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3 conseils pour s’entourer des bonnes personnes quand on se lance en affaires
Ce n’est pas pour rien qu’on dit que l’union fait la force. Cette maxime est aussi vraie dans l’ancien quiz télévisé de Patrice L’Écuyer qu’en affaires.
Parce que même si on continue de nous vendre le mythe du « self-made man/woman », personne n’arrive vraiment au sommet par lui-même ou elle-même.
Si vous comptez vous lancer en affaires, vous devrez donc bâtir une équipe qui vous accompagnera dans ce projet. Mais s’il est important de travailler en équipe, il est d’autant plus important que cette équipe se compose de gens qui vous aideront plutôt que vous nuiront.
Mais comment savoir si quelqu’un devrait être inclus ou non dans votre équipe? Voici trois conseils à garder en tête quand viendra le temps de créer votre ESCOUADE DU SUCCÈS. (Vous pouvez nommer votre groupe avec un nom plus cool si vous voulez, c’était juste une suggestion.)
Premier conseil : soyez complémentaires
On a tou.te.s nos forces et nos faiblesses, et dans un monde idéal, les gens qui se grefferont à votre équipe compenseront vos failles.
Sachez que la tâche qui vous répugne au plus haut point est peut-être la préférée de l’un.e de vos collègues.
Dans une équipe, il faut savoir s’entourer de gens qui n’ont pas les mêmes qualités que nous, mais idéalement la même vision. Si vous êtes désorganisé.e, ajoutez quelqu’un qui sait comment gérer un agenda. Si vous avez de la difficulté avec le budget, approchez une personne qui trippe sur Excel. Bref, sachez que la tâche qui vous répugne au plus haut point est peut-être la préférée de l’un.e de vos collègues.
À l’inverse, évitez d’avoir deux personnes avec le même rôle puisqu’elles se pileront sur les pieds. Dans tous les cas, assurez-vous que ceux et celles qui se grefferont à votre équipe sont en mode « collaboration » et non « confrontation ».
Parce que même si on n’est pas obligé d’être le ou la meilleur.e ami.e de nos collègues, on ne doit pas non plus être constamment en opposition avec eux et elles. Ce qui nous amène au deuxième conseil.
Deuxième conseil : communiquez clairement
Avoir des compétences complémentaires n’est pas assez pour qu’une personne ait sa place dans votre équipe : il faut aussi s’assurer que ses valeurs et ses ambitions s’alignent avec les vôtres.
En amour comme en affaires, la communication est la base. C’est cliché, mais c’est ça pareil.
Pour ça, il ne faut pas avoir peur de se parler franchement avant de se lancer en affaires et de demander à l’autre des questions du genre : quelles sont tes ambitions? Où te vois-tu dans le futur? Quelles sont tes attentes envers moi et le projet? Quelles sont les valeurs qui dictent tes décisions?
Vous pouvez même envoyer ce questionnaire à un.e partenaire potentiel.le.
Ça peut sembler un peu froid de demander tout ça, mais c’est pourtant primordial. Vous ne voulez pas apprendre six mois après le début du projet que votre collègue avait une vision complètement différente de votre entreprise que ce vers quoi vous tendez actuellement.
En amour comme en affaires, la communication est la base. C’est cliché, mais c’est ça pareil. De nombreux obstacles vous attendent sur la route pour mener à bien votre projet, et c’est bien de savoir comment vos coéquipiers et coéquipières vont réagir dans ces moments.
C’est pourquoi il faut élaborer ensemble la charte et les valeurs qui dicteront vos décisions lorsque vous ferez face à un mur ou à un dilemme difficile. Quand ça va mal, il est trop tard pour faire ces démarches. Mais si tout le monde est sur la même longueur d’onde maintenant, votre équipe restera soudée lorsque les choses se corseront.
Important : il faut avoir ces discussions en amont pour être prêt.e lorsque les obstacles inévitables se présenteront. Ce qui nous amène JUSTEMENT au troisième point (non, mais parle-moi de ça un article qui coule de source comme ça).
Troisième conseil : PARLEZ D’ARGENT!!!
En 1997, Notorious B.I.G. rappait « Mo’ money, mo’ problems », et il n’a jamais aussi bien dit. Au début d’un projet d’affaires, on se lance avec toute la candeur du monde, motivé.e par le simple plaisir de devenir son ou sa propre patron.ne ou de créer quelque chose. Plein de bonne foi, on se contente de vivre de pain et d’eau fraîche pendant un moment et on ne s’en formalise pas parce qu’on est poussé.e par notre passion.
Quand l’argent arrive, c’est généralement là que vos coéquipiers et coéquipières révéleront leurs vraies couleurs.
Mais qu’allez-vous faire lorsque, ENFIN, votre projet d’affaires amènera des profits? Quand l’argent arrive, c’est généralement là que vos coéquipiers et coéquipières révéleront leurs vraies couleurs. Certain.e.s voudront le réinvestir dans l’entreprise, d’autres seront impatient.e.s de le mettre dans leurs poches. Bref, si tout le monde était ami au début de cette belle aventure, les rentrées d’argent peuvent faire surgir des conflits qui peuvent mettre fin à l’entreprise, carrément.
D’où l’importance de discuter de ces questions avec vos coéquipiers et coéquipières AVANT que l’argent commence à entrer. Je sais que ce sont des sujets épineux à aborder. Personne n’aime parler d’argent. Mais ce ne sera jamais aussi pire que d’arriver devant le fait accompli et de ne pas y être préparé.e.
Généralement, si ça accroche dès le début des discussions, c’est peut-être un signe que vous n’arriverez pas à vous entendre plus tard dans le processus. À l’inverse, si tout le monde arrive à se mettre d’accord sur la gestion de l’argent, vous pouvez vous lancer la tête moins lourde dans votre projet.
Bref, si on résume, la clé pour trouver la personne qui aidera votre projet avec sa présence réside dans la communication, et SURTOUT, dans la définition des attentes de chacun.e. Si on arrive à s’entendre en amont sur toutes ces choses, il n’y a pas de raison que cette collaboration ne fonctionne pas.
GO, L’ESCOUADE DU SUCCÈS™!