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5 actions concrètes pour réduire son empreinte écologique en plein air

Le Jour de la Terre, ça devrait être tous les jours de l'année.

Par
Élise Fiola
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En ce Jour de la Terre, les enjeux de préservation de l’environnement, la fragilité de la nature et l’urgence d’agir sont mis de l’avant.

On vous propose quelques pistes de solutions afin de prendre soin de notre belle planète tout en continuant de profiter de sa majestuosité au grand air.

Penser sa destination en fonction de la consommation d’énergie

Pas besoin d’aller bien loin pour se sentir dépaysé.e et profiter de la nature dans sa plus simple expression. En choisissant de voyager près de chez soi, on a l’occasion de redécouvrir sa région tout en minimisant son empreinte carbone.

Plusieurs services de navettes partent des grandes villes et se rendent à l’entrée de différents parcs nationaux. Ça simplifie grandement l’organisation du trajet, en plus de vous permettre de somnoler sur le chemin du retour, parce qu’on va se le dire, une journée en nature, ça draine pas mal d’énergie.

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Pour celles et ceux qui ne peuvent pas contenir cette pulsion qui les poussent à l’aventure dans des contrées lointaines, on vous encourage à faire du covoiturage et à utiliser les réseaux de transport en commun le plus possible. Pour les plus motivé.e.s, une bonne ride de vélo pour vous déplacer du point A au point B peut aussi être une option intéressante.

S’équiper de matériel durable tout en réduisant son empreinte

Je ne crois rien vous apprendre en vous disant que nos habitudes de consommation ont un grand impact sur l’environnement. Bien que ça puisse être tentant de se laisser séduire par toutes ces publicités annonçant de nouveaux équipements de plein air, c’est souvent mieux, tant pour notre portefeuille que pour la planète, de ne pas se faire hameçonner par la dernière mode des grosses multinationales.

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À la place, privilégiez la location ou l’emprunt pour l’équipement qu’il vous faut. Autrement, différents groupes d’échange et de vente de matériel seconde main sur les réseaux sociaux ont prouvé leur efficacité à travers les années. On vous suggère d’aller faire un tour sur les pages « Matériel plein air 50% » et « Vente et achat de matériel plein air », qui sont déjà bien établies dans le milieu.

Finalement, si vous avez réellement besoin de la nouvelle casquette et du sac banane le plus tendance pour que votre style soit impeccable lors de votre prochain trip, n’hésitez pas à encourager les entreprises locales qui prouvent leur conscience écologique par l’action.

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Prioriser des campings écoresponsables

Oui oui, on peut contribuer à réduire notre trace sur l’écologie même en dormant! Plusieurs lieux d’hébergement et de camping sont certifiés écoresponsables.

Essayez les habitations du Repère Boréal à Charlevoix, les nichoirs du Parc nature de Pointe-aux-Outardes sur la Côte-Nord, Les Toits du monde dans les Laurentides, Le Village UNIQ qui se déplace sur le territoire, les Cabine Laö en Estrie, le camping Cime Aventures en Gaspésie… On va s’arrêter là, parce qu’on en aurait encore pour des pages et des pages!

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Il y a aussi une tonne de bonnes stratégies à adopter pour protéger les lieux qu’on occupe en camping. Par exemple, il est préférable de ne pas ramasser du bois dans les environs de notre site pour allumer le feu, d’utiliser le rond de feu prédéterminé et, évidemment, de ramasser ses déchets avant de partir.

Camper dans un hamac adapté s’avère aussi bénéfique pour l’environnement! Le hamac contribue à réduire les dommages causés à la couverture végétale du sol comme il s’installe à l’aide de sangles sans blesser les arbres. L’organisme Sans Traces Canada explique d’ailleurs comment choisir un emplacement pour sa tente en prenant en compte du sol, de la végétation et des risques de perturbation de la faune.

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Choisir consciencieusement les entreprises que l’on encourage

Comme pour le choix de l’hébergement, celui de nos activités et de nos excursions a un impact presque immédiat sur les milieux que l’on visite. Cherchez les entreprises qui sont accréditées pour vous assurer que votre empreinte écologique sera minime ou minimisée en temps et lieu. Avec des entreprises certifiées « 1% for the Planet » ou « B Corp », qui investissent dans la protection de la nature et annulent une majeure partie des impacts négatifs de leurs pratiques sur l’environnement, on ne se trompe pas.

Le moteur de recherche Les pages vertes est un outil de choix quand vient le temps de planifier ses activités et de trouver des produits et services écoresponsables.

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Choisir des activités qui marient plein air et écologie

Toujours dans la catégorie « faire des choix réfléchis », de multiples activités qui visent à la protection de l’environnement s’offrent à vous. Vous pouvez d’abord vous joindre à des groupes qui nettoient les berges et les parcs près de chez vous. On sait que le tourisme entraîne malheureusement l’accumulation de nombreux déchets près des grands attraits de la ville, c’est donc encore plus important de s’occuper régulièrement de notre environnement.

Informez-vous auprès de votre municipalité pour savoir si une telle initiative existe par chez vous. Pour les Montréalais.es, Ciel et Terre et Plogging Montréal en sont deux qui œuvrent dans la métropole.

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Par ailleurs, s’éduquer sur les milieux qui nous entourent nous aide à être plus sensibles aux enjeux qui touchent l’environnement et à y faire plus attention. De nombreux parcs offrent des sentiers d’interprétation, longés de panneaux explicatifs, et des tours guidés pour vous permettre d’en apprendre davantage sur les lieux visités.

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Dans le même ordre d’idées, plusieurs entreprises offrent des excursions pour observer des animaux dans leur état naturel et en apprendre sur leur mode de vie. Si ce type d’activités vous intéresse, il est important de s’informer sur les méthodes et l’impact du tourisme dans ces milieux. Trop souvent, on dérange la faune et la fragilise plus qu’autre chose. C’est pourquoi il faut choisir avec discernement.

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Heureusement, il existe des activités pour observer les animaux de près sans être une nuisance pour leur habitat. Par exemple, l’entreprise Environnement Faucon présente des spectacles d’oiseaux de proie, notamment au mont Tremblant, et une activité de vol en forêt. Le Parc Oméga en Outaouais, le Zoo Ecomuseum à Montréal et le Zoo sauvage de Saint-Félicien au Saguenay–Lac-Saint-Jean proposent d’observer les animaux du Québec en quasi-liberté. Pour les amoureux et amoureuses de l’eau, il est possible d’aller à la rencontre des baleines à Tadoussac ou des phoques en Gaspésie à bord d’un simple kayak de mer.

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C’est maintenant à vous de voir quelles options conviennent le mieux à votre mode de vie tout en gardant en tête qu’il ne faut pas hésiter à sortir de sa zone de confort si l’on veut changer les choses.