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3 conseils pour s’initier à la course en sentier
La course en sentier est une bonne manière d’apporter du nouveau à la routine de course à pied. En troquant l’asphalte pour la terre battue, on s’offre de courir à l’aventure dans de tout nouveaux paysages. La surface plus molle absorbe mieux les impacts. Ainsi, les articulations sont épargnées et on peut parcourir de grandes distances. Il s’agit d’un bon défi d’agilité et d’endurance.
En plus de tout ça, la course en sentier est une activité assez méditative. En effet, les coureurs et coureuses doivent se concentrer sur leurs mouvements et les adapter constamment aux obstacles que place la nature sous leurs pieds. Loin des routes, la nature et l’air frais ont un effet thérapeutique et réparateur.
Voici ce qu’il y a à savoir avant de partir à la conquête des plus beaux sentiers.
Trouver la bonne cadence
Au début, il est crucial de trouver un rythme de course adapté à la course en sentier. Celui-ci sera probablement plus lent qu’en course à pied sur route. La bonne cadence permet aux coureurs et coureuses de filer entre les obstacles avec contrôle et de conserver de l’énergie pour parcourir une grande distance. Pour s’initier, il vaut donc la peine d’y aller mollo, puis d’augmenter la cadence au fil des sorties, alors qu’on devient plus agile et que l’endurance du corps est mieux comprise.
L’efficacité est primordiale en trail running et, parfois, le pas de course n’est pas à prioriser à tout prix. Quand les montées sont abruptes et longues, il est souvent préférable de marcher rapidement, en faisant de grandes enjambées. L’économie d’énergie est considérable et la vitesse est presque la même qu’en s’obstinant à continuer de courir.
En économisant de l’énergie avec les bonnes techniques et la bonne cadence, on peut parcourir et explorer de plus grandes distances.
Être bien équipé.e
La course en sentier ne requiert que très peu d’équipement. De quoi transporter de l’eau et de la nourriture et une bonne paire d’espadrilles, et le tour est joué. Partir avec le bon matériel fait toute une différence.
Les vestes conçues pour le trail running permettent d’apporter confortablement le nécessaire à chaque sortie. Elles sont faites de matériaux élastiques qui épousent la forme du corps et qui absorbent les chocs pour réduire le ballottement du contenu. Ces vestes ont plusieurs pochettes faciles d’accès pour ranger téléphone et collations.
Pour transporter de l’eau, certaines ont deux bouteilles d’eau souples au niveau de la poitrine, d’autres sont munies d’un sac d’hydratation accroché dans le dos. Les vestes de course en sentier sont offertes à différentes capacités selon ce qu’on désire apporter. Avec tout le confort qu’elles apportent, elles valent assurément le coup.
Pour maximiser l’agilité dans les trails, les souliers de course en sentier possèdent une semelle adaptée aux surfaces molles et irrégulières. Des crampons multidirectionnels maximisent la traction dans tous les angles et une protection supplémentaire sous le pied empêche de ressentir les irrégularités du terrain. La chaussure est souvent assez rigide pour garantir un support sur les surfaces angulées.
Certaines espadrilles sont même munies d’une membrane imper-respirante pour les sorties mouillées. Comme pour tout soulier de course, il est recommandé de se faire conseiller pour trouver le modèle le mieux adapté à son pied et à sa foulée.
Les bâtons peuvent être un petit plus intéressant, mais il faut apprendre à bien s’en servir. Bien utilisés, ils permettent d’engager les bras en montée pour aider les jambes et de se stabiliser en descente. Ils ne sont pas essentiels pour débuter, mais ils font toute une différence.
Apporter l’essentiel avec soi
Parce que la course en sentier implique de s’éloigner de la civilisation, il faut être prévoyant.e, et se munir de quelques essentiels de sécurité. Un peu de nourriture en extra, un petit manteau, une lampe de poche et un petit kit de premiers soins peuvent s’avérer très utiles.
Certains coureurs et coureuses expérimenté.e.s apportent aussi avec eux et elles un filtre à eau portatif pour remplir leurs gourdes quand ils et elles partent longtemps. Un appareil GPS ainsi qu’une carte des sentiers sont plus que recommandés.
Amener un.e ami.e est aussi une excellente idée. Partir courir à plusieurs est beaucoup plus sécuritaire en cas de pépin. Pour éviter que les premières sorties se changent en cauchemars, il faut y penser.
Il ne reste qu’à enfiler ses godasses et sa plus belle casquette Ciele, et à filer entre les roches et les racines!