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4 trucs pour concilier travail et famille quand on a des enfants en bas âge

On vous aide à naviguer un enjeu qui peut parfois sembler insurmontable.

Par
Gabrielle Tremblay-Baillargeon
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Non seulement les petit.e.s sont constamment malades (combien de rhumes et d’otites par année peut-on endurer par année?), mais en plus, on n’a souvent pas envie de laisser coco à la garderie de 8 à 6 pour pouvoir faire du 9 à 5 de notre bord.

Selon l’Institut de la statistique du Québec, 20 % des parents d’enfants de 0-5 ans disent avoir de la difficulté à concilier boulot et tout.e-petit.e.s et 30 % affirment avoir l’impression de ne pas consacrer suffisamment de temps à leurs enfants.

Voici quelques petits trucs pour arrimer tout ça — et ne pas trop stresser pour votre job du même coup.

Parler à votre boss

D’abord, vérifiez la politique de conciliation travail-famille de votre entreprise : des congés offerts en cas de maladie des tout-petits, la possibilité de reprendre vos heures en cas de visite surprise au médecin, etc. C’est aussi toujours une bonne idée d’établir une communication transparente avec votre gestionnaire, surtout si vous venez tout juste de retourner au boulot après un congé parental. Ne soyez pas gêné.e de profiter des « journées famille » qui vous sont offertes ou de demander à faire du télétravail exclusivement pour les mois à venir, par exemple.

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Ah, et si vous êtes gestionnaire, c’est peut-être le temps de réviser la culture de conciliation travail-famille en vigueur dans votre entreprise.

Planifier les horaires quotidiens… et les gastroS surprise

Si votre horaire de boulot est flexible, essayez de mettre en place un système où vous et votre co-parent ne travaillez pas exactement en même temps. Un.e de vous deux peut commencer plus tard et aller porter coco à la garderie puis l’autre peut finir plus tôt pour aller le chercher, par exemple. Comme ça, vous évitez de laisser votre petit.e trop longtemps dans son nouvel environnement.

Dans le même ordre d’idées, établissez d’avance un genre de template de « qui prend congé quand bébé est malade ». Dans un couple hétéro, durant la première année qui suit le retour d’un congé parental, ce sont sans surprise les mères qui manquent environ 16 jours de travail pour s’occuper d’un bébé malade. Les pères, eux, prennent en moyenne 8 jours. Si c’est un arrangement qui convient, tant mieux, mais si vous recherchez une formule plus égalitaire, mieux vaut en discuter en amont.

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Développer un réseau de soutien

Parlant de ça : vous n’avez pas à sacrifier votre carrière pour un bébé malade (ben, pas toujours). Que ce soit pour un rendez-vous d’urgence au médecin ou des médicaments à aller chercher à la pharmacie, n’hésitez pas à solliciter l’aide de familles, ami.e.s ou voisin.e.s au besoin.

Si vous n’avez pas la chance d’avoir un réseau d’entraide près de chez vous, sachez que plusieurs ressources communautaires de votre quartier ou de votre municipalité peuvent vous prêter mainforte.

RECADREZ votre éthique de travail

Souvent, le plus gros défi d’un parent qui retourne au travail — et c’est aussi l’un des plus gros défis de devenir parent, si vous voulez mon avis —, c’est de réaliser que la vie d’avant n’existe plus. Dans la dernière année, votre quotidien a changé, mais ça, votre boss ne le sait peut-être pas. Lui (ou elle) connaît le vous « pré-bébé(s) ». Peut-être qu’avant, vous faisiez du temps supplémentaire sans compter vos heures ou que vous étiez du genre à répondre à des courriels à 19h.

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Sauf que maintenant, à la même heure, vous êtes probablement en train de donner le bain. Vous ne voulez pas paraître moins performant.e, mais en même temps, vos priorités ont changé. Apprendre à dire non, c’est difficile. Pourtant, une bonne conciliation travail-famille passe par plus que des politiques d’entreprise : c’est aussi à vous de mettre des limites claires avec votre job. Rappelez-vous de ça : quand on modère les attentes, on module aussi l’empathie.

Et si votre gestionnaire ne comprend pas ça, c’est peut-être le temps de regarder ailleurs. Après tout, le marché actuel favorise les employé.es! Je dis ça, je dis rien.