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4 activités à faire pendant l’entre-deux-saisons en Gaspésie

À garder sous la main en attendant que l'hiver arrive pour vrai!

Par
Guillaume Whalen
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Période de transition entre les chaleurs de l’été et les sports d’hiver, l’automne demeure sans doute le mouton noir des saisons en ce qui a trait aux activités extérieures. Pour ma part, une fois les couleurs de septembre et la frénésie des pommes essoufflées, je m’encabane en écoutant en boucle Dehors novembre et en jurant contre la noirceur qui nous engouffre jour après jour (maudit changement d’heure). Je deviens exceptionnellement très deep lorsque l’hiver se pointe le bout du nez…

Cet entre-deux-saisons peut être un brin déprimant lorsqu’on aime jouer dehors, mais en Gaspésie, je peux jouir du formidable terrain de jeu qui s’offre sous mes yeux à longueur d’année. Voici donc quatre suggestions d’activités pour agrémenter de la meilleure des façons votre séjour dans la péninsule.

Les excursions pédestres éblouissantes à Forillon

Évidemment, vous y aviez songé, et même si c’est fort rassérénant d’explorer la nature gaspésienne à l’improviste en se hasardant sur n’importe quel sentier, c’est toujours bien d’avoir un guide. Je vous propose ainsi le sentier des Graves à Forillon, idéal pour les promeneurs et promeneuses du dimanche qui désirent discourir dans la quiétude tout en longeant la mer.

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Le chemin, tracé en hauteur, propose une magnifique vue sur les falaises de Forillon, mais le clou du spectacle, c’est le point culminant de la randonnée, qu’on surnomme le « bout du monde ». Il s’agit de l’un des endroits les plus à l’est du Québec, et on peut y admirer les phoques au large patauger dans la mer.

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En plus, habituellement, de début octobre jusqu’à mai, les barrières d’accueil principales près de Cap-aux-Os et celles de Cap-des-Rosiers sont fermées : Forillon devient donc gratuit! Il demeure tout à fait légal d’y accéder, me confirme Marie-Ève Murray, responsable des relations médiatiques au parc national.

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La magnitude du parc s’incline à vos pieds pour que vous en profitiez comme vous le désirez en assurant évidemment votre propre sécurité. Bien sûr, certains sentiers ne sont plus entretenus, mais n’empêche, c’est toujours mieux quand c’est gratuit.

Observation de la faune sauvage gaspésienne

Les cervidés pullulent en Gaspésie, spécialement en automne, alors que la saison de la chasse à l’orignal bat son plein. Armez-vous d’un appareil photo et, comme les chasseurs, fondez-vous dans l’habitat pour espérer surprendre un orignal. Les refuges essentiels pour en apercevoir se trouvent notamment dans l’arrière-pays de la Haute-Gaspésie, c’est-à-dire dans le majestueux parc national de la Gaspésie. Le secteur du mont Ernest-Laforce reste le point le plus prisé par les orignaux selon Tourisme Gaspésie.

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En plus, le mont Albert, un vaste sommet parsemé de cailloux offrant un panorama insaisissable sur la nature gaspésienne, permet d’observer une grande colonie d’oiseaux tels que le pic à dos rayé, le pic à dos noir, le moucherolle à côtés olive, le faucon émerillon et le grand-duc d’Amérique. De quoi émoustiller les plus grands ornithologues! Après tout, les oiseaux sont pleins de surprises; cet été, un pygargue empereur a été observé à Gaspé alors qu’il niche habituellement en Sibérie et au Japon. Qui sait ce que le plein air de la péninsule vous réservera?

Finalement, bien qu’il soit en voie de disparition, l’exceptionnel caribou, le plus grand des panaches, se retrouve principalement au mont Jacques-Cartier, point culminant des Chic-Chocs et par conséquent de la Gaspésie. Cette année, dans un désir de préservation de l’espèce, la montagne a ouvert tardivement en juin plutôt qu’en mai. On compte actuellement une cinquantaine d’individus en Gaspésie.

Le ski prématuré à Murdochville

La richesse automnale de Murdochville est réservée à tou.te.s les mordu.e.s de pentes enneigées qui se mordent les doigts en attendant la tombée du manteau blanc. Vous serez comblé.e.s dans cette ancienne ville minière de cuivre, qui accueille bon an mal an la neige dès octobre. Murdochville est en effet entourée de montagnes et est située à une altitude de 535 mètres. À défaut d’avoir une armée de canons à neige pour créer un hiver artificiel, les forces de la nature gaspésienne s’en chargent elles-mêmes.

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Il s’agit de LA destination ultime pour les adeptes de planche à neige et de ski en Gaspésie, assure Félix Rioux, directeur marketing de Chic-Chac, l’entreprise récréotouristique responsable des activités « poudreuses ». Bien sûr, avant l’inauguration officielle de la saison de ski (le 4 décembre cette année), le service de remonte-pente sur le mont Miller n’est pas disponible, alors l’ascension se fait à pied. Mais croyez-moi, la descente n’en est que plus satisfaisante. Soyez tout de même prudent.e.s, les conditions météorologiques sont capricieuses et changent rapidement!

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Le spikeball dans le sable

Si vous voulez apporter la frénésie du spikeball avec vous, je vous suggère fortement de jouer sur les nombreuses plages entourant la Gaspésie. Chaussez vos bottes, zippez vos manteaux comme il faut et profitez des plages jusqu’à la tombée de la neige! En plus, respirer l’air salin entre deux victoires est assez formidable. Comme je commençais sérieusement à me lasser de pratiquer ce merveilleux sport dans les parcs de la métropole, je fus agréablement surpris de voir la vague spikeball déferler en Gaspésie.

Si je partais en roadtrip pour faire le tour de la région, je ferais certainement une tournée des meilleures plages pour jouer au spikeball en plus de faire une quête personnelle de la meilleure guédille gaspésienne. Bref, toutes les raisons sont bonnes pour dévaler sur la 132!

Finalement, un aspect particulièrement génial du plein air gaspésien repose dans l’abondance de savoureuses microbrasseries disséminées un peu partout sur le territoire. Mon dicton : après m’être chauffé les cuisses, j’me chauffe le gosier! Cheers!

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