4 erreurs à éviter lorsqu’on débute en vélo de route

L’excitation des premières rides de la saison peut pousser à se lancer sur son vélo de route sans réfléchir. En début de saison, les cyclistes moins expérimenté.e.s ou un peu rouillé.e.s peuvent commettre des bévues. Pour éviter de compromettre sa sécurité ou de se retrouver dans une situation problématique, voici quatre erreurs facilement évitables pour pédaler en toute confiance cet été.

La première chose que font beaucoup de cyclistes quand ils reçoivent leur nouvelle monture, c’est retirer les réflecteurs avant, arrière et aux roues. D’autres portent des vêtements sombres de la tête aux pieds. Dans les deux cas, on roule avec style, mais la visibilité en prend un coup! Pourtant, pour leur sécurité et celle des autres usagers de la route, les cyclistes doivent s’assurer d’être facilement visibles par les automobilistes.

En plus de se vêtir d’au moins un morceau de couleur claire, plusieurs compromis existent pour rouler avec élégance et en sécurité. Des autocollants réfléchissants font le même travail que les réflecteurs de plastique, tout en étant plus subtils et plus légers. Ils existent dans une panoplie de couleurs pour s’agencer avec la peinture de tous les vélos. On les applique sur les jantes ou sur le cadre. Pour être encore plus visibles, les cyclistes peuvent se munir de lumières de vélo, qui sont conçues pour être visibles même en plein jour. Certaines d’entre elles ont un design très épuré et ont vraiment fière allure.

Il n’y a plus de honte à rouler en toute sécurité!

Un pépin mécanique peut arriver à tout moment, et en vélo de route, ça peut arriver à plusieurs kilomètres du point de départ. Pour s’éviter une course en taxi coûteuse, ou un appel honteux à un.e ami.e, il faut partir prêt.e à presque toutes les éventualités.

Un bon kit de réparation ne prend que très peu de place et permet aux cyclistes de rouler avec confiance. Celui-ci devrait comprendre : deux leviers à pneus, une chambre à air du bon format, une pompe manuelle ou à air comprimé, des rustines (pour colmater un trou dans la chambre à air), un maillon rapide pour la chaîne ainsi qu’un multi-outils doté d’un dérive-chaîne, d’une clé à rayons et d’une série de clés et de tournevis. Ça peut sembler beaucoup, mais en réalité, ça entre facilement dans un petit sac de selle.

Quand le kit de réparation est complet, il vaut mieux apprendre à faire les manipulations les plus courantes avec. Il convient de savoir agir en cas de crevaison, de bris de chaîne ou de désajustements mineurs. Pensez à faire quelques simulations à la maison, pour être en mesure de régler les problèmes une fois sur la route.

Une sortie de vélo de route est toujours meilleure quand elle est partagée avec des ami.e.s. La façon la plus sécuritaire de le faire est de rouler en peloton, c’est-à-dire à la queue leu leu. Pour cette méthode, les cyclistes se suivent tous de près pour se protéger du vent et se relaient la position de tête. Il existe un vocabulaire et quelques règles universelles à respecter pour que tout se passe bien.

Un peloton, c’est comme une chaîne, et personne n’a envie d’être le maillon faible qui ne sait pas comment se comporter. Chaque cycliste doit connaître son rôle et être à l’affût des indications que lui fournissent les autres. L’idéal, c’est de discuter avant le départ avec tous les membres du groupe pour se remémorer le fonctionnement. Ainsi, le peloton fonctionnera comme une chaîne bien huilée.

En vélo de route, les maux de dos ou de genoux peuvent transformer n’importe quelle sortie paisible à bicyclette en véritable cauchemar. Pour profiter pleinement des nombreux kilomètres parcourus, le secret, c’est d’être bien positionné.e. Hauteur de la tige de selle, avancement de la selle, position de la cale, hauteur et longueur de la potence, position des manettes, chaque vélo est personnalisable presque à l’infini pour être confortable et que l’énergie soit dépensée efficacement.

Pour trouver la position adaptée parfaitement à son corps, on peut tenter de le faire soi-même ou de rendre visite à un.e expert.e. Avec une base d’entraînement, un miroir, de la patience, quelques vidéos YouTube et quelques essais et erreurs, on finit souvent par y parvenir. Chez un.e expert.e, on sauve du temps, les possibilités de modifications sont plus grandes et on est assuré d’avoir la position optimale sur son vélo. La facture peut cependant être assez salée. Pour les adeptes qui roulent beaucoup, c’est un bon investissement. Soyez bien positionné.e.s et c’est tout votre corps qui vous remerciera.

Une fois visible, équipé.e pour réparer votre vélo, à l’aise à rouler en groupe et confortable sur votre monture, il n’y a qu’une chose à faire: pédaler! Bonne sortie!