5 achats inutiles quand on commence la randonnée

Début vingtaine, je me sentais presque inadéquate de partir sans chaussures Arc’teryx ou coupe-vent à 300 $ dans mes journées de rando.

Au moment de m’intéresser à ce sport, j’étais submergée par les publicités ciblées qui concernaient autant la nourriture, l’équipement que la technologie. Je pensais que pour aller en rando, ça prenait une bouteille d’eau, de bonnes jambes, pis un peu de patience. Ironiquement, c’était, selon moi, le sport le plus démocratique au monde. Mais selon Internet, j’avais tort. J’avais besoin d’un paquet d’affaires pour aller marcher en nature.

Par chance, quelques expériences ont suffi pour différencier ce qui rend effectivement ma journée à marcher en nature agréable… et ce qui doit prendre le bord.

Internet est obsédé par le ratio de protéines qu’on doit consommer par jour. Vous vous dites peut-être : «Ahhhh, j’ai besoin d’une bonne source de protéines qui prend peu de place, je vais apporter des barres tendres protéinées. »

À ça, je réponds que ça paraît que vous n’êtes jamais arrivé affamé au haut d’une montagne pour trouver une barre tendre enrobée de chocolat toute fondue dans le fond de votre sac.

Des boules d’énergie maison (avec des dattes, par exemple), ça ne coule pas, et ça ne coûte pas 5 $ la boule.

Si vous avez l’intention de partir pour un mois de randonnée en autonomie complète, oui, une paille qui filtre les bactéries et les parasites dans l’eau est utile. Mais pour une randonnée d’un jour? C’est une 30 $ que vous pouvez investir ailleurs.

Pour éviter d’avoir à vous abreuver directement d’une source d’eau non traitée, assurez-vous d’apporter une quantité d’eau suffisante, tant pour la randonnée que pour le chemin du retour.

Oui, ça ne prend pas de place, mais, encore une fois, ce n’est pas obligatoire.

De plus, ils peuvent être assez chers et loin d’être nécessaires pour quelques heures de rando modérées et que vous avez assez d’eau.

Pas besoin d’une Stanley Cup édition limitée en or avec ses accessoires pour aller marcher à Orford.

Êtes-vous siiiiii pressé que ça de monter la montagne? C’est ce que je me demande chaque fois que je vois des randonneurs avec ces sacs. Si vous faites de la course en trail, oui, mais pour faire une petite rando tranquille? Une bonne vieille gourde d’un litre fait amplement l’affaire.

J’ai honte de l’admettre, mais je suis la propriétaire d’un tapis de sol pour les fesses qui m’a coûté 70 $. Il est dans ma remise, tout sale, et n’a jamais été essentiel en rando.

À moins d’avoir prévu un pique-nique neuf services, vos fesses devraient se remettre que vous vous soyez assis sur une roche le temps de manger un sandwich aux œufs. C’est pour ça qu’on est en nature, non?

Règle d’or en rando : on veut profiter du moment sans être encombré d’un poids inutile sur le dos. N’est-ce pas le principal attrait d’aller en nature, de s’alléger l’esprit, de revenir plus fatigué, mais surtout, plus calme et groundé?