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4 grands changements sur le marché du travail à surveiller d’ici 2030

Parce qu’il faut suivre le rythme

Par
Mali Navia
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URBANIA et Zú s’unissent pour vous aider à imaginer l’avenir de votre carrière.

Ces dernières années, impossible de ne pas constater la série de changements radicaux survenus sur le marché du travail. Le 9 à 5 traditionnel et les cubicules sont maintenant en voie de disparition. Partout sur la planète, des initiatives comme le télétravail, la semaine de quatre jours et les vacances illimitées encouragent le maintien d’un équilibre sain entre notre travail et notre vie privée. Oui à l’ambition, oui à l’efficacité, oui à la grosse carrière, mais aussi oui à une vie où il y a du temps pour faire autre chose que d’aller au bureau. Le mot clé? Flexibilité. Les entreprises qui permettent une meilleure conciliation travail-vie espèrent ainsi avoir des employés plus motivés.

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Or, la prochaine décennie s’annonce tout aussi évolutive. Afin de vous aider à prévoir votre avenir, on vous parle de quatre tendances susceptibles de modifier grandement nos espaces de travail d’ici 2030.

L’arrivée imminente du réseau 5G

D’un point de vue technologique, on dit que l’arrivée du réseau mobile 5G facilitera la vie des employeurs et des travailleurs.

D’un point de vue technologique, on dit que l’arrivée du réseau mobile 5G facilitera la vie des employeurs et des travailleurs. Qu’est-ce que la 5G? Il s’agit de la cinquième génération de réseau mobile, qui viendra un jour remplacer le 4G (ou LTE). Ce réseau offrira une vitesse de connexion inégalée (jusqu’à 1 000 fois plus rapide que le 4G) qui facilitera le transfert de données ainsi qu’une plus grande couverture à l’échelle mondiale. Pour regarder Netflix, ça ne changera pas grand-chose, mais pour que de nouvelles technologies comme la réalité augmentée (AR, pour augmented reality) ou la réalité virtuelle soient implémentées de manière efficace et accessible, la 5G est nécessaire.

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Sur le marché du travail, on prévoit que la 5G influencera d’abord la productivité et la qualité de vie. Sa bande passante étant nettement plus grande que celle du 4G, les occasions d’innovations technologiques seront pratiquement illimitées et beaucoup plus rapides. Pour les pigistes et les entrepreneurs, la 5G facilitera grandement la collaboration internationale.

Partout à travers la planète, des entreprises commencent à installer le réseau 5G mais il n’est pas encore disponible pour le commun des mortels. À Montréal, le hub Zú est le premier endroit au Canada à offrir la 5G pré-commerciale aux pigistes et aux entrepreneurs des milieux créatifs et artistiques grâce au Lab TELUS 5G, développé en collaboration avec Lenovo. Plusieurs sources rapportent que l’utilisation généralisée, c’est à dire accessible aux utilisateurs hors-entreprise de la 5G devrait arriver quelque part en 2020, voire en 2021 selon les compagnies de téléphones. Cela dit, pour l’utiliser sur nos téléphones mobiles, il faudra se procurer de nouveaux modèles.

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Le modèle de gestion décentralisée et l’idéologie du partage

De plus en plus d’entreprises optent pour un modèle de gestion décentralisée, c’est-à-dire une structure qui donne un pouvoir décisionnel à un plus grand nombre d’employés. Les avantages de ce modèle d’organisation sont multiples. La transparence qu’il nécessite permet entre autres aux employés de se sentir plus concernés par l’entreprise et ses projets tout en enlevant une charge importante de travail aux propriétaires. Il a aussi pour effet de rendre l’étape de la prise de décision beaucoup plus efficace.

Il est prouvé que le fait de pouvoir créer son propre environnement et se concentrer sans les distractions de la vie de bureau aide à la productivité des employés.

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La gestion décentralisée ne veut pas dire que tout le monde est son propre patron, loin de là. Ça veut plutôt dire que le travail sera accompli en équipe dans une idéologie de partage et de rencontre. Les membres d’une équipe ont une vision globale du projet tout en ayant une répartition claire des tâches de chacun. Un chef de projet peut être responsable de coordonner les différentes étapes, mais l’information est décloisonnée : tout le monde peut intervenir et contribuer à la réalisation du projet. Le vidéaste qui filme une nouvelle publicité a peut-être quelque chose d’intéressant à amener dans la partie stratégique et vice versa. Ainsi, les compétences de tous sont non seulement mises à profit, mais aussi appelées à se diversifier naturellement.

L’intraprenariat

Le principe de l’intraprenariat est qu’un employé devienne entrepreneur au sein de l’entreprise qui l’embauche. La dite entreprise peut ainsi diversifier son offre de services ou de la bonifier. La différence avec un simple projet de développement interne? L’intraprenariat a l’avantage de la carte blanche. Le salarié porteur d’une idée est donc complètement en charge du projet tout en étant rémunéré. Sur le marché du travail actuel, de plus en plus d’employés veulent que leur travail ait un sens. Oui un salaire, mais aussi des responsabilités et des conditions qui résonnent avec leur valeur tout en leur permettant de s’épanouir. Hors, il est dit que l’intraprenariat est une manière de combler ces besoins sans enlever l’aspect sécurité financière qui vient avec l’entrepreneuriat au sens traditionnel.

Du côté de l’entreprise, le gain se situe dans la rétention des talents et dans l’innovation potentielle qui en découle. En offrant ce genre d’opportunité à un employé, l’employeur s’assure de le garder pour plus longtemps. Il arrive aussi que certaines entreprises organisent des concours et décident d’intégrer des start-ups externes prometteuses à leur structure.

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Les espaces de coworking et les incubateurs

Avec l’augmentation du nombre de travailleurs autonomes et le télétravail, la disposition des bureaux est appelée à changer. Dès lors, deux tendances s’observent : celle des espaces de coworking (cotravail), pour les travailleurs autonomes qui s’ennuient d’avoir des collègues et qui ont besoin de sortir de la maison, et celle des incubateurs et des accélérateurs d’entreprises, qui visent à offrir des espaces de travail et des ressources aux petites entreprises qui débutent.

Le concept du coworking a vu le jour aux États-Unis. Mis à part un accès à de jolis bureaux pour un prix relativement modique — leur aménagement est souvent très à la mode et on ne peut plus instagrammable —, les espaces de coworking visent aussi à favoriser le partage des savoirs et à créer des liens. L’esprit de communauté est au centre de cette philosophie du travail.

Les espaces de coworking visent aussi à favoriser le partage des savoirs et à créer des liens.

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Dans l’univers grandissant des startups, les incubateurs ou les accélérateurs d’entreprises sont aussi très en vogue. À la manière des espaces de coworking, ils hébergent plusieurs startups et valorisent le partage des ressources et de l’expérience. L’entrepreneuriat étant ce qu’il est, faire partie d’un accélérateur d’entreprises est grandement bénéfique au développement d’une idée.

Il existe des incubateurs privés qui hébergent des entreprises en échange d’une part de capital ainsi que des programmes gouvernementaux. Certains accélérateurs, comme le MassChallenge de Boston, ouvrent chaque année des concours et vont jusqu’à investir dans les entreprises choisies.

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Des employés heureux dans un environnement sain

Toutes ces tendances s’inscrivent dans un mouvement sociétal porteur d’un important changement de mentalité. Sachant que l’environnement dans lequel on évolue quotidiennement a une grande influence sur notre créativité et notre productivité, on peut désormais voir le travail comme un lieu confortable où il fait bon vivre.

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