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4 dépenses de congé de maternité qu’on oublie souvent de prévoir
L’arrivée d’un nouveau bébé demande une sérieuse préparation. Les rendez-vous médicaux, l’achat des fournitures, la préparation de la maison… tout ça nécessite de la planification. Une bonne pratique pour les mois qui suivront.
Pas que j’ai envie d’ajouter un élément important à votre to-do list, mais en plus de tout le reste, il y a aussi un aspect financier à considérer.
Car le congé de maternité, ça coûte cher, probablement plus que vous ne le pensez.
Que vous soyez travailleur autonome ou salarié, vous aurez des dépenses à considérer et moins d’argent pour les payer.
En voici un petit tour d’horizon :
1- Assurances
Vous êtes assuré par votre employeur et vous devez payer une portion? Vous devrez continuer vos paiements si vous ne voulez pas vous retrouver avec un solde important.
Un employeur d’expérience devrait le prendre en considération avant votre congé et vous en avertir, mais vous ne pouvez pas nécessairement compter là-dessus. Si vous approchez de la date prévue de votre départ et que vous n’avez pas eu cette conversation avec votre gestionnaire ou le responsable des ressources humaines de votre entreprise, lancez la discussion. Ils pourront valider le montant des paiements auprès de votre assureur et la marche à suivre pour le paiement des versements. Il est possible que vous ayez à préparer une série de chèques. Oui, oui, des chèques en papier…
Rappelez-vous également qu’après la naissance de votre (ou vos) enfant, vous devrez l’ajouter à vos assurances.
2- REER et fonds de pension
À la différence des assurances, il est possible de ne pas contribuer à ses REER ou à son fonds de pension pendant son congé.
Génial! Mais pas si vite. En ne contribuant pas durant plusieurs mois, vous vous privez de plusieurs milliers de dollars et de la contribution de votre employeur. La perte est encore plus importante si vous ne retournez pas travailler auprès de votre employeur à la fin de votre congé. Aussi, en ne contribuant pas à vos REER, vous perdez le crédit d’impôt de cette année-là.
Si vous retournez au travail auprès du même employeur, sachez que certains vous offrent la chance de pouvoir racheter ces mois non travaillés. Par contre, vous devrez payer un montant beaucoup plus important, ce qui diminuera votre argent disponible pendant une plus longue période.
Si vous choisissez de continuer à contribuer, bravo, mais attendez-vous à un sérieux trou dans votre budget.
En plus des paiements d’assurances, c’est beaucoup d’argent qui part chaque mois, et ce, sur un budget plus restreint.
3- Impôt
Vous êtes travailleur autonome ? N’oubliez pas qu’il vous faudra payer l’impôt de l’an dernier ainsi que vos acomptes provisionnels sur un budget plus serré. Il est encore plus important de vous assurer d’économiser avant votre congé.
4- Les épargnes pour votre enfant
Oubliez les petits vêtements et les toutous, ce ne sont pas de ces dépenses dont je veux vous parler, mais plutôt de deux nouveaux postes budgétaires TRÈS importants : le régime enregistré d’épargne-études et les frais de garde (qui comportent souvent des frais auxquels on ne pense pas).
Souvenez-vous que vous devez équilibrer un budget restreint, mais que vous devez, en prime, économiser pour la garderie dans quelques mois et contribuer aux études futures de votre nouvel investissement. Ouf!
En résumé, quand la ligne double apparait sur votre test, pensez à réduire les dépenses, à rembourser vos dettes et à renflouer vos économies, si vous le pouvez.
Les boutiques griffées pour bébés attendront.