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5 accessoires pour garder ses extrémités au chaud en vélo

Ou comment prolonger la saison encore quelques semaines.

Par
Jonathan B. Roy
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L’automne est bien installé, et avec lui, le temps imprévisible et les orteils qui se courbent de froid au bout des souliers.

Pendant mon tour du monde à vélo, j’ai roulé plus que ma part dans la pluie, la neige et le vent. Heureusement, j’avais avec moi ces cinq accessoires précieux pour garder mes pieds et mes mains au chaud.

  • Bas minces en Gore Tex (ou l’équivalent) et bas imperméables

Les souliers à clip laissent énormément passer l’air froid. Ces bas agissent sur les pieds essentiellement comme un manteau à coquille souple : ils coupent le vent, retiennent la chaleur à l’intérieur et sont assez imperméables.

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Pour encore plus de chaleur et d’imperméabilité, les bas imperméables Sealskinz sont imbattables. À enfiler par le temps le plus mouillé.

  • Couvre-chaussures en néoprène

Pour envelopper le pied de l’extérieur des chaussures, on peut recouvrir celles-ci d’une couche de néoprène. Il existe des modèles de couvre-chaussures de différentes épaisseurs : je privilégie les plus épais. Ils sont ouverts en dessous pour laisser passer la clip de la pédale et leur taille varie en fonction du modèle de soulier.

Quand il fait vraiment froid et que je roule longtemps, je choisis plutôt des souliers de randonnée sur des pédales plates, et je mets les couvre-chaussures en plus par-dessus. Ils sont assez résistants si on ne fait que pédaler avec eux, mais se défont ou déchirent assez rapidement si on marche avec. L’eau finit aussi toujours par entrer, par le dessus ou le dessous, mais, même mouillé, le pied demeure plus chaud, comme dans un wetsuit.

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  • Mini gants en mérinos

Ces petits gants ne prennent presque aucune place supplémentaire dans les bagages. Ils s’enfilent seuls ou sous n’importe quelle autre paire de gants. Le mérinos est confortable, empêche les mauvaises odeurs et n’a presque pas besoin d’être nettoyé : parfait pour un long voyage. Mais il est aussi plus fragile et va probablement devoir être recousu à certains endroits.

  • Gants de vaisselle jaunes

Enfin, mon accessoire préféré et aussi le moins cher! Peu importe la qualité des gants qu’on porte, aucun ne bloque complètement l’eau et le pincement du vent… sauf les gants de vaisselle jaunes en caoutchouc! Je les achète plus larges et les mets par-dessus mes gants normaux.

De l’Autriche au Chili, en passant par la Corée, j’ai utilisé ce truc partout dans le monde. Autre avantage : on te voit de loin et ça fait des photos plus intéressantes!

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Avec le bon équipement, il ne fait jamais trop froid ni trop mauvais pour rouler. Et n’oubliez pas que c’est dans la météo la plus épique que se forgent les meilleures histoires!

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Jonathan B. Roy a fait le tour du monde à vélo : 40 000 km dans 40 pays pendant 4 ans. Il en a notamment tiré le livre à succès Histoires à dormir dehors (Vélo Québec).