bien loin des 37 $ habituels d’Uber Eats.
Trouvez-vous une recette fétiche et apprenez à la cuisiner
Plus un plat est préparé à votre place, plus vous allez le payer cher. Preuve à l’appui : dans un bar, vous dépensez 24 $ pour un nacho qui vaut 3,25 $ d’ingrédients et prend à peu près cinq minutes d’assemblage.
Je recommande donc de faire le tour des recettes qui vous mettent en joie pour voir celles que vous pouvez faire vous-même et, si possible, en grande quantité. Dans mon cas, c’est le chili.
J’en commandais tout le temps dans les restos avant de réaliser que je pouvais en faire un complètement fou pour seulement 15 $ chez moi. Et je ne parle pas ici d’un simple bol, mais plutôt d’une chaudière de chili capable de me nourrir six jours de suite, et ce, même en donnant quelques portions à des ami.e.s.
Je reconnais qu’ici, le menu varie un peu moins qu’on le souhaiterait, mais il ne tient qu’à vous de trouver une recette dont vous ne vous lasserez jamais.
Mangez une pomme dans le stationnement du Maxi
Je vais finir avec un conseil fort connu, mais aller faire l’épicerie le ventre vide, c’est se condamner à faire au moins trois achats complètement cons. Et je parle d’expérience, ici.
Mangez une pomme dans le stationnement de l’épicerie. Et si vous n’avez pas de pomme, entrez, achetez-en une, sortez, mangez-la puis retournez faire l’épicerie. Je vous jure que c’est une bonne idée.
L’architecture des épiceries est construite pour attirer ceux et celles dont le ventre est vide. C’est toujours les légumes au début et les produits essentiels dans le fond pour que vous passiez à côté d’une panoplie de malbouffe dont vous ignoriez l’existence. Vous n’avez pas idée du nombre de fois où, en allant simplement chercher du lait d’amande, je finissais par ramasser des produits aléatoires en chemin juste parce que j’avais trop faim.
Et ce ne sont jamais des produits dont je suis très fier, comme des Oreos saveur brioche à la cannelle achetés seulement parce que je ne savais pas que ça existait. Coup de théâtre : ils n’étaient pas bien bons et ils coûtaient cher… mais j’avais faim.
Tenez-vous-en donc à votre logique et vous verrez qu’il n’est pas difficile de déjouer les épiceries. Et quand il est question de magasiner sa nourriture, déjouer est souvent synonyme d’économiser.
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