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4 raisons pour lesquelles j’ai commencé la chasse 

Parce que oui, en 2022, il y a encore de jeunes adultes qui décident de faire le move. 

Par
Alice Ellefsen
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En 2018, j’ai pris la décision de commencer la chasse. Mon conjoint et moi, nous nous sommes inscrit.e.s aux cours nécessaires pour obtenir nos permis pour pratiquer cette activité au Québec. Après un week-end de formation, le tour était joué et il ne nous restait qu’à nous équiper et à partir sur le terrain.

Mais avant de me lancer dans ces démarches, je me suis tout d’abord posé la question : pourquoi est-ce que je veux commencer la chasse? Quelles sont mes motivations derrière la pratique de cette activité? Contrairement à ce que l’on pourrait penser, j’y ai trouvé plusieurs éléments qui rejoignent directement mes valeurs personnelles.

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Pour la qualité de la viande

Bien entendu, l’un des premiers arguments qu’on entend souvent quand on parle de chasse est l’apport en nourriture qui en découle. C’est d’ailleurs le principal aspect qui m’a poussée à en apprendre davantage sur ce sport : le fait d’avoir accès à de la viande de qualité et d’ainsi réduire la quantité achetée au supermarché.

De plus, la viande de chasse est naturelle, élevée en pleine nature et sans hormones ou additifs alimentaires ajoutés.

Pour le volet environnemental

C’est peu connu, mais la chasse comporte un volet environnemental non négligeable. Avec des facteurs tels que l’étalement urbain, la déforestation et l’extermination massive des prédateurs fait par le passé, les populations de certains animaux chassés tels que le chevreuil sont en constante augmentation dans plusieurs régions du Québec.

Ces hausses de population peuvent avoir des conséquences importantes, tant du point de vue de la sécurité routière, avec l’augmentation des accidents de la route, que du point de vue de l’agriculture, avec la destruction de cultures. Dans ce contexte, la chasse contribue à freiner ce problème en réduisant la surpopulation de ces espèces et en venant rétablir partiellement la relation de prédation.

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Parce qu’il s’agit d’une activité en plein air

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Je suis une passionnée de toutes les activités qui se font dehors, et la chasse en est une! En effet, que l’on aille à la chasse à l’orignal, au chevreuil ou au petit gibier, on est assuré.e de passer du temps à l’extérieur.

En plus, selon le type d’arme utilisé, la zone et l’espèce chassée, il est possible de pratiquer cette activité durant presque toute l’année.

Pour l’aspect éthique

Cela peut sembler plus abstrait, mais il y a un grand volet éthique relié à la chasse selon moi. En effet, le gibier chassé a bien souvent passé sa vie entière en liberté dans son milieu naturel avant d’être abattu. Il s’agit d’un meilleur environnement que celui de bien des animaux d’élevage.

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Malgré tous les préjugés reliés au fait d’abattre un animal, la chasse se pratique (en théorie) sans cruauté. Il s’agit d’une activité nécessaire et les associations de chasseurs ont contribué grandement à la conservation des ressources fauniques au fil des années.

Alors, que vous soyez intéressé.e par la chasse ou non, j’espère vous en avoir appris un peu plus. Il s’agit bien entendu de mon expérience personnelle et je suis loin d’être une experte en la matière.

Si vous souhaitez l’essayer, mon conseil serait de ne pas hésiter et de ne pas vous laisser décourager par ce domaine qui peut sembler imposant et difficile d’accès. Il existe de nombreuses ressources pour vous aider, à commencer par votre magasin de chasse et pêche local.

Bonne chasse!

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